La douce évasion de l'épouse de substitution

La douce évasion de l'épouse de substitution

Gavin

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Ce mariage arrangé durait depuis trois ans. À la veille du retour de sa sœur jumelle, Ambre, Camille Moreau reçut un appel de sa mère. « Ambre rentre demain. Kilian Rochefort est le fiancé de ta sœur. Tu as usurpé la place de Madame Rochefort pendant trois ans. Il est temps de la lui rendre. » Camille, musicienne indépendante talentueuse mais méconnue, avait rangé sa guitare, dissimulé sa véritable identité et était devenue « Ambre » pour sauver la maison de disques de sa famille. Elle avait épousé un Rochefort, devenant la remplaçante d'une remplaçante. La vie au domaine des Rochefort n'était pas un conte de fées. Kilian était froid, distant, obsédé par son premier amour, Inès Vauthier. Camille jouait son rôle à la perfection, supportant son indifférence et les manipulations incessantes d'Inès. Elle fut jetée dans un lac glacé, abandonnée à une mort certaine en pleine mer, et accusée de crimes qu'elle n'avait pas commis. Elle était un fantôme dans sa propre famille, un outil qu'on utilise et qu'on jette. Ses parents l'avaient abandonnée depuis l'enfance, elle avait toujours été le fardeau dont personne ne voulait. « Je ne t'ai jamais aimé, Kilian. Pas une seule seconde. » Elle lui tourna le dos, le laissant seul face aux conséquences de sa cruauté. Elle trouva sa liberté, son bonheur, son foyer, auprès d'un homme qui l'aimait et la respectait pour ce qu'elle était vraiment.

Chapitre 1

Ce mariage arrangé durait depuis trois ans. À la veille du retour de sa sœur jumelle, Ambre, Camille Moreau reçut un appel de sa mère.

« Ambre rentre demain. Kilian Rochefort est le fiancé de ta sœur. Tu as usurpé la place de Madame Rochefort pendant trois ans. Il est temps de la lui rendre. »

Camille, musicienne indépendante talentueuse mais méconnue, avait rangé sa guitare, dissimulé sa véritable identité et était devenue « Ambre » pour sauver la maison de disques de sa famille. Elle avait épousé un Rochefort, devenant la remplaçante d'une remplaçante.

La vie au domaine des Rochefort n'était pas un conte de fées. Kilian était froid, distant, obsédé par son premier amour, Inès Vauthier. Camille jouait son rôle à la perfection, supportant son indifférence et les manipulations incessantes d'Inès. Elle fut jetée dans un lac glacé, abandonnée à une mort certaine en pleine mer, et accusée de crimes qu'elle n'avait pas commis.

Elle était un fantôme dans sa propre famille, un outil qu'on utilise et qu'on jette. Ses parents l'avaient abandonnée depuis l'enfance, elle avait toujours été le fardeau dont personne ne voulait.

« Je ne t'ai jamais aimé, Kilian. Pas une seule seconde. »

Elle lui tourna le dos, le laissant seul face aux conséquences de sa cruauté. Elle trouva sa liberté, son bonheur, son foyer, auprès d'un homme qui l'aimait et la respectait pour ce qu'elle était vraiment.

Chapitre 1

Ce mariage arrangé durait depuis trois ans.

À la veille du retour de sa sœur jumelle, Ambre Moreau, Camille Moreau reçut un appel de sa mère.

« Camille, Ambre rentre demain. »

Assise au bord du lit, Camille répondit d'une voix calme : « Je sais. »

Sa mère, Mireille Moreau, marqua une pause, puis son ton devint tranchant. « Tu sais ce que ça signifie. Kilian Rochefort est le fiancé de ta sœur. Tu as usurpé la place de Madame Rochefort pendant trois ans. Il est temps de la lui rendre. »

« D'accord », répliqua Camille, la voix toujours aussi neutre.

Mireille fut surprise par sa docilité. Elle avait préparé un long discours. Maintenant, les mots restaient coincés dans sa gorge.

Après un instant de silence, la voix de Mireille s'adoucit légèrement, une tactique bien rodée. « Camille, je sais que tu en as bavé ces trois dernières années. Ton père et moi, on a tout vu. Écoute... Continue de te faire passer pour Ambre encore un mois. Juste un mois. Après ça, on te donnera une somme colossale. De quoi te mettre à l'abri pour le restant de tes jours. »

Une somme colossale.

L'indépendance financière.

Les mots résonnaient aux oreilles de Camille, mais son cœur restait de marbre. C'était comme si elle écoutait l'histoire de quelqu'un d'autre.

« D'accord », répéta-t-elle.

Mireille raccrocha, satisfaite.

La chambre retomba dans le silence. Camille observa son reflet dans la fenêtre assombrie. Elle y vit un visage pâle et amaigri, des yeux sans lumière, comme un étang d'eau morte.

Trois ans. Une éternité.

