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Destins Croisés, Âmes Brûlées

Destins Croisés, Âmes Brûlées

Gavin

5.0
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11
Chapitres

Ma sœur, Manon, m' a toujours volé mes petits amis, profitant de sa beauté et de son charme pour séduire quiconque croisait son chemin, même Julien, mon premier amour, qu' elle a raillé d' une nonchalance cruelle. Pourtant, c' est moi qui me suis agenouillée à ses côtés, implorant qu' elle fasse attention à sa santé, que ses mœurs légères ne lui coûtent pas cher, face à son sourire moqueur et ses yeux levés au ciel. Quelques mois plus tard, elle a été larguée par ce même Julien. Et notre mère, Madame Dubois, obsédée par la réputation et le statut social, lui a trouvé un bon parti : Antoine Leclerc, un riche héritier exigeant une épouse « pure ». La nuit de noces, le scandale a éclaté, l' absence de virginité de Manon était indéniable. De retour à la maison, Manon, le visage déformé par la haine, m' a crié dessus, furieuse. « C' est de ta faute ! Tu aurais dû me forcer ! Tu aurais dû m' empêcher de faire des bêtises ! Tu savais que ça finirait comme ça, tu l'as fait exprès ! Tu voulais que je sois humiliée ! » Elle s' est jetée sur moi, m' attrapant par les cheveux et me traînant vers une marmite d' eau bouillante. Mon visage a heurté l' eau, la douleur était inimaginable. Alors que ma peau brûlait, et que je hurlai, ma mère m' a regardée, pétrifiée ou indifférente, sans lever le petit doigt. Le visage triomphant de ma sœur fut la dernière chose que je vis avant que tout devienne noir. Je suis morte en la maudissant, emplie d' une haine pure et glaciale. Mais je me suis réveillée en sursaut, le souffle coupé, le cœur battant. J' étais dans mon lit, mon visage intact. Manon est entrée, radieuse, me rejouant la même scène, prononçant les mêmes mots que ce jour où tout avait basculé. Le calendrier affichait la même la date. J' étais revenue en arrière. Cette fois, la vengeance serait mienne.

Introduction

Ma sœur, Manon, m' a toujours volé mes petits amis, profitant de sa beauté et de son charme pour séduire quiconque croisait son chemin, même Julien, mon premier amour, qu' elle a raillé d' une nonchalance cruelle.

Pourtant, c' est moi qui me suis agenouillée à ses côtés, implorant qu' elle fasse attention à sa santé, que ses mœurs légères ne lui coûtent pas cher, face à son sourire moqueur et ses yeux levés au ciel.

Quelques mois plus tard, elle a été larguée par ce même Julien.

Et notre mère, Madame Dubois, obsédée par la réputation et le statut social, lui a trouvé un bon parti : Antoine Leclerc, un riche héritier exigeant une épouse « pure ».

La nuit de noces, le scandale a éclaté, l' absence de virginité de Manon était indéniable.

De retour à la maison, Manon, le visage déformé par la haine, m' a crié dessus, furieuse.

« C' est de ta faute ! Tu aurais dû me forcer ! Tu aurais dû m' empêcher de faire des bêtises ! Tu savais que ça finirait comme ça, tu l'as fait exprès ! Tu voulais que je sois humiliée ! »

Elle s' est jetée sur moi, m' attrapant par les cheveux et me traînant vers une marmite d' eau bouillante.

Mon visage a heurté l' eau, la douleur était inimaginable.

Alors que ma peau brûlait, et que je hurlai, ma mère m' a regardée, pétrifiée ou indifférente, sans lever le petit doigt.

Le visage triomphant de ma sœur fut la dernière chose que je vis avant que tout devienne noir.

Je suis morte en la maudissant, emplie d' une haine pure et glaciale.

Mais je me suis réveillée en sursaut, le souffle coupé, le cœur battant.

J' étais dans mon lit, mon visage intact.

Manon est entrée, radieuse, me rejouant la même scène, prononçant les mêmes mots que ce jour où tout avait basculé.

Le calendrier affichait la même la date.

J' étais revenue en arrière.

Cette fois, la vengeance serait mienne.

