Je suis dans ma chambre, devant mon miroir et j'essaie d'Ă©couter mon cĆur qui balance pour deux femmes: Mon ex Brenda avec qui j'ai fait quatre ans de relation alors nous Ă©tions encore jeunes mais, qui est partie parce qu'elle n'en pouvait plus du mal que je lui faisais; et ma fiancĂ©e Leslie avec qui je suis depuis trois ans et dont le mariage est programmĂ© pour bientĂŽt? Qui choisir? Mon ex, ou ma fiancĂ©e?
***Ulrich Embolo***
La sonnerie venait de retentir et tous les élÚves criaient de joie car elle marquait la fin des cours et le début du week-end.
J'avais déjà rangé mes affaires et mes potes aussi donc quand elle a retenti, nous sommes sortis immédiatement de la salle de classe.
- BRAYAN : Les gars ont dit quoi? C'est quoi le programme du week-end?
- ZĂZĂ : Vous savez que mes parents m'ont puni depuis leur rendez-vous Ă cause du surveillant gĂ©nĂ©ral qui leur a fait part de toutes mes conneries donc, je ne suis pas sĂ»r que je serai lĂ si vous organisez quelque chose.
Je ne me suis pas empĂȘchĂ© de rire, surtout parce que cette phrase venait de lui.
C'était le plus turbulent de nous trois et l'un des plus grands délinquants du collÚge mais on l'aimait comme ça, c'était notre pote.
- Ils te surveillent aussi parce que tu es un enfant! Avais-je répliqué d'un ton moqueur.
Zézé, de son vrai nom Zétala Brayan, était brun et trÚs mignon mais pas grand de taille comme Brayan Onana et moi.
Oui, mes deux meilleurs amis s'appelaient Brayan.
- ZĂZĂ: Je suis votre Ă©gal hein, c'est juste que je n'ai pas la taille donc il faut me respecter!
Nous avons éclaté de rire.
- BRAYAN : Les filles aiment les mecs grands de taille mon petit, tu comprends?
- ZĂZĂ : ImbĂ©ciles, tu appelles sui « mon petit »? Et puis, tu es sans ignorer qu'il y a plusieurs filles qui m'aiment? Et soyons honnĂȘtes, je ne suis pas si petit que ça... N'exagĂ©rez pas les gars!
On aimait bien se taquiner entre nous. C'était comme ça! Nous avons traversé la cours et avons franchi le portail.
- ZĂZĂ : Bon les gars, je dois vous laisser parce que si je fais en plus d'une minute ici, mes parents ne vont pas hĂ©siter Ă ajouter ma punition! Ă lundi!
AprĂšs s'ĂȘtre moquĂ©s de lui, nous sommes allĂ©s dans sa direction pour qu'il ne se sente pas seul et aprĂšs cinq minutes de marche Ă peu prĂšs, nous avons pris congĂ©s de lui.
- Alors Brayan, on fait quoi maintenant?
- BRAYAN : Ah, on fait un tour chez moi pour jouer Ă la console?
- TrÚs bonne idée!
Bryan Ă©tait le plus drĂŽle d'entre nous.
Avec lui, on riait Ă tout moment et il savait mettre de la bonne humeur. Il Ă©tait un peu brun et trĂšs mignon d'ailleurs nous trois nous l'Ă©tions selon plusieurs dires et je dois avouer qu'on faisait trembler les filles de l'Ă©cole.
On pouvait trĂšs bien prendre le taxi pour rentrer mais on ne voulait pas.
Il faisait beau dehors et puis, on n'était pas pressés.
- BRAYAN : J'espĂšre que tu es prĂȘt Ă te faire massacrer! Tu sais que je suis le meilleur quand il s'agit de la console non? Avait-il dit en se moquant de moi.
- Vantes-toi toujours! AprĂšs quand je vais te gagner tu vas me sortir un prĂ©texte comme quoi c'est parce que tu avais mal Ă la tĂȘte ou un truc du genre...
- BRAYAN : Ah non, ça c'était avant, quand je ne savais pas encore jouer!
- Laissons la console et parlons du basketball, ça te dit?
Il s'est mis Ă rire en s'Ă©loignant de moi parce qu'il savait que c'Ă©tait mon domaine et que face Ă moi, il ne valait rien.
- Maintenant tu fuis! Avais-je répondu d'un ton moqueur.
Grand de taille avec un teint noir, j'étais un garçon pas trÚs bavard comme mes amis et je n'étais pas si délinquant que ça. J'étais plutÎt posé et trÚs observateur. Des fois, il m'arrivait d'observer certaines situations sans pour autant parler. En fait, j'étais un peu timide mais les filles m'aimaient parce que physiquement, j'étais un beau gosse selon ce qu'elles me disaient.
Ma tenue de classe m'allait trÚs bien et était toujours propre et bien repassée. En ce qui concerne les chaussures, je portais toujours des basket de marque marque comme la Jordan par exemple...
Mais malgré le fait qu'on me disait tout le temps que j'étais un beau gosse, je n'avais pas confiance en moi à 100%.
Je suis arrivé chez Bryan et il est resté dehors pour redresser un cùble qui pendait depuis le toit de la maison.
Moi je suis entrĂ© pour dĂ©poser mon sac et j'ai vu deux filles mais j'ai reconnu une seule : Victoire, la petite sĆur de Brayan.
Elle était assise en face d'une fille tellement belle et dotée d'un teint noir et lisse.
Je ne savais pas qui elle Ă©tait et j'Ă©tais curieux de savoir.
- Bonsoir! Avais-je dit en maintenant mon regard sur elle.
- VICTOIRE : Bonsoir Ulrich, ça va?
- Oui merci et toi? (En regardant Victoire).
- VICTOIRE : Ăa va bien merci! Eh bien, viens prendre place!
- D'accord mais je vais d'abord rejoindre Brayan dehors...
J'ai déposé mon sac sur une chaise et au moment de franchir le seuil de la porte, j'ai entendu: - Bonsoir!
Je me suis retourné et c'était cette fille magnifique. Qu'est-ce que ses yeux de couleur marron étaient beaux!!!!
Sans dire un mot, je me suis retourné et je suis sorti.
Brayan avait déjà fini de redresser le cùble était était sur le point d'entrer quand je lui ai demandé:
- C'est qui la fille qui est à l'intérieur?
- BRAYAN : Tu parles de qui? Avait t'il demandé d'un air étonné.
Il a eu le rĂ©flexe de guetter par la fenĂȘtre pour voir qui c'Ă©tait puis, il m'a dit en souriant:
- BRAYAN : Ah je vois! En fait ma nouvelle copine, elle s'appelle Brenda...
Ă suivre...
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