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Jalousie amicale.

Jalousie amicale.

Bree Sei

4.9
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Chapitres

Luna est dotĂ©e d'une beautĂ© incroyable et vient d'une famille riche, ce qui attise beaucoup de jalousie. Et comme si cela ne suffisait pas, Ray, le plus beau garçon du lycĂ©e craque pour elle. Comment ses amies (Dona et Yvy) rĂ©agiront? Jusqu'oĂč iront-elles?

Chapitre 1 Prologue.

« Luna, s'il te plaĂźt sors de ta chambre et viens manger. Ça fait une semaine que tu y es ma princesse! Je t'en prie, ne nous fait pas ça! Ouvre nous la porte! Papa est Ă  genoux et depuis que tu as dĂ©cidĂ© de t'enfermer dans ta chambre, il n'est plus jamais allĂ© au travail et moi de mĂȘme ma fille! Ta vie n'est pas finie mon bĂ©bĂ©, tu es encore jeune et on a besoin de toi. Tu es notre seul trĂ©sor, tu es le plus beau cadeau de notre vie et je te promets que sans toi, nous n'aurons plus une seule raison de vivre. Allez, ouvre la porte ma chĂ©rie. »

****LUNA.****

Je suis assise sur la chaise qui se trouve juste en face de mon miroir mural et j'entends ces mots de ma mĂšre mais je ne sais quoi faire.

En fait, mes larmes coulent mais elles sont invisibles car elles ne peuvent pas se voir. J'ai le cƓur meurtri, comme si on avait enfoncĂ© un poignard Ă  l'intĂ©rieur. Pour moi, la vie n'a plus de sens. J'ai juste envie de me suicider et d'en finir avec cette souffrance mais je ne sais pas ce qui me retient encore. Est-ce l'amour vĂ©ritable qu'ont mes parents pour moi ou mon petit ami que j'ignore depuis plusieurs moments dĂ©jĂ ? Je ne sais pas! Aujourd'hui, je doute de tout et je ne crois plus en rien ni personne et pourquoi? Vous le saurez car, je vais vous raconter mon histoire.

Je m'appelle Luna, j'ai vingt-trois ans aujourd'hui. Alors que j'étais sur le point de me fiancer à celui que j'aime, ma vie a basculé et je ne pense pas que je m'en remettrai un jour.

Je me souviens de ce jour oĂč mon pĂšre avait eu un trĂšs bon poste dans une gigantesque entreprise Ă  Dakar, une ville du SĂ©nĂ©gal qui est un pays qui se trouve dans le continent africain. Nous vivions en France, plus prĂ©cisĂ©ment dans la ville de Rouen.

J'aimais bien cet endroit, j'Ă©tais dans une bonne Ă©cole et j'avais plusieurs amis. Je faisais de la danse classique et ce depuis l'Ăąge de trois ans et ma maĂźtresse, madame Lemarchal, me disait toujours que j'Ă©tais tellement brave et que j'irais loin. À l'Ăąge de sept ans, j'ai su que c'Ă©tait la derniĂšre fois que je la voyais. Je lui ai fait un gros et inoubliable cĂąlin alors qu'elle Ă©tait venue nous accompagner Ă  l'aĂ©roport avant de monter les escaliers cheminant vers l'intĂ©rieur de cet oiseau gĂ©ant pour me rendre au SĂ©nĂ©gal.

Le trajet m'a paru assez long, peut-ĂȘtre parce que je ne dormais pas comme les enfants de mon Ăąge? Car apparemment, dormi lors d'un trajet ferait croire que la distance est courte mais le contraire ferait croire qu'elle est longue. De toutes les façons, je n'avais pas sommeil et je ne me voyais pas en train de forcer quoique ce soit. Je suis restĂ©e Ă©veillĂ©e, Ă  penser Ă  mon petit vĂ©cu que j'avais fait Ă  Rouen, Ă  mes maĂźtres et maĂźtresses et surtout Ă  mes amis. LĂ  prĂ©sentement, je souris quand je repense Ă  eux. Vous savez, l'innocence des enfants est une merveille. Ils s'aiment pour de vrai et quand ils sont fĂąchĂ©s, ils le sont pour de vrai. Ils ne savent pas faire du mal Ă  quelqu'un et mĂȘme quand cela arrive, ils demandent pardon. Ils voient la vie positivement et l'acceptent telle qu'elle est sans en demander plus. Ils sont honnĂȘtes et francs et c'Ă©tait comme ça avec mon meilleur ami MathĂ©o et sa sƓur LĂ©a qui Ă©tait ma meilleure amie. Deux jours avant mon dĂ©part, j'Ă©tais allĂ©e dormir chez eux et un jour avant, ils sont venus dormir chez moi.

Le jour de mon voyage, on ne voulait plus se quitter mais bon, il fallait bien qu'ils aillent Ă  l'Ă©cole non? C'est avec beaucoup de peine que nous nous sommes sĂ©parĂ©s. Et quand je suis arrivĂ©e Ă  Dakar, je ne les ai pas oubliĂ©s, je n'ai oublie personne. On m'a beau inscrit dans la meilleure Ă©cole privĂ©e, avec d'autres Ă©lĂšves mais je pensais toujours Ă  eux. Dans le quartier rĂ©sidentiel oĂč j'Ă©tais et qui est celui dans lequel je suis toujours aujourd'hui, il y avait des voisins et voisines, sans compter des enfants de mon Ăąge mais je n'arrivais pas Ă  m'attacher Ă  eux. J'Ă©tais tout le temps seule, dans ma bulle. L'intĂ©gration dans ce nouvel atmosphĂšre Ă©tait plutĂŽt difficile pour moi mais il a fallu que les choses changent et cela est arrivĂ© quand j'ai eu dix ans, soit trois ans aprĂšs mon arrivĂ©e.

À suivre...

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