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Alexandre Dubois frottait le plan de travail en marbre, son sanctuaire de verre et d'acier, empli du parfum réconfortant d' un poulet rôti. Il était l' homme au foyer de Chloé, sa femme galeriste, un rôle qu' il avait accepté en mettant sa carrière d' architecte entre parenthèses, tout, toujours, pour elle. Son téléphone vibra : un message de Chloé glaça le sang dans ses veines, exigeant un Château Margaux 2015 à plus de 800 euros pour Antoine, l' artiste « branché » et omniprésent ami d' enfance. Malgré sa règle absurde de ne dépenser plus de 100 euros qu' avec son accord, la réponse fut cinglante : « C' est pour Antoine. C' est une dépense professionnelle. Achète-la. » Sur le chemin, sous une pluie battante, une voiture lui coupa la route, son scooter dérapa. Le monde bascula. Il se réveilla à l' hôpital, sa main droite, celle avec laquelle il dessinait, brisée. L' opération coûtait 3000 euros. Il appela Chloé, le cœur serré. « Le vin ? Il n' est pas cassé, j' espère ? » fut sa seule question. Puis, glacialement : « 3000 euros ? Tu plaisantes ? Je ne gagne pas de l' argent pour que tu me siphonne ! » Son opération fut retardée, laissant des séquelles permanentes. Quelques jours plus tard, il tomba sur un post Instagram d' Antoine, montrant une Patek Philippe de 50 000 euros, offerte par Chloé. Le cœur d' Alexandre devint un puits asséché, vidé de toute émotion. Alors qu' elle célébrait le Nouvel An avec Antoine, Alexandre assistait, impuissant, à un spectacle de drones payé par Chloé pour son « ami d' enfance » : « AIMER COMME AU PREMIER JOUR, SANS COMPTER Le PRIX. » Ces mots scintillaient pour Antoine, pas pour lui. « Bonne année, Alexandre, » murmura-t-il à son reflet, une solitude choisie l' envahissant. L' année qui commençait serait la sienne. Le lendemain, il décrocha son téléphone. « Marc ? C' est Alexandre. » Le chemin vers sa nouvelle vie venait de commencer.

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Je m'appelle Amélie Dubois, et il y a cinq ans, le jour de mon mariage, j'ai détruit la vie d'Antoine Lefevre. Devant tous nos invités, j'ai annulé nos noces, révélé ses secrets commerciaux à son rival, vidé nos comptes et disparu. Il m'a suppliée, à genoux sous la pluie, les yeux rougis par les larmes, mais j'étais impitoyable. Puis je lui ai jeté un dossier médical au visage, et d'une voix glaciale, je lui ai lancé : « J'ai avorté. Ne me dérange plus. » Je l'ai laissé là, un homme brisé. J'avais joué mon rôle de « méchante » à la perfection. Cinq ans plus tard, alors que je savourais ma liberté sur une plage idyllique, un écran translucide est apparu devant moi. Une voix mécanique a résonné dans ma tête : « Hôte, la relation des protagonistes est instable. Veuillez la réparer dans un délai d'un mois, sinon vous serez immédiatement éliminée. » Le « Système » ! Je pensais en avoir fini avec lui. C'était lui qui m'avait forcée à détruire Antoine, pour une « mission ». Antoine Lefevre et Chloé Martin, l'héroïne « officielle » de cette histoire. Je devais retourner à Paris et jouer les entremetteuses pour l'homme que j'avais brisé et qui me haïssait. L'élimination. Je savais ce que cela signifiait. Je n'avais pas le choix. En une seule soirée, j'ai réussi à aggraver la situation, provoquant Antoine et Chloé. Dans ma rage, j'ai déclaré que je reviendrais prendre ce à quoi je tenais. Puis, le Système m'a punie. Antoine, fou de douleur, m'a chassée de sa vie. Mais un cauchemar, cette fois, a mis le feu à sa demeure. J'ai cru ma fin venue dans les flammes, Chloé, l'héroïne, en voulait ma mort. Mais Antoine, cet homme que j'avais torturé, m'a sauvée. Il a succombé pour moi. J'ai cru le perdre à jamais. Puis, l'écran est apparu : « Ce monde est un livre, hôte Amélie Dubois. Vous êtes une transmigratrice. Le monde va être réinitialisé. » Je me suis réveillée dans un lit familier, son corps contre le mien. Il était là, vivant, sans aucun souvenir de la douleur que je lui avais infligée. Ses yeux brillaient d'un amour pur. « Ne me quitte jamais, d'accord ? » a-t-il murmuré. J'avais enfin ma liberté, ma deuxième chance. « Non, Antoine, » ai-je répondu, les larmes de soulagement coulant sur mes joues. « Je ne te quitterai plus jamais. »

