De la Fosse aux Vignes de l'Amour

De la Fosse aux Vignes de l'Amour

Gavin

5.0
avis
141
Vues
11
Chapitres

À vingt ans, le poids des dettes familiales m'étouffait, me poussant vers un mariage arrangé censé nous sauver de la ruine. J'ai choisi son nom, Antoine Lefèvre, l'homme que j'aimais éperdument, mais notre mariage est devenu mon pire cauchemar. Enceinte, à l'agonie sur ma couche, j'ai vu Antoine éventrer mon ventre, écraser notre nouveau-né, avant de siffler : "Tout ça, c'est de ta faute. Colette ne se serait jamais réfugiée à la campagne. Des vagabonds l'ont agressée là-bas. C'est toi qui l'as mise en danger !" Quatre heures d'horreur, trahie, agonisant seule, tandis qu'il préparait les funérailles grandioses de sa maîtresse, me jetant, moi, à la fosse commune, oubliée de tous, sauf d'un homme. Cet homme, Henri de Montaigne, a recueilli mon corps, a vengé ma mort avant de se donner la sienne sur ma tombe ; aujourd'hui, j'ai rouvert les yeux, et cette fois, le sort n'aura pas le dernier mot. Cette fois, je ne manipulerai pas le tirage au sort, je ne ferai pas le même choix. Cette fois, je m'agenouille devant mon père et je n'ai qu'une seule demande : "Père, je vous en supplie, arrangez mon mariage avec Henri de Montaigne." Alors que je pensais mon destin enfin scellé, le passé m'attendait au détour d'une ruelle, Antoine et Colette. Elle s'effondre, simule, m'accuse d'avoir brisé la jambe de son frère, tout en me dénigrant à voix haute : "Madame, si je vous ai offensée en quoi que ce soit, vous pouvez me frapper, m'insulter... mais pourquoi ? Pourquoi avez-vous fait briser la jambe de mon frère ?" Antoine, protecteur, me toise de son mépris : "Je te croyais plus digne que ça. Tu as déjà supplié ta famille d'arranger un mariage ! Écoute-moi bien, Adeline. Si tu ne t'agenouilles pas immédiatement pour t'excuser auprès de Colette, je te jure que même si je dois défier les ordres de nos familles, tu ne mettras jamais un pied dans la mienne !" Ma servante, Marie, les gifle chacun à tour de rôle, défiant leur arrogance. Mon rire sec fuse : "Le gendre ? Tu penses vraiment que le document de mariage que mon père m'a donné porte ton nom ?" Il persiste, aveuglé par sa vanité : "Évidemment. Tu m'aimes de façon si éhontée depuis des années. Tu as attendu jusqu'à devenir une vieille fille juste pour moi. Si ce n'est pas mon nom, ce serait celui de qui ?" "Arrête de rêver", lui dis-je, avant d'ordonner aux gardes d'éloigner Antoine. Le lendemain, mon sanctuaire, la source thermale où je prépare les remèdes pour Henri, est profané. Antoine s'y prélasse, avec Colette et son frère infirme, qui se sert de ma source pour son "bain". "Quand elle m'épousera", ricane Antoine, "toutes les propriétés de sa famille seront à moi. Absolument tout. Alors, quel mal y a-t-il à ce que ton frère se baigne dans ma source ? Oserait-elle me dire non ?" Mes propres gardes, corrompus par ses mensonges, me méprisent. La rage me submerge. Je dégaine mon couteau et égorge les deux gardes qui m'ont manqué de respect. Cette fois, personne n'hésite. Antoine, fou de rage, me pousse dans la source, me laissant me noyer. Un homme masqué me tire hors de l'eau, sa voix rauque me dit : "Madame, je suis arrivé en retard." C'est Henri. "Je sais que Madame n'a demandé à épouser votre humble serviteur que pour provoquer Monsieur Antoine. Demain, j'irai moi-même voir votre père pour rompre les fiançailles. Je ne veux pas vous mettre dans l'embarras." Je le retiens, ma voix nouvelle, mes mots clairs : "Il n'y a personne d'autre. Depuis le début, la seule personne que je voulais épouser, c'était toi." Ses oreilles rougissent. De retour chez moi, le valet d'Antoine exige deux sages-femmes pour Colette, enceinte. Je le fais battre. Antoine et Colette débarquent, il me gifle, m'humilie devant toute la maison. Mais cette fois, je me relève, mon âme libérée : "Antoine Lefèvre, Cette gifle efface tout ce qu'il y a eu entre nous. Nous sommes quittes." Des gardes armés entrent, ma voix porte ma décision : "Antoine Lefèvre a tenté de tuer la fille du boulanger du duc. Traînez-le dehors et battez-le à mort." Sa mère le sauve de justesse, me soumettant à de nouvelles humiliations, tentant même de me faire violer par son fils, avant que Henri ne m'arrache à ses griffes. "Dans trois jours, le jour de ton mariage, tu épouseras un coq !" lance-t-elle, au comble de sa fureur. Le jour du mariage, un coq est là, Henri le décapite d'un coup d'épée. Antoine arrive, incrédule, pour s'apercevoir que le destin a changé. Mon document de mariage, bien en vue, ne porte que nos noms, Henri et le mien. "Impossible ! C'est impossible ! Tu m'as toujours aimé !" "Assez !" La foule murmure l'humiliation du jeune homme. Colette, traînée par Marie, pâle et terrifiée, le ventre arrondi, confirme mes dires. La famille Lefèvre est ruinée, Antoine ligoté et traîné dehors. Mon cœur est empli de paix, et je jure fidélité à Henri. Le lendemain, notre cortège nuptial s'étire sur dix lieues. Henri promet fidélité à mon père : "Si un jour je manque à mon devoir envers Madame, que le ciel me punisse et que je meure misérablement." Sa mère, bienveillante, me révèle la blessure d'Henri : "Henri a été blessé lors d'une bataille il y a quelques années. Une attaque surprise de l'ennemi. Son visage... il a été défiguré." "Je l'aime." Henri retire son masque, et son visage est parfait, d'une beauté saisissante. Il avoue : "Je voulais juste t'attendre. Toi. J'avais peur que d'autres familles essaient d'arranger un mariage avec moi... Alors..." "Alors tu as inventé toutes ces rumeurs ?" Son hochement de tête coupable me fait rire. "C'est trop tard pour changer d'avis. Et tu n'auras plus jamais à vivre caché derrière un masque." Nous nous embrassons sous le pêcher en fleurs, mon bonheur est complet.

