Le bruit assourdissant du nettoyeur haute pression couvrait à peine le grondement de mon estomac vide alors que je frottais une tache tenace sur une Porsche rutilante. Chaque voiture lavée était une victoire, un pas de plus vers l' opération de mon fils, Léo, qui luttait pour sa vie. J' avais tout sacrifié, acceptant ce travail éreintant malgré les moqueries de mes collègues, car Antoine, mon mari, m\'avait dit que notre faillite nous avait tout pris. Mais ce jour-là, l' horreur a pris le volant. J' ai vu Antoine sortir de cette Porsche, non pas seul, mais avec une femme élégante qui l' a embrassé passionnément. Sur le tableau de bord, une photo : Antoine, cette femme, et un petit garçon qui n' était pas le nôtre, souriant devant un sapin de Noël avec l' inscription "Notre Famille". Ma vie s' est brisée en un instant. Alors que mon monde s' écroulait, l' hôpital a appelé : Léo empirait, l' opération était urgente, cinquante mille euros nécessaires. J' ai supplié Antoine, mais il a ri, me disant que notre fils pouvait « crever ». Le pire, c' est quand il a utilisé l' argent que j' avais obtenu en vendant mes ovocytes – mon corps, ma douleur – pour offrir une chambre luxueuse au fils de sa maîtresse. Et pendant que Léo luttait, Sophie Girard, cette femme, a écrasé ma main en me traitant de « petite chose pathétique ». Comment cet homme, mon Antoine, celui de l' orphelinat, mon protecteur, le père de Léo, avait-il pu se transformer en ce monstre sanguinaire ? Comment avait-il pu nous voler notre dignité, notre amour, notre vie, tout ça pour un sordide « pari » ? Le froid de l' hiver n' était rien comparé à la glace qui venait d' envahir mon cœur. Il n' y avait plus de retour possible. Mon fils était mort, à cause de lui. Mais des cendres de Léo allait naître une flamme. Une flamme de vengeance. Antoine et sa maîtresse allaient payer. Le jeu était loin d' être terminé.
Le bruit assourdissant du nettoyeur haute pression couvrait à peine le grondement de mon estomac vide alors que je frottais une tache tenace sur une Porsche rutilante. Chaque voiture lavée était une victoire, un pas de plus vers l' opération de mon fils, Léo, qui luttait pour sa vie. J' avais tout sacrifié, acceptant ce travail éreintant malgré les moqueries de mes collègues, car Antoine, mon mari, m\'avait dit que notre faillite nous avait tout pris.
Mais ce jour-là, l' horreur a pris le volant. J' ai vu Antoine sortir de cette Porsche, non pas seul, mais avec une femme élégante qui l' a embrassé passionnément. Sur le tableau de bord, une photo : Antoine, cette femme, et un petit garçon qui n' était pas le nôtre, souriant devant un sapin de Noël avec l' inscription "Notre Famille". Ma vie s' est brisée en un instant.
Alors que mon monde s' écroulait, l' hôpital a appelé : Léo empirait, l' opération était urgente, cinquante mille euros nécessaires. J' ai supplié Antoine, mais il a ri, me disant que notre fils pouvait « crever ». Le pire, c' est quand il a utilisé l' argent que j' avais obtenu en vendant mes ovocytes – mon corps, ma douleur – pour offrir une chambre luxueuse au fils de sa maîtresse. Et pendant que Léo luttait, Sophie Girard, cette femme, a écrasé ma main en me traitant de « petite chose pathétique ».
Comment cet homme, mon Antoine, celui de l' orphelinat, mon protecteur, le père de Léo, avait-il pu se transformer en ce monstre sanguinaire ? Comment avait-il pu nous voler notre dignité, notre amour, notre vie, tout ça pour un sordide « pari » ? Le froid de l' hiver n' était rien comparé à la glace qui venait d' envahir mon cœur.
Il n' y avait plus de retour possible. Mon fils était mort, à cause de lui. Mais des cendres de Léo allait naître une flamme. Une flamme de vengeance. Antoine et sa maîtresse allaient payer. Le jeu était loin d' être terminé.
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