L'amour rend aveugle dit-on souvent. Les pleurs de mon enfant, Ćuvre originale et tirĂ©e de faits rĂ©els en partie vous amĂšne au cĆur de la vie des parents et de leur enfant. Suite Ă une rencontre amoureuse, l'actrice principale se donne et tombe enceinte. Des lors, son chemin sera semĂ© d'embĂ»ches. Elle devra se battre contre des personnes proches d'elle pour accĂ©der Ă un amour perdu. Sauver son sang et prouver son innocence.
LES PLEURS DE MON ENFANT
PARTIE 1
Auteure : Les Ă©crits de WBS
Il est quinze heures dans la commune de Yopougon Ă Abidjan. C'est dans cette commune surnommĂ©e citĂ© de la joie que vivent Awa, ses frĂšres et sĆurs ainsi que ces parents. Famille heureuse par apparence
Awa est la deuxiÚme de ses parents. Jeune, belle et ambitieuse elle a l'avenir devant elle. Cependant, il s'agit d'une famille trÚs modeste alors, elle est dans l'obligation d'aider sa mÚre au marché. Son pÚre se bat avec des petits boulots par si, par là .
Sa grande sĆur Karidja a dix-neuf ans et va bientĂŽt aller en mariage. Son petit frĂšre Adama vit le plus souvent chez sa tante par manque de moyens de ses parents.
Kouadio le pĂšre de ceux-ci est trĂšs sĂ©vĂšre. C'est un homme fier qui prĂȘte beaucoup attention Ă ce que son entourage raconte.
Kouadio rejoint souvent ses amis comme tous les dimanches Ă quinze heures Ă Niangon autour d'une table.
Kouadio : mais, elle va nous servir notre porc Ă quelle heure ?
Seydou : tchiéee ! mon frÚre ça arrive tu sais bien qu'à cette heure nous sommes toujours nombreux
Kouadio : aïe mon frÚre ! en tout cas quand il y a déjà Tchapalo (biÚre traditionnelle autochtone fabriquée en Afrique de l'Ouest) tout va bien
Seydou : sinon on viendra boire un verre avant le mariage de ta fille hein
Konan : hum toi lĂ tu n'oublies rien dhĂš
Kouadio : elle va enfin quitter la maison. Ah notre porc est lĂ . Tu as mis piment et moutarde comme d'habitude
Sita : on ne change pas l'Ă©quipe qui gagne
Ils commencÚrent à manger. Kouadio discutait avec ses amis comme d'habitude jusqu'à la soirée.
A LA MAISON
Mariame la mÚre des trois enfants préparaient avec ses filles.
Mariame : il faut bien tourner ça Karidja. Tu as deux mains pourquoi ? C'est comme ça que tu feras dans ton mariage
Karidja : mais maman je tourne
Mariame : réponds encore c'est avec ta bouche que je vais tourner ça
Karidja : eh maman !
Mariame : tu ouvres encore ? Awa, criait-elle.
Awa : oui maman
Mariame : va écraser ça
Awa : d'accord maman
Awa obĂ©issait au doigt et Ă l'Ćil. Quand elles finissaient souvent la cuisine, les deux sĆurs discutaient souvent dans leur chambre.
Karidja : qui t'a donné ce téléphone ?
Awa : chut ne parle pas fort
Karidja : dis-moi, en chuchotant.
Awa : c'est Moussa
Karidja : maman a dit qu'elle ne veut plus entendre parler de lui
Awa : oui mais elle ne sait pas
Karidja : tu sais que si quelque chose arrive elle ne pourra pas te défendre fasse à papa
Awa : n'exagĂšre pas
Karidja : de plus ils veulent manger une bonne dote
Awa : je vais me marier avec celui que je vais aimer
Karidja : auras-tu le choix ?
Awa : oui
Karidja : on verra. Je te rappelle que moi je vais en mariage bientĂŽt
Awa : mais ils nous ont accouchés pourquoi ? Si c'est pour vivre dans la misÚre et nous arranger des mariages
Karidja : je ne sais pas. Mais ils veulent le meilleur pour nous. Toi tu as mĂȘme de la chance tu vas Ă l'Ă©cole
Awa : Karidja tu es triste ?
Karidja : non mon mari vient d'une bonne famille et la vie sera meilleure pour papa et maman
Awa : c'est tout ? Tu l'aimes ?