Introduction

À vingt ans, le poids des dettes familiales m'étouffait, me poussant vers un mariage arrangé censé nous sauver de la ruine.

J'ai choisi son nom, Antoine Lefèvre, l'homme que j'aimais éperdument, mais notre mariage est devenu mon pire cauchemar.

Enceinte, à l'agonie sur ma couche, j'ai vu Antoine éventrer mon ventre, écraser notre nouveau-né, avant de siffler : "Tout ça, c'est de ta faute. Colette ne se serait jamais réfugiée à la campagne. Des vagabonds l'ont agressée là-bas. C'est toi qui l'as mise en danger !"

Quatre heures d'horreur, trahie, agonisant seule, tandis qu'il préparait les funérailles grandioses de sa maîtresse, me jetant, moi, à la fosse commune, oubliée de tous, sauf d'un homme.

Cet homme, Henri de Montaigne, a recueilli mon corps, a vengé ma mort avant de se donner la sienne sur ma tombe ; aujourd'hui, j'ai rouvert les yeux, et cette fois, le sort n'aura pas le dernier mot.

Cette fois, je ne manipulerai pas le tirage au sort, je ne ferai pas le même choix.

Cette fois, je m'agenouille devant mon père et je n'ai qu'une seule demande : "Père, je vous en supplie, arrangez mon mariage avec Henri de Montaigne."

Alors que je pensais mon destin enfin scellé, le passé m'attendait au détour d'une ruelle, Antoine et Colette.

Elle s'effondre, simule, m'accuse d'avoir brisé la jambe de son frère, tout en me dénigrant à voix haute : "Madame, si je vous ai offensée en quoi que ce soit, vous pouvez me frapper, m'insulter... mais pourquoi ? Pourquoi avez-vous fait briser la jambe de mon frère ?"