Trois ans plus tôt, la maison de disques de la famille Moreau était au bord de la faillite. Pour sauver l'entreprise, ses parents avaient arrangé un mariage, unissant sa magnifique et rebelle sœur jumelle, Ambre, au magnat de la tech, Kilian Rochefort.

L'investissement de la famille Rochefort était leur seule planche de salut.

Mais le jour des fiançailles, Ambre s'était enfuie. Elle avait laissé un simple mot, expliquant qu'elle partait chercher sa propre liberté, son bonheur, et qu'elle ne pouvait pas épouser un homme qu'elle n'aimait pas.

Alors que les Rochefort étaient sur le point d'arriver, la panique s'était emparée de la famille Moreau. Dans leur désespoir, ses parents s'étaient tournés vers elle, la jumelle identique d'Ambre.

« Camille, tu dois nous aider. Toi et Ambre, vous êtes des copies conformes. Personne ne s'en rendra compte », l'avait suppliée son père.

Sa mère l'avait menacée d'une voix glaciale : « Si la famille Moreau fait faillite, tu n'auras pas une belle vie non plus. N'oublie pas que les Rochefort ne sont pas des gens qu'on peut se permettre de contrarier. »

Alors Camille, la musicienne indépendante talentueuse mais méconnue, avait rangé sa guitare, dissimulé sa véritable identité, et était devenue « Ambre ».

Elle avait épousé un Rochefort.

Kilian Rochefort était un nom qui faisait la une des magazines financiers. Une légende dans le monde de la tech, un homme au sommet de la richesse et du pouvoir.

Mais c'était aussi un homme au cœur de pierre.

Il avait un premier amour, une architecte de renom nommée Inès Vauthier, qu'il n'arrivait pas à oublier. La rumeur disait qu'il n'avait accepté ce mariage avec les Moreau que parce que les yeux d'Ambre ressemblaient à ceux d'Inès.

Camille était devenue la remplaçante d'une remplaçante.

La vie au domaine des Rochefort n'était pas un conte de fées. Kilian était froid et distant. Il rentrait rarement, et quand il était là, il la traitait comme si elle était invisible.

Il passait des heures sur le balcon, le regard perdu sur une photo d'Inès sur son téléphone. Il ne l'avait jamais touchée, pas une seule fois. Leur chambre conjugale se résumait à deux pièces séparées.

Aux yeux des domestiques, elle, « Ambre Moreau », était une vaste blague. Madame Rochefort, incapable de retenir le cœur de son mari.

Camille s'en moquait. Elle jouait son rôle avec application, s'efforçant d'être une bonne épouse.

Elle avait appris ses habitudes, ses goûts, ses aversions. Sachant son estomac fragile, elle avait appris à cuisiner des soupes réconfortantes. Sachant qu'il détestait les parfums d'ambiance chimiques, elle avait appris à composer ses propres huiles essentielles.

Tout ça, uniquement pour préserver la paix fragile de leur mariage factice.

De l'extérieur, on ne voyait que la glamour Madame Rochefort, on l'enviait d'avoir épousé un homme si riche. On disait qu'elle aimait Kilian à la folie, prête à tout pour lui.

Seule Camille savait que tout n'était que comédie.

Avec le temps, l'attitude de Kilian avait semblé s'adoucir. Il avait commencé à rentrer plus souvent. Parfois, quand il travaillait tard dans son bureau, il l'autorisait à lui apporter un café. Il lui arrivait même, de temps en temps, de la regarder avec une expression complexe dans les yeux.

Camille avait presque cru y voir une lueur d'espoir.

Mais Inès Vauthier était revenue.

Un simple coup de fil d'Inès, et Kilian laissait tout tomber pour se précipiter à ses côtés, abandonnant Camille dans l'immense demeure vide.

La brève chaleur qu'il lui avait montrée s'était évanouie sans laisser de trace, comme si elle n'avait jamais existé.

Camille restait calme. Elle connaissait sa place.

Elle n'était qu'une doublure, attendant la fin du contrat.

Ses parents l'avaient abandonnée depuis l'enfance. Elle et Ambre étaient jumelles, mais leurs destins étaient aux antipodes. Ambre était la prunelle de leurs yeux, tandis que Camille était le fardeau dont personne ne voulait.

Très jeune, ses parents l'avaient envoyée dans un pensionnat lointain, ne la ramenant que pour les vacances. Même alors, ils la traitaient avec indifférence. Tout leur amour et leur attention étaient pour Ambre.

Camille y était habituée. Elle n'avait jamais rien attendu de sa famille.

Plus qu'un mois.

Un mois, et elle serait libre. Elle pourrait prendre l'argent et partir loin, trouver une petite ville et continuer sa musique.

C'était la seule chose qui la faisait tenir.

Le téléphone sur la table de chevet sonna de nouveau. C'était Kilian.

