Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
L'Illusion Brisée d'Icare

L'Illusion Brisée d'Icare

Gavin

5.0
avis
Vues
11
Chapitres

Le jour de mon concours aux Beaux-Arts, l'air était palpable de tension, mes doigts noircis de fusain. Puis mon téléphone vibre. Un message d'un numéro inconnu : « Surtout, ne te présente pas au concours ! » Mon cœur manque un battement : c'est Léo, mon frère disparu depuis trois ans. Chacun le disait lâche, incapable de supporter la pression de nos parents galeristes. Mais moi, je savais qu' il ne m' aurait jamais abandonnée sans une raison valable. Un lien qui nous unissait, une œuvre secrète, "Icare déchu", que nous devions achever ensemble. Quand ma fausse mère a tenté de détruire cette sculpture, dévoilant un piercing inattendu, et que mon faux père n'avait plus sa cicatrice familière, j'ai compris. Ils étaient des imposteurs. Le piège se refermait sur moi, le danger n'était pas le concours, c'était eux. En cherchant de l'aide auprès d'Antoine, le meilleur ami de Léo, j'ai tapé S.O.S. en morse sur ma jambe. Il a simulé une crevaison pour détourner leur attention, me donnant l'occasion de sortir mon téléphone. Mais un message glaçant de Léo est apparu : « ANTOINE EST AVEC EUX. NE LUI FAIS PAS CONFIANCE. » Le monde s'est effondré. Antoine, mon ultime espoir, n'était qu'un autre prédateur dans leur jeu macabre. Face à leur sourire carnassier, ma fuite éperdue a commencé. Les coups à la porte, puis l'alarme, furent ma chance. Je me suis jetée par la fenêtre, agrippée à la gouttière, pour échapper à leur emprise. Un appel. C'était le Docteur Marchand, le psychiatre de Léo. Sa voix calme m'a asséné l'horrible vérité : « Jeanne... Léo est mort. Il s'est suicidé il y a trois ans. » Il m'a dit que mes parents, Antoine, tout n'était que l'illusion d'un esprit traumatisé, prisonnier d' un rêve artificiel. Mon cœur hurlait, refusant cette réalité. Puis, le miracle : un nouveau message de Léo, répondant à ma question la plus intime : « Icare déchu. » C'était lui. Mon frère m' avait tendu une main invisible. Les mots « Saute. C' est un rêve. C' est le seul moyen de te réveiller » prenaient tout leur sens. J'ai fermé les yeux, j'ai fait le pas. Je me suis réveillée, trois ans plus tard, dans un lit d'hôpital, Léo à mon chevet. Le cauchemar était terminé, du moins, le premier. Le monde réel s'annonçait aussi complexe. Antoine, le neurologue, le « soignant », s' est rallié à la famille. Il parlait de convalescence, de trauma, mais j' ai vu clair dans son jeu, en lui posant la question qui brise le voile. « Le problème, Léo, c'est que je n'ai jamais envoyé ce message. » Antoine a pâli, son masque s'est fissuré. Ce n'était pas un coma, mais une simulation, et moi la souris de laboratoire d'un scientifique mégalomane. Alors qu'il tentait de "réinitialiser" mon esprit, la voix de Léo a retenti, brisant son programme, révélant sa vraie nature : un virus numérique, le seul à pouvoir me donner le contrôle. J'ai levé la main, et son monde s'est brisé. Ma liberté, notre « Icare déchu », renaissait des cendres de sa création.

Introduction

Le jour de mon concours aux Beaux-Arts, l'air était palpable de tension, mes doigts noircis de fusain.

Puis mon téléphone vibre. Un message d'un numéro inconnu : « Surtout, ne te présente pas au concours ! »

Mon cœur manque un battement : c'est Léo, mon frère disparu depuis trois ans.

Chacun le disait lâche, incapable de supporter la pression de nos parents galeristes. Mais moi, je savais qu' il ne m' aurait jamais abandonnée sans une raison valable.

Un lien qui nous unissait, une œuvre secrète, "Icare déchu", que nous devions achever ensemble.

Quand ma fausse mère a tenté de détruire cette sculpture, dévoilant un piercing inattendu, et que mon faux père n'avait plus sa cicatrice familière, j'ai compris. Ils étaient des imposteurs.

Le piège se refermait sur moi, le danger n'était pas le concours, c'était eux. En cherchant de l'aide auprès d'Antoine, le meilleur ami de Léo, j'ai tapé S.O.S. en morse sur ma jambe.

Il a simulé une crevaison pour détourner leur attention, me donnant l'occasion de sortir mon téléphone. Mais un message glaçant de Léo est apparu : « ANTOINE EST AVEC EUX. NE LUI FAIS PAS CONFIANCE. »

Le monde s'est effondré. Antoine, mon ultime espoir, n'était qu'un autre prédateur dans leur jeu macabre.