Antoine, protecteur, me toise de son mépris : "Je te croyais plus digne que ça. Tu as déjà supplié ta famille d'arranger un mariage ! Écoute-moi bien, Adeline. Si tu ne t'agenouilles pas immédiatement pour t'excuser auprès de Colette, je te jure que même si je dois défier les ordres de nos familles, tu ne mettras jamais un pied dans la mienne !"

Ma servante, Marie, les gifle chacun à tour de rôle, défiant leur arrogance.

Mon rire sec fuse : "Le gendre ? Tu penses vraiment que le document de mariage que mon père m'a donné porte ton nom ?"

Il persiste, aveuglé par sa vanité : "Évidemment. Tu m'aimes de façon si éhontée depuis des années. Tu as attendu jusqu'à devenir une vieille fille juste pour moi. Si ce n'est pas mon nom, ce serait celui de qui ?"

"Arrête de rêver", lui dis-je, avant d'ordonner aux gardes d'éloigner Antoine.

Le lendemain, mon sanctuaire, la source thermale où je prépare les remèdes pour Henri, est profané.

Antoine s'y prélasse, avec Colette et son frère infirme, qui se sert de ma source pour son "bain".

"Quand elle m'épousera", ricane Antoine, "toutes les propriétés de sa famille seront à moi. Absolument tout. Alors, quel mal y a-t-il à ce que ton frère se baigne dans ma source ? Oserait-elle me dire non ?"

Mes propres gardes, corrompus par ses mensonges, me méprisent.

La rage me submerge.

Je dégaine mon couteau et égorge les deux gardes qui m'ont manqué de respect.

Cette fois, personne n'hésite.

Antoine, fou de rage, me pousse dans la source, me laissant me noyer.

Un homme masqué me tire hors de l'eau, sa voix rauque me dit : "Madame, je suis arrivé en retard."

C'est Henri.

"Je sais que Madame n'a demandé à épouser votre humble serviteur que pour provoquer Monsieur Antoine. Demain, j'irai moi-même voir votre père pour rompre les fiançailles. Je ne veux pas vous mettre dans l'embarras."

Je le retiens, ma voix nouvelle, mes mots clairs : "Il n'y a personne d'autre. Depuis le début, la seule personne que je voulais épouser, c'était toi."

Ses oreilles rougissent.

De retour chez moi, le valet d'Antoine exige deux sages-femmes pour Colette, enceinte.

Je le fais battre.

Antoine et Colette débarquent, il me gifle, m'humilie devant toute la maison.

Mais cette fois, je me relève, mon âme libérée : "Antoine Lefèvre, Cette gifle efface tout ce qu'il y a eu entre nous. Nous sommes quittes."

Des gardes armés entrent, ma voix porte ma décision : "Antoine Lefèvre a tenté de tuer la fille du boulanger du duc. Traînez-le dehors et battez-le à mort."

Sa mère le sauve de justesse, me soumettant à de nouvelles humiliations, tentant même de me faire violer par son fils, avant que Henri ne m'arrache à ses griffes.

"Dans trois jours, le jour de ton mariage, tu épouseras un coq !" lance-t-elle, au comble de sa fureur.

Le jour du mariage, un coq est là, Henri le décapite d'un coup d'épée.

Antoine arrive, incrédule, pour s'apercevoir que le destin a changé.

Mon document de mariage, bien en vue, ne porte que nos noms, Henri et le mien.

"Impossible ! C'est impossible ! Tu m'as toujours aimé !"

"Assez !"

La foule murmure l'humiliation du jeune homme.

Colette, traînée par Marie, pâle et terrifiée, le ventre arrondi, confirme mes dires.

La famille Lefèvre est ruinée, Antoine ligoté et traîné dehors.

Mon cœur est empli de paix, et je jure fidélité à Henri.

Le lendemain, notre cortège nuptial s'étire sur dix lieues.

Henri promet fidélité à mon père : "Si un jour je manque à mon devoir envers Madame, que le ciel me punisse et que je meure misérablement."

Sa mère, bienveillante, me révèle la blessure d'Henri : "Henri a été blessé lors d'une bataille il y a quelques années. Une attaque surprise de l'ennemi. Son visage... il a été défiguré."

"Je l'aime."

Henri retire son masque, et son visage est parfait, d'une beauté saisissante.