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Le dîner de fiançailles devait être le couronnement de ma vie, une fusion parfaite entre deux dynasties parisiennes. Assise à la table d'honneur, Léa Dubois, la future Leclerc, je jouais mon rôle avec une perfection coutumière. Alexandre, l'héritier charismatique, s'apprêtait à officialiser notre union devant l'élite de la ville. Mais le silence se fit lourd, et son regard ne se posa pas sur moi. Il cherchait quelqu'un d'autre qui finirait par se révéler être Chloé Bernard, la discrète fille de notre ancienne gouvernante. Mon sourire se figea lorsque, d'une voix vibrant d'une émotion feinte, il déclara : « Ce soir, je veux vous présenter la femme de ma vie. » L'humiliation fut publique, brutale. Sous les yeux de tout Paris, Alexandre s'agenouilla devant Chloé, lui offrant non pas le saphir familial, mais une bague clinquante. Il la demanda en mariage, et elle accepta en larmes, me laissant devenir, en trente secondes, la risée de la ville, tandis que les murmures emplis de pitié et de méchanceté rongeaient ma réputation. « Léa me porte malheur. Notre union aurait été un désastre. Son énergie est néfaste pour moi, pour ma famille. » Ces mots absurdement grotesques, prononcés pour justifier sa trahison, me transpercèrent, me laissant pantelante. Ma position, ma dignité, tout était réduit en cendres, mais je refusai de leur offrir le spectacle de mon effondrement. Pourtant, au milieu de cette tempête, une pensée glaciale et tranchante prit forme : Alexandre venait de cracher sur sa destinée, celle qui, selon mon "profil astral" secret, aurait dû nous élever ensemble. Puisqu'il a renoncé à ce destin, je ne le sauverai pas. Je le regarderai tomber.

