Moi sa chose non ! Mais au final oui...

Moi sa chose non ! Mais au final oui...

Astermania

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- À qui appartiens-tu ??? - A vous, maître... - A qui appartiens-tu ??? - A vous, mon maître... - Tu ne l'oublieras plus jamais. Les coups de cravaches s'abattent sur mon corps : dos, fesse, cuisse, ventre, seins et surtout sur mon intimité. La douleur est enivrante, mon intimité dégoulinante, mon corps près de la jouissance, mon esprit en toute quiétude... À quel moment suis-je devenue comme ça ??? Suite de Inconditionnellement sien, 5 ans après Suite : A lui définitivement ? Scott T3

Chapitre 1 Chapitre 1

-Lève-toi, Clara ! Tu vas être en retard en cours, me crie ma mère de la cuisine.

Je me réveille en trombe et je rentre dans la douche directement. Merde ! Il est 8h45 et mon premier cours commence à 9 heures. Pas fameux comme début de rentrée, surtout que je risque d'être en retard. Je savais bien que je n'aurais pas dû suivre coraline à sa fête. J'aurais dû rester dormir chez moi tranquillement. Je sors de la douche, m'habille, brosse rapidement mes mèches, me fait une queue de cheval. Je regarde l'heure : il est 8h58. Je prends mon sac Adidas et je descends. Arrivée au rez-de-chaussée, étant donné que chez moi toutes les chambres et salle de bains sont à l'étage et donc le reste en bas, je passe dans la cuisine saluer ma mère et mon beau-père. Ben oui, je vous avais pas dit, mais ma mère a quitté mon père et est venue vivre en France. Elle a rencontré mon beau-père et maintenant, ils sont mariés. Fin de l'histoire. Je n'aime pas trop aborder en détail ce sujet, ça me dérange.

- salut maman, bonjour Charles (mon beau-père).

Je récupère sur la table une tartine que je confiture. Je sais que le verbe n'existe pas. Mais moi je fais tout le temps évoluer, le français. Il devrait m'engager à l'Académie française.

-Tu n'aurais pas dû sortir avec Coraline hier Clara, m'engueule ma mère proprement. Tu es en retard maintenant.

-Je sais Maman, je le referais plus. Je ne vous dis pas avec quelle impatience j'attends mes 18 ans. Bon je dois y aller sinon, je ne risque même pas d'arriver à temps pour le début du deuxième cours.

Je lui fais la bise et me prépare à détaler comme un lapin.

-Autant que je t'emmène, ce sera plus rapide, dit Charles.

La seule personne avec qui je ne voulais pas être. Nos rapports sont assez tendus. Je n'arrive toujours pas à l'accepter dans la famille. C'est comme si il était responsable à mes yeux du divorce de mes parents.

-Très bonne idée. Comme cela vous pourrez discuter ensemble, dit ma mère gaiement.

Je capitule. De toute manière, ce n'est pas comme si j'avais le choix. J'ai toujours 17 ans, donc je suis encore MINEURE !

Charles se lève de table, embrasse ma mère et nous partons pour mon école. Il est 9h05. Nous vivons dans la banlieue de Paris. Mais pas trop loin du centre-ville, environ 30 minutes en voiture, dans lequel se trouve mon école d'architecture.

Je voulais devenir styliste, mais ma mère et la maman de Charles ne veulent pas. Déjà chez nous les noirs, si tes parents disent "a" tu dois faire "a". Donc le truc qui conciliait ma passion pour le dessin et les vœux de ma mère, c'était l'école d'architecture.

Durant le trajet, j'ai pris le soin de mettre mes écouteurs et j'ai fait semblant de dormir dans le but d'éviter toute discussion avec Charles. Arrivés devant l'école, je saute de sa voiture sans un mot, ni un regard vers lui. Je sais ce n'est pas polie. Bon je retourne dans sa direction.

-Pardon, je suis un peu tendue. Merci de m'avoir emmenée et à ce soir. Je rentre en métro.

Il avait l'air content. Je dois faire des efforts, je sais et ma mère et moi en avons déjà parlé. Mais pour l'instant c'est le mieux que je puisse faire.

-Oui, évidemment. Bonne journée, me dit-il le sourire à la lèvre.

Je lui fais un bref sourire avant de rentrer dans l'école. Je regard ma montre. Il est 9h50. Merde, mon premier cours doit être fini. Je devrais me dépêcher. Mais évidemment, comme je n'ai pas le sens d'orientation, je cherche pendant 15 minutes la salle. Quand quelqu'un m'indique finalement, je cogne à la porte, avant d'entrer dans la classe. Je suis devant environ une trentaine de personnes et ils ont tous les yeux fixés sur moi. Je déglutis péniblement. J'aimerais tellement me transformer en petite souris, quand j'entends une voix grave, m'interpeller dans mon dos.

-Quand on est en retard, on se dépêche mademoiselle. Merde, ça sent les ennuis.

Je me retourne pour tomber sur le torse d'un homme. Comme il fait 2 bonnes tailles de plus que moi, je suis obligée de lever les yeux pour pourvoir regarder son visage. Il est à tomber à la renverse.

-Pouvez-vous arrêter de me reluquer de cette manière et bien allez-vous assoir ?

Un ton froid et glacial, me ramène à la réalité. Évidemment toute la classe, se met à rire. Je rougis, bon pas vraiment. Mais en suis quand même honteuse. Je me dépêche de m'asseoir à une place libre au premier rang. Il monte sur son estrade. Mais qu'est-ce qu'il est beau. Je n'ai jamais vu d'aussi beau professeur de toute ma vie. Il sort de son cartable, une fiche et attrape le marqueur sur son bureau.

-Je m'appelle Scott Westmoor. Il écrit au tableau son nom. Son ton est tellement envoûtant. Mais évidemment pour vous, je serais Monsieur Westmoor. Je serais votre prof de maths durant votre cursus. Il balaye la classe du regard et fige son regard sur moi. Une dernière chose, je n'accepterais plus aucun retard ! Plus aucun ! Ai-je bien été clair, mademoiselle ? Je baisse la tête, en murmurant un petit oui. Et cela vaut également pour vous tous, dit-il en balayant la classe de son regard de glace. Nous commencerons par le programme de l'année. Et si nous avons du temps, nous commencerons directement le cours.

L'heure passe rapidement, en fait c'était deux heures. J'entends à peine ce qu'il dit, tellement sa voix me transporte. La sonnerie retentit. Tout le monde ramasse ses affaires et commence à sortir. Je m'apprête également à sortir, quand il m'interpelle.

-Mademoiselle Clara, une seconde je vous prie. Il range ses affaires dans son cartable, pendant que la classe se vide. Il se place devant moi et soulève mon menton pour que nos regards se croisent. Son regard de glace m'embrase. Je déglutis péniblement. Ensuite, il me chuchote aux creux des oreilles : Je vous ai demandé de rester pour vous dire que la prochaine fois que vous serez en retard, je m'occuperais de votre cas personnellement. Il sort de la classe me laissant planter dedans comme une idiote.

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