Il avoue : "Je voulais juste t'attendre. Toi. J'avais peur que d'autres familles essaient d'arranger un mariage avec moi... Alors..."

"Alors tu as inventé toutes ces rumeurs ?"

Son hochement de tête coupable me fait rire.

"C'est trop tard pour changer d'avis. Et tu n'auras plus jamais à vivre caché derrière un masque."

Nous nous embrassons sous le pêcher en fleurs, mon bonheur est complet.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
Trop Tard, Monsieur de Valois

Trop Tard, Monsieur de Valois

Moderne

4.1

Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

Hanté par son Âme Sœur : Le Regret de l'Alpha

Hanté par son Âme Sœur : Le Regret de l'Alpha

Loup-garou

5.0

C'était le soir de mes dix-huit ans, censé être le plus beau jour de ma vie. Au lieu de cela, je gisais au fond d'une fosse, le corps brisé, encerclée par des loups sauvages. J'ai utilisé mes dernières forces pour appeler Mathieu, mon compagnon destiné, à travers notre lien mental. Je pensais qu'il viendrait me sauver. Mais sa voix a résonné dans ma tête, froide et cruelle : « Arrête ton cinéma, Léna. Tu es une honte pour ma lignée. Meurs en silence, que je puisse enfin être avec Aurélie. » Il a coupé le lien. Et j'ai senti les crocs des Rogues déchirer ma chair. Pourtant, la mort ne m'a pas libérée. Mon esprit est resté enchaîné à lui, flottant invisible à ses côtés. J'ai vu mon propre cadavre traité comme un déchet. J'ai entendu le guérisseur lui annoncer en tremblant : « Alpha... elle était enceinte. » Mathieu n'a pas pleuré. Il a simplement souri en signant le rapport d'accident : « Mieux vaut ainsi. L'enfant aurait été aussi faible qu'elle. » À cet instant, mon amour s'est mué en une haine assez puissante pour défier la tombe. Il ignorait que je n'étais pas une simple orpheline, mais la fille perdue de la famille royale des Lycans. Un an plus tard, alors qu'il pensait être débarrassé de moi, les portes du Bal d'Hiver se sont ouvertes à la volée. Je suis entrée, non pas comme un spectre, mais comme l'incarnation du Loup Blanc suprême. Devant l'élite pétrifiée, j'ai regardé mon meurtrier et j'ai souri : « Moi, Léna Link, j'accepte ton rejet. »

La revanche silencieuse de l'épouse

La revanche silencieuse de l'épouse

Romance

5.0

Mon monde s'est effondré sur le pont de ce yacht lorsque Cédric m'a violemment poussée dans les escaliers pour courir après Valentine, son « amour de jeunesse » qui faisait un caprice. Alors que ma jambe se brisait dans un craquement écœurant, il ne s'est même pas retourné pour me regarder. J'ai compris ce jour-là que sept ans d'amour ne pesaient rien face à une simple égratignure de sa muse. À l'hôpital, pendant que je subissais une opération d'urgence seule, Cédric cajolait Valentine dans la salle d'attente. Mais la douleur physique n'était rien comparée à ce que j'ai découvert sur sa tablette oubliée à mon chevet. Un dossier nommé « Projet V » révélait l'horreur : chaque photo de moi, chaque pose, chaque vêtement qu'il m'avait choisi depuis sept ans n'était qu'une réplique exacte des clichés de Valentine. Je n'étais pas sa compagne, j'étais son substitut, un mannequin de remplacement façonné à l'image de celle qu'il n'avait jamais oubliée. Quand j'ai tenté de lui demander des comptes, il m'a traitée de paranoïaque et m'a abandonnée à nouveau pour la rejoindre. Une rage froide a remplacé mes larmes, et j'ai pris la décision qui allait changer ma vie. J'ai pris mon téléphone et j'ai composé le numéro de mon oncle d'une main tremblante. « J'accepte l'arrangement avec Godefroy Morel. Fixez la date des fiançailles. » J'ai raccroché, puis j'ai regardé la gouvernante avec un calme terrifiant. « Jetez tout ce qui appartient à Cédric. Absolument tout. »

