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Voleuse de mari

Voleuse de mari

wk

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Chapitres

Une femme qui aime le mari d'une autre

Chapitre 1 Chapitre 1

Pff, quoi faire encore le propriétaire de la maison va bientÎt arriver et là je n'ai presque rien dans mes poches. C'est quoi cette vie finalement ? Toujours là à chercher des sous.

-Assia, Assiya entendis je ma mĂšre m'appeler.

Je sors la rejoindre et là trouve dans le salon, salon c'est un bien grand mot, juste trois vieux fauteuils, une natte étalé au milieu et un petite table de bois dans le centre posé dessus un vieux pot de fleurs.

Elle (me donnant une feuille) : tiens c'est la facture d'électricité.

What ?

Non ce n'est pas possible aussi

Moi (le prenant) : mais maman, je viens n'est-ce pas de te dire que ma patronne vient de me viré ?

Ohh une petite prĂ©sentation s'impose, je m'appelle Assiya , fille aĂźnĂ© de mes parents. Je vis avec ma mĂšre avec mes frĂšres et sƓurs. Maman n'a pas fait les choses en moitiĂ©, nous sommes six dans la famille. Mon pĂšre lui, on le considĂšre comme mort. Depuis qu'il est parti au Gabon , on n'a plus jamais entendu de ses nouvelles. D'aprĂšs les rumeurs qui circulent, il aurait une nouvelle famille lĂ - bas. Bref, je disais que je suis l'aĂźnĂ© de la patrie, pour aider maman dans son travail, j'ai eu Ă  chercher du boulot mais rien, diplĂŽmĂ© mais au chĂŽmage. Depuis j'ai travaillĂ© dans un peu tout, vendeuse d'eau, d'arachide et mĂȘme du poisson sĂ©chĂ© (le travail de ma mĂšre). Et au final, j'ai cherchĂ© dans femme de mĂ©nage. Mais Ă  chaque fois au bout de quelques mois, on me vire sous prĂ©texte que je drague leur mari.

Comme si je le faisais exprĂšs, tchipp.

Moi (lisant le montant) : maman c'est quoi ça ? Quarante trois milles sept cent vingt cinq franc.

Elle (haussant les Ă©paules) : ahh dis le Ă  ces enfants lĂ  qui n'Ă©teignent jamais rien dans cette maison, lampe, tĂ©lĂ©vision et je ne parle mĂȘme pas des jeux vidĂ©o de Souleymane.

Vraiment, vraiment je vais finir par avoir une crise cardiaque. DÚs que tu penses que les choses vont changer, ils te ramÚnent au point de départ.

J'allais crier le nom de ce dernier lorsqu'on entend quelqu'un saluer.

-salamou aleykoum

Hii le bailleur, vraiment lĂ  c'est fini pour moi.

On se regarde maman et moi avant de lui répondre

Nous : waleykoum salam

Il entre dans le salon avec son bonnet Ă  la tĂȘte et un chapelet Ă  la main.

Lui : Adja (à ma mÚre), je suis venu récupérer le loyer.

Humm

Maman : c'est vrai deh, adj Ousmane, j'Ă©tais mĂȘme en train d'en parler avec ma fille Ă  l'instant .

Lui (me regardant ) : ça fait trois semaines que mon fils fait des va et viens pour rĂ©cupĂ©rer l'argent et Ă  chaque fois vous lui rĂ©pondez la mĂȘme chose .

Maman : ce n'est pas intentionnel, si je le pouvais Dieu m'est témoin que tu ne mettrai pas les pieds ici pour le réclamer.

Lui : ahh Dieu est bon, mais moi j'ai besoin de mon argent.

Je sors avant de revenir avec une tasse d'eau .

Moi (le donnant au monsieur) : tenez de l'eau .

Lui (me fixant ) : euh merci ma fille.

Je le vois me reluquer de haut en bas avant de secouer la tĂȘte.

Moi (m'asseyant) : tonton ousmane, je vous demande un délai d'une semaine, je vous promets d'ici là de trouver l'argent nécessaire pour vous payer.