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L' écran de mon téléphone s' est allumé, un message d' un numéro inconnu m' a coupée dans mon élan. « Antoine te ment. L'école de province, c'est une arnaque pour te garder près de lui. Ne sacrifie pas ton avenir pour ses mensonges. » C' était absurde. Antoine, l'homme avec qui je partageais ma vie depuis le lycée, était incapable d' une telle trahison, n' est-ce pas ? Pourtant, au moment même où il entrait, le sourire aux lèvres, parlant de « notre avenir » et me pressant de renoncer à l' Institut Parisien des Arts pour une école à Lyon, une petite voix me rongeait. Ses larmes sur les prétendues difficultés financières de sa famille, si riches et puissants, commençaient à sonner faux. Mon rêve parisien s' est envolé d' un clic, ma main guidée par la sienne, sur le bouton « Soumettre » pour Lyon. La nuit, impossible de dormir. Une photo sur Instagram, postée par sa mère, a brisé mes dernières illusions : la famille Chevalier sur un yacht immense, célébrant leur « avenir radieux ». Le message anonyme n' était pas une blague. Antoine m' avait menti, manipulée, et saboté mon avenir. Et ce n' était que le début de sa machination. Les messages anonymes ont continué, révélant qu'une autre femme, l' influenceuse Chloé Martin, était la « vraie raison » de ses manigances. Malgré ses dénégations méprisantes, je les ai vus ensemble, leurs doigts s' effleurant, ses yeux la dévorant d' une convoitise qu' il ne m' avait jamais montrée. Puis, la preuve irréfutable : sa chemise que je lui avais offerte, imprégnée du parfum capiteux de Chloé. Mon cœur s' est déchiré. Il m' avait trompée. Tout ce plan pour me retenir à Lyon n' était qu' une mascarade pour préparer son avenir avec une autre, faisant de moi son plan de secours. La douleur était physique. À la remise des diplômes, Antoine a officialisé leur relation, m' humiliant publiquement en demandant Chloé en mariage avec un collier de diamants, devant des centaines de personnes. J' étais l' ombre, elle était la lumière. J' étais le brouillon, elle était l' œuvre finale. La nausée m' a prise. Lors d' un cocktail professionnel le lendemain, ils ont remis ça. Antoine m' a présentée comme une « vieille amie », et Chloé, avec un sourire de prédatrice, a renversé du champagne sur mon portfolio, détruisant des mois de travail. Pire, Antoine a pris sa défense, m' accusant de négligence. « Moi ? C'est de ma faute ? » J' ai hurlé. « Tu es aveugle ou tu es juste stupide, Antoine ? Elle l'a fait exprès ! » Le spectacle était de lui, pas de moi. Je n' avais plus peur. Dans le couloir, Antoine a tenté de me faire croire que j' étais hystérique, jalouse, me demandant d' acheter un carnet pour Chloé en guise d' excuses. « Jamais », ai-je craché. Il m' a saisie, essayant de me forcer à retourner auprès d' elle. Son visage s' est durci, m' aspirant dans un petit couloir de service, sombre et froid. Il m' a poussée dans une réserve, puis la porte s' est refermée. Le clic du verrou résonnait dans le silence. Il m' avait enfermée. « Antoine ! Ouvre cette porte ! C'est pas drôle ! » Sa voix étouffée m' est parvenue. « Je l'ouvrirai quand tu auras décidé de te comporter raisonnablement. » Puis, le silence. La panique m' envahissait. Ma mère… elle allait s' inquiéter. Il fallait que je sorte. Quand il a refait irruption, me demandant d' apporter une boisson à Chloé, l' automatisme m' a envahie. « Tu vois, Estelle, » m' a-t-elle susurré, « quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Même Antoine. » Un sourire est apparu sur mes lèvres, un vrai. « Félicitations. Vous vous méritez. » Je suis partie, la tête haute. Ma première pensée fut pour ma mère. En rentrant, j' ai trouvé notre voisine paniquée : ma mère avait fait un malaise et avait été emmenée à l' hôpital. Antoine était passé. Il avait déversé des horreurs sur moi à ma mère, qui a eu une crise cardiaque. Je l' ai trouvé à son chevet, le comédien parfait, tentant de racheter son silence avec l' argent de ses parents. Mais là, sous mes yeux, le moniteur s' emballant, il brandissait des photos truquées pour la convaincre de mes prétendues infidélités. « Sors ! » ai-je hurlé. « Tu es un monstre ! » Il m' a attrapé les poignets. « J'ai fait ça pour te protéger ! » Puis, il a changé de ton, essayant de m' acheter, de m' enchaîner par la dette et la culpabilité. Il voulait tuer la lumière en moi. « Antoine Chevalier. Écoute-moi bien. Si jamais il arrive quelque chose à ma mère, je te jure que je passerai le reste de ma vie à te détruire. » Ma voix était basse, sans émotion. Il a reculé, la peur dans les yeux. Ses parents ont tenté de raisonner ma mère, lui proposant de l' argent pour son rétablissement. Mon ex a alors explosé, crachant sa haine, sa jalousie envers mon talent. « J'en ai marre d'être dans son ombre ! » Ma mère, malgré sa faiblesse, l' a éconduit. « Dehors. » Antoine m' a balbutié des excuses, mais c' était trop tard. J' ai fermé la porte sur son passé toxique. Ce fut le son de ma libération. Deux ans plus tard, Paris m' avait adoptée. Mon stage s' était transformé en un poste à plein temps. Ma mère, créatrice d' un atelier de retouches de luxe, était mon associée. Nous étions en paix. Un soir, je suis tombée sur lui. Antoine. Il était méconnaissable, fatigué, brisé par Chloé qui l' avait ruiné. Il s' est excusé, les larmes aux yeux, me suppliant. « Je t'ai toujours aimée. C'est toi, la femme de ma vie. Donne-moi une seconde chance. » J' ai senti une pointe de tristesse, mais non de la colère. « Antoine. Je te pardonne. Mais te donner une seconde chance ? C'est impossible. » « La Estelle que tu as connue n'existe plus. » Il s' est effondré. Je me suis retournée sans un regard. J' ai lancé ma propre marque, Estelle Dubois. Mes créations ont trouvé leur public, ma mère était ma première associée. Un soir, regardant le soleil couchant sur Paris, j' ai souri. J' étais libre. Mon avenir brillait devant moi.