Karidja : maintenant qu'on a appris à se connaßtre je l'apprécie énormément
Awa : pourquoi ne pas t'enfuir ?
Karidja : tu veux que papa me tue ? De plus je vais m'enfuir pour aller oĂč ?
Awa : oĂč tu ne seras pas forcĂ©e Ă agir de la sorte
Karidja : je vais apprendre Ă aimer mon mari
Awa : tu crois ?
Karidja : oui en plus il me fait du charme et ne me laisse pas indifférente
Awa : je te souhaite d'ĂȘtre heureuse. Tu pourras toujours compter sur moi
Karidja : je ne serais plus lĂ pour te conseiller. Fais attention avec ce Moussa
Awa : ne t'inquiĂšte pas
Les deux sĆurs Ă©taient trĂšs proches. Comme les doigts de la main. Karidja n'avait pas la chance de s'instruire, d'aller Ă l'Ă©cole. Elle avait Ă©tĂ© formĂ©e pour ĂȘtre une bonne femme au foyer. L'homme qu'elle allait Ă©pouser dans quelques ours venait d'une famille riche. Celui-ci avait vingt-cinq ans. Il avait toujours apprĂ©ciĂ© Karidja et l'arrangement du mariage avec les parents de celle-ci ne fĂ»t pas difficile.
Venant d'une famille assez influente il a juste fallu proposer une bonne dote. Les parents de Karidja avaient sautĂ© sur l'occasion. Son pĂšre aimait quand on parlait de lui en bien et se dire qu'il allait dĂ©sormais ĂȘtre liĂ© Ă une telle famille n'Ă©tait qu'une occasion en or.
Pour Awa, ils visaient mieux. C'est pourquoi ils finançaient ses Ă©tudes. Mais, elle n'Ă©tait pas comme sa sĆur. Quand elle avait une idĂ©e en tĂȘte, elle allait jusqu'au bout. De plus, elle Ă©tait amoureuse de Moussa. Un jeune garçon de son lycĂ©e.
LE SOIR
Kouadio : bon Mariame demain mes amis seront lĂ pour un bon verre Ă l'honneur de ta fille Karidja
Mariame : tu sais que je travaille demain au marché
Kouadio : les filles t'aideront pour la cuisine. Demain l'aprĂšs midi tout doit ĂȘtre prĂȘt
Kouadio Ă©tait un mari et un pĂšre exigeant. Seule Mariame s'occupait de l'Ă©ducation des enfants. Il travaillait Ă temps partiel oĂč il pouvait trouver du job. Mais, il ne ratait aucune occasion pour sortir avec ses amis et boire.
C'est lui qui décidait de tout dans la maison. Sa femme et les enfants n'avaient qu'une mission, exécuter.
Kouadio : on mange quoi ce soir ?
Karidja : avec maman on a fait de l'attiéké avec poisson frit
Kouadio : tiens-toi bien. Et parle bien ne va pas me souiller dans ta belle-famille
Karidja : désolé papa
Kouadio : et ferme ça. C'est comme ça que ta mÚre t'apprend
Mariame : bon allez chauffer ce qu'il y a dans la marmite on va manger
Kouadio alluma la télévision sur la chaßne nationale afin de regarder le journal.
C'était un article sur les enfants désobéissants. Il profita de l'occasion pour dire tout ce qu'il en pense.
Kouadio : je ne comprends pas comment un enfant de quinze ans peut avoir un téléphone. Toutes ces technologies détournement les enfants surtout les filles
Quand Awa avait entendu cela, elle fixa sa sĆur dans les yeux et elle avait le cĆur qui battait mille Ă l'heure.
Elles posaient le plat de leurs parents et se précipitÚrent à la cuisine.
Kouadio : quand on les parle, ils n'Ă©coutent jamais ils savent mieux que nous
Mariame : mais les générations changent
Kouadio : elles changent en mal
Mariame : tu sais, un téléphone n'est pas forcément signe d'une mauvaise éducation
Kouadio : si c'est un signe. En tout cas, de mon vivant, aucun de mes enfants n'aura un téléphone à cet ùge
Awa qui mangeait Ă la cuisine avec sa sĆur se sentait mal. Elle chercha Ă avaler sa boule d'attiĂ©kĂ© qui Ă©tait callĂ© Ă la gorge et elle s'Ă©touffa
Elle toussait
Karidja : prends de l'eau
Awa : merci, avec les yeux rouges et remplis de larmes.