De l'Humiliation à l'Indifférence : Le Chemin de l'Héritière

De l'Humiliation à l'Indifférence : Le Chemin de l'Héritière

Romance

5.0

Dans mon ancienne vie, Bastien, mon fiancé, et mon frère, Hugo, étaient mon univers, les piliers inébranlables de mon existence. Puis, Clara est arrivée – une fille aux larmes faciles, sans histoire – et en un clin d' œil, elle a tout volé. Mon fiancé a rompu nos fiançailles, mon frère a brisé sa promesse de me protéger. Tous deux se sont tournés vers elle, me traitant comme une intruse. J'ai été publiquement humiliée, bousculée, accusée de jalousie. Ils ont permis qu'elle vole la formule de parfum inachevée de ma mère, mon héritage le plus précieux. Pire encore : la montre Cartier de ma mère, celle qu'elle m'avait léguée et que j'ai vue à son poignet, Bastien l'a brisée sous mes yeux. Et Hugo voulait donner le refuge de ma mère à cette usurpatrice. Leur trahison a dépassé l'entendement. Ce jour-là, au fond de cet abîme de douleur, j'ai réalisé que l'amour que je leur portais était mort. Et, étrangement, la haine aussi. Il ne restait qu'un vide glacial. Comment des êtres que j'avais tant aimés ont-ils pu me dénier mon existence même, me traiter en ennemie pour une étrangère? Alors, j' ai décidé de disparaître. J' ai mis le feu à notre appartement parisien, à tous nos souvenirs, laissant des indices pour qu' on me croie morte dans les flammes. C'était la seule façon de renaître de mes cendres, loin d'eux, sous un nouveau nom, Léa Martin. Mais ce qu'ils ont ignoré, c'est que cette mort n'était que le début de ma véritable vie, et la leur, celle d'un remords sans fin.

Le Diamant Brisé : Trop Précieuse Pour Toi Maintenant

Le Diamant Brisé : Trop Précieuse Pour Toi Maintenant

Romance

5.0

Cela faisait cinq ans que j'attendais qu'Éric me demande en mariage. J'avais même acheté la robe en secret, cachée au fond de mon placard. Mais il a suffi d'une comédie larmoyante de ma demi-sœur pour tout réduire en cendres. Stéphane s'est jetée au sol en hurlant que je l'avais poussée. Sans même me demander ma version, la voix d'Éric a claqué comme une sentence : « Je n'ai pas le temps pour tes jérémiades alors que Stéphane est blessée par ta faute. » Mon père m'a chassée de la maison. Éric, lui, a choisi de consoler le bourreau plutôt que la victime. Le coup de grâce est tombé deux semaines plus tard : j'ai appris que Stéphane avait brûlé les albums photos de ma mère décédée. La réaction d'Éric ? Il a haussé les épaules, qualifiant ma douleur de « caprice », et a offert à Stéphane *mon* parfum préféré pour lui remonter le moral. J'ai compris que je n'étais pour lui qu'une option, un plan B. J'ai déchiqueté ma robe de soie aux ciseaux et je suis partie sans un regard en arrière. Il a ri avec ses amis, arrogant : « Elle reviendra en rampant dès qu'elle aura faim. » Deux ans plus tard, le hasard a voulu qu'Éric trouve un fragment de photo coincé sous une plinthe, taché du rouge à lèvres de Stéphane. La preuve irréfutable qu'elle avait tout manigancé. Dévasté par la vérité, il a viré Stéphane et a remué ciel et terre pour me retrouver, prêt à tout pour me reconquérir. Il pensait avoir encore le temps. Jusqu'à ce qu'il tombe sur une photo Instagram postée par ma meilleure amie. J'y apparaissais radieuse, vêtue de blanc, embrassant un autre homme. La légende était sans appel : « Félicitations à M. et Mme Morel. L'amour gagne toujours. »

