Pour Adèle Dubois, l' amour avait le goût amer d' un mensonge, celui qu' elle portait seule depuis trois ans pour sauver l' homme qu' elle aimait, Antoine Lefevre. Une rumeur malveillante s' est propagée, accusant Chloé Martin, l' amie d' enfance d' Antoine, de s' être immiscée dans leur couple. Puis, des photos d' Antoine et Chloé, souriants, bras dessus bras dessous le jour de l' anniversaire d' Antoine - jour où Adèle l' avait attendu seule pendant des heures - ont éclaté au grand jour. L' entreprise entière accusa Chloé, et Adèle, assaillie, n' eut pas le temps de réagir avant que la porte de son bureau n' explose. Chloé, le visage déformé par la rage, la gifla de toutes ses forces, hurlant : « Adèle Dubois, c' est toi qui as fait ça ? » Adèle, la joue en feu, fut incapable de répondre. C' est alors qu' Antoine, alerté par le bruit, fit irruption. La fureur de Chloé vira à une détresse infinie quand elle se jeta dans ses bras, les larmes coulant à flots. Antoine, portant Chloé, posa son regard sur la joue rouge et enflée d' Adèle. « Ça fait mal ? » demanda-t-il, sa voix basse évoquant un espoir fugace. « Oui. » Mais sa main, au lieu de la caresser, pressa brutalement sa joue blessée. « Ça fait mal, pourquoi n' apprends-tu pas la leçon ? Je t' ai expliqué un million de fois que Chloé est comme ma sœur, elle est juste une voisine avec qui j' ai grandi. Pourquoi tu t' obstines à faire des choses pareilles par jalousie ? Il y a trois ans, tu lui as déjà fait tellement de mal, ça ne te suffit pas ? » Les mots d' Antoine transperçaient Adèle. Elle avait menti trois ans auparavant, s' étant prétendu enceinte pour l' épouser, le seul moyen de le sauver de sa maladie rare via sa famille. Ce mensonge, Antoine l' avait cru, ignorant qu' elle avait sciemment porté le blâme pour cet "enlèvement" qui, dans son esprit, avait empêché Antoine d' être là pour Chloé la nuit où elle fut agressée, selon le récit concocté par Chloé. Mais la vérité était autre, plus sombre. « Papa... sauve-moi... » fut son ultime murmure, avant de s' évanouir dans une mare de sang, l' écho des mots d' Antoine – « Ta mort sera une expiation pour Chloé ! » – résonnant encore en elle.
Pour Adèle Dubois, l' amour avait le goût amer d' un mensonge, celui qu' elle portait seule depuis trois ans pour sauver l' homme qu' elle aimait, Antoine Lefevre. Une rumeur malveillante s' est propagée, accusant Chloé Martin, l' amie d' enfance d' Antoine, de s' être immiscée dans leur couple. Puis, des photos d' Antoine et Chloé, souriants, bras dessus bras dessous le jour de l' anniversaire d' Antoine - jour où Adèle l' avait attendu seule pendant des heures - ont éclaté au grand jour.
L' entreprise entière accusa Chloé, et Adèle, assaillie, n' eut pas le temps de réagir avant que la porte de son bureau n' explose. Chloé, le visage déformé par la rage, la gifla de toutes ses forces, hurlant :
« Adèle Dubois, c' est toi qui as fait ça ? »
Adèle, la joue en feu, fut incapable de répondre. C' est alors qu' Antoine, alerté par le bruit, fit irruption. La fureur de Chloé vira à une détresse infinie quand elle se jeta dans ses bras, les larmes coulant à flots. Antoine, portant Chloé, posa son regard sur la joue rouge et enflée d' Adèle.
« Ça fait mal ? » demanda-t-il, sa voix basse évoquant un espoir fugace.
« Oui. »
Mais sa main, au lieu de la caresser, pressa brutalement sa joue blessée.
« Ça fait mal, pourquoi n' apprends-tu pas la leçon ? Je t' ai expliqué un million de fois que Chloé est comme ma sœur, elle est juste une voisine avec qui j' ai grandi. Pourquoi tu t' obstines à faire des choses pareilles par jalousie ? Il y a trois ans, tu lui as déjà fait tellement de mal, ça ne te suffit pas ? »
Les mots d' Antoine transperçaient Adèle. Elle avait menti trois ans auparavant, s' étant prétendu enceinte pour l' épouser, le seul moyen de le sauver de sa maladie rare via sa famille. Ce mensonge, Antoine l' avait cru, ignorant qu' elle avait sciemment porté le blâme pour cet "enlèvement" qui, dans son esprit, avait empêché Antoine d' être là pour Chloé la nuit où elle fut agressée, selon le récit concocté par Chloé.
Mais la vérité était autre, plus sombre. « Papa... sauve-moi... » fut son ultime murmure, avant de s' évanouir dans une mare de sang, l' écho des mots d' Antoine – « Ta mort sera une expiation pour Chloé ! » – résonnant encore en elle.
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