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Le train s'est arrêté à Lyon Part-Dieu, me déposant, Léa ma fille de cinq ans, et mon excitation naïve au cœur d' une surprise pour Marc, mon mari. Six mois qu'il était muté ici, six mois que j'avais mis ma carrière de styliste en pause, attendant le "chez nous" parfait qu'il promettait. Son bureau, un immeuble moderne et vitré, m'a accueillie avec un malaise palpable, des sourires figés et des regards fuyants. Puis Marc est apparu, non pas joyeux mais paniqué, me demandant : "Chloé ? Léa ? Mais… qu'est-ce que vous faites là ?" Le sol s'est dérobé sous mes pieds quand ma fille, innocente, a couru vers lui en criant "Papa !", tandis qu'Isabelle, sa collègue, s'enfuyait précipitamment. La phrase que j'ai entendue ensuite a brisé mon cœur en mille morceaux : "Chloé, ce n'est pas ce que tu crois. Il ne s'est rien passé de... physique. Nous n'avons pas dépassé les limites." Ensuite, au moment de quitter cet appartement froid où il vivait sans trace de notre vie commune, Sophie est apparue, sushis en main, utilisant son empreinte digitale pour entrer, comme si elle était chez elle. Mais le coup de grâce est venu de Léa, me disant : "C'est Sophie ! C'est la copine de Papa." et pire encore, que "Papa a dit que c'était notre secret" et qu' elle "me faisait des sandwichs" quand elle venait le voir. Mon propre enfant était devenue la complice involontaire de sa trahison. La nausée m'a prise aux tripes. Ma mère, au téléphone, m'a dit : "Ferme les yeux, Chloé. C' est comme ça qu' on dure. Sinon, tu vas perdre ta fille." Mais je ne pouvais plus fermer les yeux. La douleur m'a anéantie, au point de m'évanouir. Mais cet effondrement a été un sursaut. À mon réveil à l'hôpital, Sarah m'a dit où Marc cachait Léa. La guerre était déclarée. Je savais maintenant que, pour Léa et pour moi, j' allais me battre.

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« Ahh ! » Elle était en train de gémir. Elle ne voulait rien ressentir pour cet homme. Elle le détestait. Les mains de l'homme ont commencé à se déplacer sur tout son corps. Elle a sursauté lorsqu'il a tiré la chaîne arrière de sa robe. La chaîne s'arrêtait au bas de sa taille, si bien que lorsqu'il l'a refermée, le haut de son dos et sa taille étaient exposés. « Ne touche pas à m-ummm ! » Les doigts du jeune homme se promenaient sur son dos nu et elle a appuyé sa tête sur l'oreiller. Ses caresses lui donnaient la chair de poule sur tout le corps. D'une voix grave et en colère, il lui a murmuré à l'oreille : « Je vais te faire oublier ses caresses, ses baisers et tout le reste. Chaque fois que tu toucheras un autre homme, tu ne penseras qu'à moi. » - - Ava Adler était une intello oméga. Tout le monde la malmenait parce qu'ils la trouvaient laide et peu attirante. Mais Ava aimait secrètement le mauvais garçon, Ian Dawson. Il était le futur Alpha de la meute Mystic Shadow. Mais il se moque des règles et des lois, car il n'aime que s'amuser avec les filles. Ava n'avait pas conscience de l'arrogance de Ian jusqu'à ce que son destin se mêle au sien. Il l'a négligée et l'a profondément blessée. Que se passerait-il si Ava devenait une belle fille capable de séduire n'importe quel garçon, et que Ian regrettait ses décisions ? Et si elle avait une identité secrète qu'elle n'avait pas encore découverte ? Et si les rôles s'inversaient et que Ian la suppliait de ne pas le quitter ?

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