Lui (souriant) : euh je ne sais quoi faire de toi, ah mais comme tu m'as demandé le délai d'une semaine, c'est bon je te l'accorde [sortant son téléphone ] met ici ton numéro comme ça dÚs que tu as l'argent tu m'appelles .

Moo way, je regarde maman qui sourit avant de prendre le téléphone et d'y enregistrer mon numéro.

Lui (se levant) : ok, donc moi j'y vais Ă  d'ici une semaine.

Je le vois sortir avant d'entendre maman Ă©clater de rire.

Elle (riant) : hé qu'on vient me pincer, non mais ce pauvre vieux n'a pas froid aux yeux deh, avec tout son audace, il demande le numéro comme si nous ne savions pas pourquoi il le voulait.

Moi : maman

Elle : toi tais toi, ce vieux là tu l'intéresse .

Moi (la main sur la bouche) : ayy maman

Elle : tu n'es pas folle chĂ©rie, ces vieux aiment trop la chair fraĂźche, tu sais quoi profites en, comme ça mĂȘme on va oublier le souci du loyer.

Moi : tu t'entends parler ?

Elle (me toisant) : hé je ne t'ai pas dit de lui écarter les jambes mais au moins laisse le mariner.

Moi (me levant) : toi maman t'es un cas.

Je sors rejoindre ma chambre que je partage avec mes deux sƓurs (Maimouna et Sokhena) et me couche pour rĂ©flĂ©chir un peu sur comment trouver l'argent. J'Ă©tais dans mes pensĂ©es lorsque j'entends mon phone vibrer.

Moi (fatigué) : allÎ

Lui (en colĂšre) : yaw tu te fous de moi ? Je t'attends depuis une demi-heure.

Je saute du lit la peur au ventre, je l'avais mĂȘme oubliĂ© celui la avec tout le stress.

Moi (mettant mes chaussures) : j'arrive tout de suite.

Lui (ferme) : ce n'est plus la peine.

Moi (paniquant) : mais...

Il me raccroche au nez. Hii je suis morte. Lui c'est Abass (mon copain), c'est un Ă©tudiant, on s'est connu au lycĂ©e, il faisait des cours de renforcement alors que j'entrais en classe de seconde. Mais ce mec, c'est mon cƓur, ma vie mais ça il faut le dire derriĂšre ma mĂšre. Elle ne le supporte pas, enfin aucun membre de mon entourage ne le supporte, pas parce qu'il est pauvre mais parce qu'ils disent tous que c'est un paresseux, qu'au lieu de chercher Ă  faire des petits boulots, le mec prĂ©fĂšre dormir et bien se saper. Je les contredis pas puisque moi-mĂȘme je lui ai plusieurs fois pistĂ© dans des petits boulots. Mais il rĂ©pond toujours que non, qu'un intellos diplĂŽmĂ© comme lui ne se rabaisserai jamais Ă  ça. Bref, je prends le premier car rapide menant Ă  chez lui

ArrivĂ© prĂšs de son quartier, je paye l'apprenti avant de demander arrĂȘt. Lorsque j'arrive devant sa chambre, je le vois sortir avant de fermer Ă  clef.

Moi (toute tremblante) : Abass

Il tourne la tĂȘte et me lance un regard meurtrier. Il a ce regard la plupart du temps avec moi, mais j'essaie de figer un sourire sur mon visage pour lui montrer que je viens en paix.

Moi : euh, laisse-moi-t' expliquer !

Il s'avance dans ma direction et pensant qu'il allait s'arrĂȘter devant moi, il me dĂ©passe et prend la sortie, voulant lui parler, je cours prendre son poignet que je sens sa main tordre le mien avant de me repousser.

Pafff

Lui (criant) : tu dégages tes sales mains de moi.

Je bloque les sanglots au fond de ma gorge mais ne peux réprimer les larmes qui jaillissent d'un coup là sur le sol.

Continuer

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