Face à leur sourire carnassier, ma fuite éperdue a commencé. Les coups à la porte, puis l'alarme, furent ma chance.

Je me suis jetée par la fenêtre, agrippée à la gouttière, pour échapper à leur emprise.

Un appel. C'était le Docteur Marchand, le psychiatre de Léo. Sa voix calme m'a asséné l'horrible vérité : « Jeanne... Léo est mort. Il s'est suicidé il y a trois ans. »

Il m'a dit que mes parents, Antoine, tout n'était que l'illusion d'un esprit traumatisé, prisonnier d' un rêve artificiel.

Mon cœur hurlait, refusant cette réalité. Puis, le miracle : un nouveau message de Léo, répondant à ma question la plus intime : « Icare déchu. »

C'était lui. Mon frère m' avait tendu une main invisible. Les mots « Saute. C' est un rêve. C' est le seul moyen de te réveiller » prenaient tout leur sens.

J'ai fermé les yeux, j'ai fait le pas.

Je me suis réveillée, trois ans plus tard, dans un lit d'hôpital, Léo à mon chevet. Le cauchemar était terminé, du moins, le premier.

Le monde réel s'annonçait aussi complexe. Antoine, le neurologue, le « soignant », s' est rallié à la famille.

Il parlait de convalescence, de trauma, mais j' ai vu clair dans son jeu, en lui posant la question qui brise le voile.

« Le problème, Léo, c'est que je n'ai jamais envoyé ce message. »

Antoine a pâli, son masque s'est fissuré. Ce n'était pas un coma, mais une simulation, et moi la souris de laboratoire d'un scientifique mégalomane.

Alors qu'il tentait de "réinitialiser" mon esprit, la voix de Léo a retenti, brisant son programme, révélant sa vraie nature : un virus numérique, le seul à pouvoir me donner le contrôle.

J'ai levé la main, et son monde s'est brisé. Ma liberté, notre « Icare déchu », renaissait des cendres de sa création.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
Mariages Faux, Vraies Rancunes

Mariages Faux, Vraies Rancunes

Nouvelle

5.0

Le vacarme médiatique était assourdissant, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mon frère Marc et moi étions cloués au pilori, nos visages maculés de boue, accusés des pires malversations. Seize jours plus tôt, nos vies étaient parfaites : des carrières brillantes, des mariages enviables avec Sophie et Camille, célébrées comme des modèles de réussite. Puis la crise économique frappa, et, un an après nos unions idylliques, nos épouses chéries se transformèrent en bourreaux. Elles utilisèrent chaque secret, chaque faiblesse, chaque relation, pour orchestrer notre chute, nous livrant en pâture à une opinion publique avide de boucs émissaires. « Pierre, le scandale a dû être douloureux… Aujourd'hui, je t'ai enfin rendu la monnaie de ta pièce ! » m' avait craché Sophie, un sourire sadique aux lèvres. Près d'elle, Camille brandissait une montre de luxe, symbole de la "vengeance" de son ex, Jeanne, me glaçant le sang. Elles nous croyaient responsables de la "chute" de leurs "âmes sœurs", Antoine et Jeanne. Nos mariages n'étaient qu'une machination, une vengeance minutieusement élaborée. Marc avait tout perdu : sa carrière, sa réputation, sa fortune. Moi, ma carrière solide m' avait épargné la ruine financière, mais l'humiliation était intolérable : j'avais dû démissionner, mon nom synonyme de disgrâce. Nous étions devenus des parias, isolés, nos vies brisées. Puis le noir, et soudain, une lumière aveuglante. Je me suis réveillé dans le bureau de notre père, Marc à mes côtés, le même air stupéfait. « ...et donc, j'ai arrangé vos mariages avec Sophie Bernard et Camille Leroy. » Nous étions revenus au jour funeste de notre destin, mais cette fois, la haine et la rage n'étaient plus un poison, elles étaient notre carburant. « Père, » lançai-je, ma voix tranchante. Marc poursuivit d'un ton sans appel : « Nous avons une nouvelle proposition. »