Inspirés de vos vus

Renaissance de la femme adultère

Renaissance de la femme adultère

Honey Goldfish
5.0

Sarah Dans ma première vie, j'ai trahi mon mari et renié toutes les valeurs que mon père m'avait enseignées. Je détestais l'homme que mon père avait choisi pour moi. J'étais prête à tout pour divorcer, même à traîner son nom et aussi le mien dans la boue. Dans ma première vie, j'ai fait confiance aux mauvaises personnes. Je prenais mes ennemis pour des amis et l'homme dont je m'étais entichée n'était en fait qu'un menteur, un voleur, un tricheur! Dans ma première vie, j'ai tout perdu. Mon héritage, la compagnie que mon père avait mis des années à construire... et même tous mes rêves se sont envolés en fumée! Tout ça pour quoi? À cause d'une obsession. Non! De mon infatuation! Dario Marconi ne méritait pas que je lui sacrifie toute ma vie. Je le découvris à mes dépens, le jour de ma mort! Ce n'est que dans mes derniers instants de vie que j'ai réalisé qu'un seul homme m'avait réellement aimée... au point de se sacrifier pour tenter de sauver ma vie, se jetant dans les flammes! Ses yeux bleu gris acier et l'expression de son visage au dernier instant, quand cet édifice en feu s'est effondré sur nous, me hanteront toujours. Damien Lockwood, si nous nous retrouvons dans notre prochaine vie, je te promets cette fois de t'aimer et de te chérir jusqu'à la fin de mes jours! Mais... qui aurait dit que la vie m'offrirait vraiment une seconde chance? Cette fois, je ne referai pas les mêmes erreurs. Cette fois... je vais me racheter du mal que j'ai fait à tous mes proches... et toi le premier, mon cher ex-mari! Bref, cette histoire est l'histoire secrète de la Renaissance d'une femme adultère.

L'alpha brisé , le retour de celle qu'il a trahie

L'alpha brisé , le retour de celle qu'il a trahie

K-H
3.5

Résumé « Rompons ce lien maudit et libérons-nous mutuellement. Ainsi, Claire pourra enfin endosser le rôle de ta Luna. » La voix d'Addison vibrait d'une colère qui brûlait jusque dans sa poitrine, son souffle haché secouant tout son corps. Zion, lui, se figea, les mâchoires serrées. « Crois-tu vraiment pouvoir t'échapper ? » Son regard s'assombrit, virant à une teinte dorée inquiétante, reflet du loup qui grondait au plus profond de lui. Sans lui laisser la moindre échappatoire, il l'encercla de ses bras, l'arracha à l'embrasure de la porte et l'entraîna dans leurs appartements. Là, il lui imposa sa présence avec une intensité implacable, la retenant contre lui comme s'il voulait effacer par la force toute possibilité de séparation, jusqu'à ce que le temps perde sa mesure. Le lendemain, puis le surlendemain, il ne relâcha pas son étreinte. Et quand enfin il rompit le silence, ce fut d'une voix rauque, presque un murmure menaçant : « Si je dois t'attacher pour t'empêcher de fuir, je le ferai. Quand j'en aurai terminé, tu ne pourras même plus te tenir debout. » Le ton, dur et brûlant, ne laissait place à aucun doute : l'instinct primal de l'Alpha avait pris le dessus. Ils ne s'étaient jamais réellement écoutés. Entre eux, les incompréhensions s'étaient accumulées, bâtissant un mur qu'aucun ne prenait la peine d'abattre. Aveuglé par un orgueil âpre et par une rancune nourrie de suppositions, Zion n'avait jamais cherché à se justifier. Il voulait la voir payer pour ce qu'il croyait être une trahison, ignorant que cette vengeance lui coûterait bien plus qu'il ne pouvait supporter. Addison, lasse d'attendre qu'il dépose les armes de sa colère, avait fini par comprendre qu'elle devrait partir pour survivre. Quand elle s'évapora de son univers, tout vacilla. Zion perdit pied, incapable de supporter l'absence. Il fit trembler les fondations de sa propre meute, prêt à briser quiconque s'était interposé entre elle et lui. Mais il découvrit trop tard l'ampleur de sa faute : Addison avait disparu au-delà de toute piste. Et, plus cruel encore, il n'avait jamais pu lui révéler la vérité - l'enfant que portait l'autre femme n'était pas de lui. Avouer ce secret aurait signifié offenser quelqu'un que nul n'osait défier : cette femme appartenait à un cercle où la moindre offense se payait de sang. Alors, pour protéger Addison d'une condamnation certaine, il l'avait éloignée... en lui infligeant la blessure la plus profonde. Son orgueil avait tout dévasté. Plus encore que la mort de son père, l'ancien Alpha, ce geste resta la blessure qu'il ne put jamais refermer. Mais la Déesse de la Lune ne l'avait pas effacé de ses desseins. Leurs routes se croisèrent de nouveau. Et ce jour-là, il la vit. Pas seule. Un garçon se tenait à ses côtés. Non... deux. Deux fils. Une brûlure de remords le transperça. Autrefois, il avait voulu la réduire à néant ; aujourd'hui, il n'aspirait plus qu'à recoller les fragments, à regagner la famille qu'il avait volontairement détruite. Mais la distance qui les séparait s'était creusée comme un abîme infranchissable. Elle n'était plus cette femme qu'il pouvait convoquer d'un mot ou retenir d'une main. Pouvait-il encore espérer réparer l'irréparable ? Ou Addison tournerait-elle le dos à ses regrets pour accepter l'union imposée par son père, le Roi Alpha ? Cette union-là n'était pas un simple arrangement : elle ferait d'elle la première femme à régner seule sur un trône d'Alpha dans toute l'histoire.

