Manon: L'Amour et la Vengeance

Manon: L'Amour et la Vengeance

Gavin

5.0
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Toute ma vie, j' ai été Manon, la servante, l' ombre, celle qu' on dédaigne et qu' on ignore. Jusqu' à ce jour de Fête de la Musique, où la cupidité de ma famille a brisé le silence de la nuit et mon existence. Pour échapper à mon père, collectionneur avide, ma mère indifférente, mon frère égoïste et ma sœur jalouse, ils m'ont jetée en pâture à un esprit vengeur, dans un château oublié. J' y ai vécu une éternité de solitude glaciale, avant que Clémence, pensant me voler mon trésor, ne me pousse d' une falaise. Mais au lieu de mourir, j' ai rouvert les yeux, de retour exactement au même matin. Comprendre la trahison de ma famille n' a pas été long ; ils m' avaient façonnée pour être le sacrifice parfait. Alors, j' ai regardé ma sœur se proposer, naïvement, pour prendre ma place de « fiancée spectrale ». Le plan était parfait: ils récolteraient ce qu' ils avaient semé, et moi, je serais enfin libre. J' ai quitté ma ville par la fenêtre, le cœur léger, savourant la douce saveur de la vengeance. Pourtant, le Comte Armand m' a retrouvée, hanté par la « pureté » de notre lien. Quand il a mis ma famille à mort pour leur « impure » tromperie, j' ai su que je m' étais damnée. J' ai fait le vœu d' une nouvelle vengeance : cette fois, je le détruirais. Grâce à mes appels à l' Institut, je l' ai finalement traqué et aidé à l' anéantir. Libre, enfin, j' ai regardé le monde s' ouvrir à moi. Mon histoire de sang et de trahison était terminée, et j' étais la seule maîtresse de mon futur.

Introduction

Toute ma vie, j' ai été Manon, la servante, l' ombre, celle qu' on dédaigne et qu' on ignore.

Jusqu' à ce jour de Fête de la Musique, où la cupidité de ma famille a brisé le silence de la nuit et mon existence.

Pour échapper à mon père, collectionneur avide, ma mère indifférente, mon frère égoïste et ma sœur jalouse, ils m'ont jetée en pâture à un esprit vengeur, dans un château oublié.

J' y ai vécu une éternité de solitude glaciale, avant que Clémence, pensant me voler mon trésor, ne me pousse d' une falaise.

Mais au lieu de mourir, j' ai rouvert les yeux, de retour exactement au même matin.

Comprendre la trahison de ma famille n' a pas été long ; ils m' avaient façonnée pour être le sacrifice parfait.

Alors, j' ai regardé ma sœur se proposer, naïvement, pour prendre ma place de « fiancée spectrale ».

Le plan était parfait: ils récolteraient ce qu' ils avaient semé, et moi, je serais enfin libre.

J' ai quitté ma ville par la fenêtre, le cœur léger, savourant la douce saveur de la vengeance.

Pourtant, le Comte Armand m' a retrouvée, hanté par la « pureté » de notre lien.

Quand il a mis ma famille à mort pour leur « impure » tromperie, j' ai su que je m' étais damnée.

J' ai fait le vœu d' une nouvelle vengeance : cette fois, je le détruirais.

Grâce à mes appels à l' Institut, je l' ai finalement traqué et aidé à l' anéantir.

Libre, enfin, j' ai regardé le monde s' ouvrir à moi.

Mon histoire de sang et de trahison était terminée, et j' étais la seule maîtresse de mon futur.

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Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

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Nous étions à l' Hôtel Drouot, une coupe de champagne à la main, sur le point d' acquérir « L' Envol », la sculpture qui devait sceller notre réussite, le symbole de notre amour. Mais au lieu de mon offre, c' est la voix de Sophie, la cousine que je détestais, qui a retenti, surmultipliant le prix. Antoine, mon mari, a souri, et a laissé faire, me poignardant en public avec l' argent de notre compte commun. L' humiliation était insupportable. Mon sang n' a fait qu' un tour : « Accès au compte suspendu pour suspicion de fraude. » C' était ma vengeance. Pourtant, quelques jours plus tard, Antoine m'a offert un voyage de réconciliation à Monaco. Trop beau pour être vrai. Dans une villa isolée, au milieu d' inconnus au regard dur, j' ai compris ma tragique erreur. Antoine, aux côtés de Sophie, ses yeux remplis d' une haine glaciale, a prononcé ces mots qui ont brisé mon monde : « Ce soir, tu es le lot principal. Un trophée humain pour le plus offrant. » La panique m' a saisie. J' étais piégée, vendue comme une bête par l' homme que j' avais épousé. Sous la lumière crue des projecteurs, mon corps, ma vie, ont été mis aux enchères. Je devais agir, trouver une issue, n' importe comment. Antoine riait, Sophie rayonnait, tandis que le monde tournait autour de moi. Il fallait que je m'échappe. Alors que le commissaire-priseur annonçait les premières offres, j'ai levé la tête, le regard vide : « Attendez ! On ne peut pas me vendre. » Antoine s' est moqué : « Et avec quoi, Jeanne ? » J' ai respiré profondément, fixant mon bourreau : « Parce que je m' achète moi-même. Dix millions d' euros ! » Son rire s' est figé. Le silence est tombé sur la salle.

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