Karidja : ça va mieux ?
Awa : oui, en toussant.
Karidja : tu as entendu papa
Awa : il exagĂšre
Karidja : si tu ne veux pas d'ennuis Ă©vite ce Moussa
Awa : j'ai déjà la boule au ventre
Quand elles avaient fini, elles débarrassÚrent.
Le lendemain comme prévu, Mariame avait cuisiné avec sa fille Karidja.
Awa Ă©tait Ă l'Ă©cole.
Moussa : Awa aujourd'hui tu es jolie la mort seulement
Awa : hum toi aussi c'est ça tu veux me flatter
Moussa : je ne te flatte pas c'est la vérité
Awa : tu veux quoi encore
Il posa la main sur sa tĂȘte
Moussa : mon invitation de l'autre jour lĂ
Awa : il faut que j'arrive Ă m'Ă©clipser de la maison
Moussa : mais dis que tu vas Ă©tudier
Awa : je n'avais pas pensé à ça
Moussa : viens je serais seul Ă la maison
Awa : hum Moussa
Moussa : mais c'est vrai. Mes parents vont à une réunion
Awa : bon je te dirai ça par message je retourne en classe
Awa n'avait que seize ans. Elle Ă©tait avec moussa depuis dĂ©jĂ un an et elle avait cachĂ© cela Ă sa famille. MalgrĂ© les conseils de sa grande sĆur, elle restait avec lui. Comme on le dit souvent, l'amour rend aveugle. Elle Ă©tait vraiment aveuglĂ©e par lui, sa beautĂ© et ses cadeaux pour elle.
Une fois Ă la maison, elle aidait sa mĂšre et sa sĆur pour finir la cuisine. Comme prĂ©vu son pĂšre Ă©tait lĂ avec ses amis.
Son pĂšre avait pour habitude de se prendre la tĂȘte quand il y avait une telle occasion chez lui. A prĂ©sent, il voulait montrer Ă tous que sa fille allait Ă©pouser un homme riche. La seule raison pour laquelle ces amis connaissant Awa, c'est parce qu'elle rĂ©ussit bien Ă l'Ă©cole.
Son pĂšre ne voulait en aucun cas ĂȘtre la source de moqueries.
Il Ă©tait prĂȘt Ă tout pour toujours avoir une image propre aux yeux de toutes les personnes qui l'entourent.
Sa femme cuisinait trÚs bien et il ne manquait jamais d'occasion pour le montrer aux autres hommes. Pendant tout le repas Mariame et ses filles étaient restées à la cuisine. Il n'y avait que son jeune fils qui partageait le repas des hommes.
A SUIVRE
Chapitre 1 Les pleurs de mon enfant : chapitre 1
18/11/2021
Chapitre 2 Les pleurs de mon enfant : chapitre 2
18/11/2021
Chapitre 3 Les pleurs de mon enfant : chapitre 3
18/11/2021
Chapitre 4 Les pleurs de mon enfants : chapitre 4
18/11/2021
Chapitre 5 Les pleurs de mon enfant : chapitre 5
18/11/2021
Chapitre 6 Les pleurs de mon enfant : chapitre 6
20/11/2021
Chapitre 7 Les pleurs de mon enfant : chapitre 7
22/11/2021
Chapitre 8 Les pleurs de mon enfant : chapitre 8
23/11/2021
Chapitre 9 Les pleurs de mon enfant : chapitre 9
24/11/2021
Chapitre 10 Les mon enfant : chapitre 10
25/11/2021
Chapitre 11 Les pleurs de mon enfant : chapitre 11
26/11/2021
Chapitre 12 Les pleurs de mon enfant partie 12
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Chapitre 13 Les pleurs de mon enfant
04/01/2022
Chapitre 14 Les pleurs de mon enfant partie 14
04/01/2022
Chapitre 15 Partie 15
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Chapitre 16 Partie 16
04/01/2022
Chapitre 17 Partie 17
04/01/2022
Chapitre 18 Partie 18
04/01/2022
Chapitre 19 Partie 19
04/01/2022
Chapitre 20 Partie 20
04/01/2022
Chapitre 21 Partie 21
04/01/2022
Chapitre 22 Partie 22
04/01/2022
Chapitre 23 Partie 23
04/01/2022