Le téléphone a sonné à deux heures du matin, me glaçant le sang. Au bout du fil, la voix professionnelle d' un gendarme m'a annoncé la nouvelle, sans fioritures : Monsieur Antoine Dubois était décédé. Mon fiancé, Antoine, noyé. Tentant de secourir Camille Roche, sa maîtresse, que je savais évidemment être plus qu' une simple amie. Je n'ai pas pleuré. Je n'ai ressenti qu'une satisfaction glaciale. Enfin. Il était un obstacle sur mon chemin, un homme lâche et égoïste qui m'utilisait comme un simple trophée. Sa mort était ma liberté. Dans les jours qui ont suivi, j'ai organisé des funérailles minimalistes, vendangé ses biens pour récupérer ce qui m'était dû, et parqué sa mère snob dans le processus. Mais alors que je pensais tout contrôler, Camille est apparue à la crémation, tenant un enfant par la main. Son fils, a-t-elle clamé. Et le petit Victor ressemblait étrangement à Antoine, ou du moins, c'est ce que la grand-mère, aveuglée par le désespoir d'un héritier, voulait croire. La voilà, cette garce, qui tentait de me voler mon héritage avec un faux test de paternité. La duchesse, avide d'un petit-fils, était prête à s'allier à l'usurpatrice, me déclarant la guerre pour l'héritage tout entier. « Un test de paternité sera nécessaire pour prouver cela, » avais-je dit calmement, mais ma patience avait ses limites. L'écho de l\'horrible vérité résonnait. Ma mère, Isabelle. Mon prénom de jeune fille. Camille était ma sœur. Antoine, l'homme que j'allais épouser, était l'assassin. Ce 'était plus une question d\'argent. C\'était une question de sang. J'allais le faire couler. « Comment s'appelait-elle ? Notre mère. »
Le téléphone a sonné à deux heures du matin, me glaçant le sang.
Au bout du fil, la voix professionnelle d' un gendarme m'a annoncé la nouvelle, sans fioritures : Monsieur Antoine Dubois était décédé.
Mon fiancé, Antoine, noyé. Tentant de secourir Camille Roche, sa maîtresse, que je savais évidemment être plus qu' une simple amie.
Je n'ai pas pleuré. Je n'ai ressenti qu'une satisfaction glaciale. Enfin. Il était un obstacle sur mon chemin, un homme lâche et égoïste qui m'utilisait comme un simple trophée. Sa mort était ma liberté.
Dans les jours qui ont suivi, j'ai organisé des funérailles minimalistes, vendangé ses biens pour récupérer ce qui m'était dû, et parqué sa mère snob dans le processus.
Mais alors que je pensais tout contrôler, Camille est apparue à la crémation, tenant un enfant par la main.
Son fils, a-t-elle clamé. Et le petit Victor ressemblait étrangement à Antoine, ou du moins, c'est ce que la grand-mère, aveuglée par le désespoir d'un héritier, voulait croire.
La voilà, cette garce, qui tentait de me voler mon héritage avec un faux test de paternité.
La duchesse, avide d'un petit-fils, était prête à s'allier à l'usurpatrice, me déclarant la guerre pour l'héritage tout entier.
« Un test de paternité sera nécessaire pour prouver cela, » avais-je dit calmement, mais ma patience avait ses limites.
L'écho de l\'horrible vérité résonnait. Ma mère, Isabelle. Mon prénom de jeune fille. Camille était ma sœur. Antoine, l'homme que j'allais épouser, était l'assassin.
Ce 'était plus une question d\'argent. C\'était une question de sang.
J'allais le faire couler.
« Comment s'appelait-elle ? Notre mère. »
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