« Inès ne se sent pas bien. Elle veut le velouté du restaurant de Vaulx-en-Velin. Va le chercher et apporte-le à la clinique. » Sa voix était froide, un ordre qui n'admettait aucune négociation.

Camille comprit immédiatement. Inès lui cherchait encore des noises.

Il était tard, et dehors, une tempête faisait rage. Vaulx-en-Velin était à l'autre bout de la ville.

« D'accord », répondit-elle doucement.

Le vent hurlait, et la pluie s'abattait violemment contre les fenêtres.

Camille n'avait pas de chauffeur. Depuis le retour d'Inès, Kilian avait interdit aux chauffeurs de la servir. Elle enfila un manteau et sortit affronter la tempête.

Elle n'avait pas de parapluie. Elle courut sous la pluie battante, son corps frêle secoué de frissons.

La pluie brouillait sa vision. Elle glissa et tomba lourdement. Son genou heurta le bitume dans un bruit sourd.

Une douleur fulgurante lui traversa la jambe, mais elle serra les dents, se releva et continua de courir.

Elle devait avoir ce velouté.

Une heure plus tard, elle arriva enfin à la clinique, trempée et débraillée. Elle se présenta juste à temps devant la suite VIP d'Inès.

Elle n'entra pas tout de suite. Par l'entrebâillement de la porte, elle entendit la voix douce et plaintive d'Inès.

« Kilian, tu crois qu'Ambre va être en colère ? Je lui ai demandé d'aller chercher un velouté si tard... »

La voix de Kilian, d'habitude si froide, était étonnamment douce. « N'y pense pas. Ce n'est qu'une doublure. Le moment venu, je divorcerai pour t'épouser. »

« La place de Madame Rochefort t'a toujours été réservée. »

Une doublure.

Ces mots, prononcés avec une telle désinvolture, confirmaient tout.

Debout devant la porte, Camille sentit son cœur étrangement calme. Pas de douleur, pas de colère. Juste un sentiment de libération.

Elle poussa la porte et entra.

Kilian et Inès la regardèrent. Ses cheveux mouillés étaient collés à son visage, ses vêtements dégoulinaient, son teint était blafard. Elle était dans un état lamentable.

« Kilian, » dit Inès, la voix empreinte de surprise, « pourquoi est-elle si trempée ? »

Kilian fronça les sourcils, une lueur indéchiffrable dans le regard. « Tu es sortie sous la pluie ? »

« Tu m'as dit d'acheter un velouté », dit Camille en posant le récipient sur la table. Elle ne mentionna ni sa chute, ni la douleur à son genou.

Kilian lui jeta une serviette. « Essuie-toi. Ne va pas attraper froid. »

Camille prit la serviette et s'essuya docilement le visage.

Inès lui adressa un faible sourire. « Merci, Ambre. Désolée de t'avoir dérangée. »

Camille ne la regarda pas. Elle voulait juste partir.

Elle se tourna pour s'en aller, mais Kilian la retint. « Je vais demander au chauffeur de te ramener. »

« Ce n'est pas la peine », dit Camille d'une voix faible.

Elle sortit de la chambre et se dirigea vers les toilettes. Elle nettoya la plaie de son genou et enfila des vêtements propres qu'elle gardait dans un casier à la clinique pour ce genre d'urgence.

La douleur dans son genou était vive, mais son cœur éprouvait une étrange paix.

Plus qu'un mois. La liberté était si proche.

Elle sortait à peine des toilettes quand Kilian lui agrippa le bras, sa poigne comme un étau de fer.

« Où étais-tu passée ? » Son visage était sombre.

Camille était confuse. « Je... »

Avant qu'elle ne puisse finir, il la traîna vers la chambre d'Inès. Il ouvrit la porte d'un coup de pied.

Puis, il la poussa violemment.

Elle vacilla, son genou blessé céda. Elle s'effondra sur le sol. Sa tête heurta le coin de la table dans un craquement sinistre.

Le monde se mit à tourner. Une douleur explosa derrière ses yeux.

« Kilian... qu'est-ce que tu fais ? » haleta-t-elle, un filet de sang coulant sur son front.

Il la regarda de haut, les yeux emplis d'une froideur terrifiante.

« Ambre Moreau », cracha-t-il, la voix suintant le dégoût. « Tu oses t'en prendre à Inès ? »

« Quoi ? » Camille était abasourdie.

« Inès est tombée. Elle a dit que tu l'avais poussée. » Sa voix était un grondement sourd. Il s'accroupit, lui saisit le menton, la forçant à le regarder. « Tu es si douée pour faire semblant. Si patiente. J'ai failli te croire. Mais tu montres enfin ton vrai visage, n'est-ce pas ? »

Faire semblant ?

Camille faillit éclater de rire.

Il pensait que sa tolérance et son obéissance n'étaient qu'une comédie pour gagner son affection.

Quelle ironie.

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