Divorce Forcé, Revanche Promise

Divorce Forcé, Revanche Promise

Nouvelle

5.0

La journée avait été parfaite, une de ces journées de printemps où l'air est doux et le soleil généreux. Pourtant, un appel a brisé cette quiétude : l'orchidée bicolore, ma fierté, avait été volée. Mon cœur s'est serré, et j'ai foncé au parc, l'esprit tordu de questions, de peurs. Mais là, le choc fut brutal. Assise dans le bureau du gardien, tenant ma fleur brisée, se trouvait Sophie. Ma femme. Celle qui était censée être en voyage d'affaires à Lyon. À ses côtés, un homme que je n'avais jamais vu. Le monde s'est arrêté de tourner. Puis, le couperet est tombé. Avec un rire nerveux, elle a avoué, devant l'inconnu, devant le gardien, devant moi : « Je voulais juste... offrir cette fleur à mon petit ami pour la Saint-Valentin. » Le mot "petit ami" a résonné, gelant ma colère en une douleur tranchante. Elle m'a humilié, me traitant de « papa » pour me forcer à payer l'amende du vandalisme qu'elle avait commis avec son amant. Devant cet acte de trahison, cette indécence crasse, un seul mot m'est venu, comme une évidence : « Je veux divorcer. » Elle a osé me menacer, son visage se durcissant : « Ça va te coûter cher. » Mon sang n'a fait qu'un tour. Cette femme, que j'avais aimée plus que tout, était une étrangère. Une créature égoïste, manipulatrice, cherchant à me dépouiller après m'avoir brisé. « Il est parti comme un chien battu, » a-t-elle ri à son amant, pensant que j'étais vaincu. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que cette humiliation m'avait ouvert les yeux. Mon mariage était mort, mais j' allais renaître. Je ne la laisserai pas ruiner ma vie. Je prendrai ma revanche, et elle paiera.

Briser Les Chaînes Du Destin

Briser Les Chaînes Du Destin

Nouvelle

5.0

J'ai décroché mon bac avec mention Très Bien. C'était le passeport pour l'université de mes rêves, la concrétisation de toutes ces années de travail acharné. Mais mon sourire s'est figé. Mes parents, Isabelle et Marc, ont balayé mes rêves d'une phrase glaçante: « L'université, ce n'est pas pour toi. » Le jour des inscriptions, ma porte était verrouillée de l'intérieur. J'ai frappé, crié, supplié, mais rien. J'étais prisonnière dans ma propre maison. Ma voisine, Madame Fournier, alertée par mes cris, est venue. Elle est repartie avec un mélange de mépris et de pitié après avoir vu ce que mes parents lui avaient montré. Deuxième tentative, un an plus tard. Des résultats encore meilleurs. Mais cette fois, mon père m'a traînée à coups de pied dans la cave, la porte claquée derrière moi. Le proviseur et ma professeur principale sont venus s'enquérir. Mes parents ont exhibé "l'arme secrète" : un document qui les a transformés en juges silencieux, me condamnant. Je ne comprenais pas. Qu'est-ce qui pouvait bien les pousser à me faire ça ? Pourquoi cette haine ? Le désespoir m'a menée à l'hôpital. Le Lieutenant Sophie Martin a commencé à enquêter. Ma famille et même mes anciens professeurs ont tous nié, affirmant que j'étais "instable" et que je m'automutilais. Mais Sophie a creusé. J'ai compris qu'il y avait une menace plus grande derrière tout ça. Un homme puissant, Monsieur Delacroix, avait falsifié des documents et menacé mes parents de tout détruire. Pour les protéger, j'ai dû me rétracter, me condamnant à retourner à ma prison. Mais Sophie Martin m'a tendu un bout de papier. Son numéro personnel. Ce n'était pas la fin. C'était le début. Elle allait découvrir la vérité.

Inspirés de vos vus

Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux

Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux

Kiss Leilani
5.0

Ils ne savent pas que je suis une fille. Ils me regardent tous et voient un garçon. Un prince. Les gens de leur espèce achètent des humains comme moi pour assouvir leurs désirs lubriques. Et quand ils ont fait irruption dans notre royaume pour acheter ma sœur, je suis intervenue pour la protéger. Je les ai obligés à me prendre aussi. Le plan était de s'échapper avec ma sœur dès que nous en aurions l'occasion. Comment pouvais-je savoir que notre prison serait l'endroit le plus fortifié de leur royaume ? J'étais censée rester à l'écart. Celle dont ils n'avaient pas vraiment besoin. Celle qu'ils n'ont jamais voulu acheter. Mais voilà que la personne la plus importante de leur pays sauvage, leur impitoyable roi-bête, s'est intéressée au « joli petit prince ». Comment survivre dans ce royaume brutal, où tout le monde déteste nos semblables et n'a aucune pitié pour nous ? Et comment une personne, avec un secret comme le mien, peut-elle devenir une esclave de la luxure ? NOTE DE L'AUTEUR Il s'agit d'une romance noire, au contenu sombre et mature. Très bien noté 18+ Attendez-vous à des déclencheurs, attendez-vous à du hardcore. Si vous êtes un lecteur chevronné de ce genre, à la recherche de quelque chose de différent, prêt à y aller à l'aveuglette sans savoir à quoi s'attendre à chaque tournant, mais désireux d'en savoir plus de toute façon, alors plongez ! Par l'auteur du best-seller international : « L'esclave détestée du roi Alpha ».

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre