J' étais là, représentant de mon entreprise lors d' un événement caritatif, serrant des mains et souriant poliment. Ma femme, Sophie, ma Sophie, était censée être en voyage d' affaires à Lyon. C' est du moins ce qu' elle m' avait dit. Jusqu' à ce que je la voie, de dos, dans cette même maison de retraite, sa silhouette et ses cheveux blonds, si reconnaissables, me glaçant le sang. Elle s' est retournée, mon cœur s' est arrêté : c' était elle, en tenue d' aide-soignante, niant me connaître devant mes collègues et prétendant s' appeler Julie. Le directeur la louait comme "un ange", "la belle-fille de Madame Bernard", une femme que je ne connaissais pas. Sous les yeux de tous, elle m' a tiré à l' écart, murmurant : « Jean-Luc, arrête, tu vas faire un scandale. Je t' expliquerai tout à la maison. » Le lendemain, de retour à la maison de retraite pour des explications, elle m' a accusé d' être "instable", incitant la directrice à appeler la police et me faisant passer pour l' agresseur. Mon patron, alerté, m' a mis à pied, détruisant ma carrière. Alors qu' elle simulait larmes et remords, m' expliquant qu' elle "jouait un rôle" pour "une vieille dame qui lui rappelait sa mère", j' ai voulu la croire. Mais le soulagement a fait place à l' horreur : non seulement la plainte n' avait pas été retirée, entraînant mon licenciement définitif, mais elle est rentrée avec une liasse de billets, parlant d' un "héritage inattendu" de Madame Bernard, et des cigarettes masculines inconnues dans son sac. Je me sentais stupide, trahi, et une rage froide commençait à m' envahir. J' ai fait semblant de sombrer dans l' ivresse du champagne qu' elle me servait, pour la piéger, pour enfin découvrir la vérité. Son téléphone oublié, un message d' « Antoine » : « J' arrive. Soit prête. J' ai pris les cigarettes que tu aimes. » Mon ancien rival, son amour de jeunesse, et la maison de retraite, nid de leur trahison. La "Madame Bernard" n' était autre que la mère d' Antoine : voilà leur plan machiavélique. Mais alors que j' appelais la police, une pensée bien plus sombre a germé, concernant l' accident de mon père.
J' étais là, représentant de mon entreprise lors d' un événement caritatif, serrant des mains et souriant poliment.
Ma femme, Sophie, ma Sophie, était censée être en voyage d' affaires à Lyon. C' est du moins ce qu' elle m' avait dit.
Jusqu' à ce que je la voie, de dos, dans cette même maison de retraite, sa silhouette et ses cheveux blonds, si reconnaissables, me glaçant le sang.
Elle s' est retournée, mon cœur s' est arrêté : c' était elle, en tenue d' aide-soignante, niant me connaître devant mes collègues et prétendant s' appeler Julie.
Le directeur la louait comme "un ange", "la belle-fille de Madame Bernard", une femme que je ne connaissais pas.
Sous les yeux de tous, elle m' a tiré à l' écart, murmurant : « Jean-Luc, arrête, tu vas faire un scandale. Je t' expliquerai tout à la maison. »
Le lendemain, de retour à la maison de retraite pour des explications, elle m' a accusé d' être "instable", incitant la directrice à appeler la police et me faisant passer pour l' agresseur.
Mon patron, alerté, m' a mis à pied, détruisant ma carrière.
Alors qu' elle simulait larmes et remords, m' expliquant qu' elle "jouait un rôle" pour "une vieille dame qui lui rappelait sa mère", j' ai voulu la croire.
Mais le soulagement a fait place à l' horreur : non seulement la plainte n' avait pas été retirée, entraînant mon licenciement définitif, mais elle est rentrée avec une liasse de billets, parlant d' un "héritage inattendu" de Madame Bernard, et des cigarettes masculines inconnues dans son sac.
Je me sentais stupide, trahi, et une rage froide commençait à m' envahir.
J' ai fait semblant de sombrer dans l' ivresse du champagne qu' elle me servait, pour la piéger, pour enfin découvrir la vérité.
Son téléphone oublié, un message d' « Antoine » : « J' arrive. Soit prête. J' ai pris les cigarettes que tu aimes. »
Mon ancien rival, son amour de jeunesse, et la maison de retraite, nid de leur trahison.
La "Madame Bernard" n' était autre que la mère d' Antoine : voilà leur plan machiavélique.
Mais alors que j' appelais la police, une pensée bien plus sombre a germé, concernant l' accident de mon père.
Introduction
Ce jour16:04
Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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Chapitre 4
Ce jour16:04
Chapitre 5
Ce jour16:04
Chapitre 6
Ce jour16:04
Chapitre 7
Ce jour16:04
Chapitre 8
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Chapitre 9
Ce jour16:04
Chapitre 10
Ce jour16:04
Chapitre 11
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