C' était le plus beau jour de ma vie. Ma fille, Camille, venait d' être admise au prestigieux lycée Henri-IV à Paris, le rêve d' une vie, le fruit de nos sacrifices sur notre petit étal de poissonnerie à Port-Blanc. Son cri de joie, les félicitations des voisins... un moment de pure perfection, une promesse d' avenir radieux. Puis, l\'enfer s\'est déchaîné. Les brutes de Monsieur Léger, le puissant propriétaire de la poissonnerie rivale, ont surgi et ont saccagé notre étal, ma fierté et notre gagne-pain, sous mes yeux. Quand j\'ai tenté de les arrêter, l' un d' eux m' a frappée. Un coup de poing brutal, une douleur aveuglante, et le monde a basculé. Je me suis effondrée, mon visage écrasé sur les pavés sales, au milieu de mes poissons morts, avec le cri déchirant de ma fille résonnant dans mes oreilles avant de sombrer dans l' obscurité. À l'hôpital, le verdict est tombé : visage défiguré, paralysie partielle. Pendant ce temps, la police a balayé l' agression comme une "dispute de commerçants", le procureur a conseillé d' accepter l' argent, et Léger, avec son sourire narquois, a tenté de nous acheter, menaçant de détruire l' avenir de Camille si elle persistait. Plus tard, ils ont orchestré l' annulation de son admission à Henri-IV, détruisant des années d' efforts, dévalisé notre appartement, tué son canari, et menacé ma vie. Comment est-ce possible que la justice soit à ce point aveugle ? Que des hommes puissent acheter le silence d' une ville entière, écraser le faible sans vergogne ? Pourquoi personne ne nous aidait, nous, la veuve et la fille d' un héros mort pour la France ? Le désespoir était une chape de plomb, mais au fond de cette nuit, une rage froide brûlait : ils m' avaient tout pris, mais ils n' avaient pas pris mon honneur. Alors, j' ai serré la médaille de bravoure de mon père, et Camille, ma courageuse fille, a pris la seule décision possible : si la justice des hommes nous abandonnait, elle irait chercher celle des héros. Elle irait frapper à la porte de la Marine Nationale, là où l' honneur a encore un sens.
C' était le plus beau jour de ma vie. Ma fille, Camille, venait d' être admise au prestigieux lycée Henri-IV à Paris, le rêve d' une vie, le fruit de nos sacrifices sur notre petit étal de poissonnerie à Port-Blanc. Son cri de joie, les félicitations des voisins... un moment de pure perfection, une promesse d' avenir radieux.
Puis, l\'enfer s\'est déchaîné. Les brutes de Monsieur Léger, le puissant propriétaire de la poissonnerie rivale, ont surgi et ont saccagé notre étal, ma fierté et notre gagne-pain, sous mes yeux. Quand j\'ai tenté de les arrêter, l' un d' eux m' a frappée. Un coup de poing brutal, une douleur aveuglante, et le monde a basculé. Je me suis effondrée, mon visage écrasé sur les pavés sales, au milieu de mes poissons morts, avec le cri déchirant de ma fille résonnant dans mes oreilles avant de sombrer dans l' obscurité.
À l'hôpital, le verdict est tombé : visage défiguré, paralysie partielle. Pendant ce temps, la police a balayé l' agression comme une "dispute de commerçants", le procureur a conseillé d' accepter l' argent, et Léger, avec son sourire narquois, a tenté de nous acheter, menaçant de détruire l' avenir de Camille si elle persistait. Plus tard, ils ont orchestré l' annulation de son admission à Henri-IV, détruisant des années d' efforts, dévalisé notre appartement, tué son canari, et menacé ma vie.
Comment est-ce possible que la justice soit à ce point aveugle ? Que des hommes puissent acheter le silence d' une ville entière, écraser le faible sans vergogne ? Pourquoi personne ne nous aidait, nous, la veuve et la fille d' un héros mort pour la France ? Le désespoir était une chape de plomb, mais au fond de cette nuit, une rage froide brûlait : ils m' avaient tout pris, mais ils n' avaient pas pris mon honneur.
Alors, j' ai serré la médaille de bravoure de mon père, et Camille, ma courageuse fille, a pris la seule décision possible : si la justice des hommes nous abandonnait, elle irait chercher celle des héros. Elle irait frapper à la porte de la Marine Nationale, là où l' honneur a encore un sens.
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