Fuir l'alpha, porter son héritier

Fuir l'alpha, porter son héritier

K-H
5.0

Résumé Amélie Conley, héritière de l'illustre lignée des Alphas Conley, avait grandi sous le poids d'un destin tracé avant même sa naissance. On l'avait élevée pour régner, pour porter l'honneur et la puissance de sa famille. Mais à seize ans, le jour où son loup aurait dû s'éveiller, rien ne vint. Le silence de la bête marqua sa chute. Dès lors, on la désigna comme une honte vivante - « la Malédiction des Conley » - une tache indélébile sur un nom sacré. Deux ans plus tard, elle crut entrevoir un miracle : l'amour. Elle avait trouvé son âme sœur, et bientôt, la vie s'était nichée en elle. Elle s'était imaginé des lendemains lumineux, où son enfant serait la preuve que le destin n'avait pas tout pris. Mais son rêve s'effondra en un souffle. En entrant sans prévenir dans la demeure de son compagnon, elle découvrit la trahison incarnée - lui, enlacé à sa propre sœur, Flora. La douleur fut violente, brûlante, presque irréelle. Pourtant, rien ne la prépara à ce qui suivit. D'un ton glacial, il lui annonça que son lien avec elle n'était qu'une erreur. Que sa véritable compagne, c'était Flora. Le rejet fut total. Amélie, humiliée, détruite, ne vit d'autre issue que la fuite. Elle devait partir. Pour elle. Pour l'enfant qu'elle portait. Mais la liberté ne vint pas sans prix. Avant même d'atteindre les limites de son territoire, elle fut prise en chasse. Les siens la pourchassaient, comme une bête traquée. Le vent hurlait dans ses oreilles, son souffle se brisait, la peur lui labourait le cœur. Elle s'effondra au bord du monde, le corps épuisé, le ventre serré de douleur et d'instinct. Et ce fut là qu'il la trouva. Un homme à la présence sauvage, au regard incandescent. Gabriel Sinclair. Certains murmuraient son nom comme une prière, d'autres comme une menace. Lui, le Prince Alpha. Celui qu'on surnommait le Tyran Noir. Pendant douze années, il avait traversé royaumes et frontières à la recherche de sa compagne promise par la Déesse de la Lune - une quête vaine, jusqu'à ce soir-là. Car dès qu'il croisa les yeux d'Amélie, le monde s'immobilisa. Son timbre était grave, presque rauque quand il parla, chaque mot chargé d'une autorité instinctive. - On t'a déjà marquée, n'est-ce pas ? Le silence d'Amélie fut sa seule réponse, mais il n'avait pas besoin de plus. Il sentit le secret battre sous sa peau. Ses doigts se crispèrent légèrement. - Dis-moi qui a osé te prendre avant moi, murmura-t-il, sa voix vibrant d'un mélange de colère et d'avidité contenue. Elle détourna les yeux, incapable de supporter l'intensité du regard du Prince. Elle ignorait alors que cet homme, ce sauveur tombé du crépuscule, n'était autre que la légende sombre que les meutes redoutaient : Gabriel Sinclair, le Prince Alpha. Celui dont le nom seul suffisait à faire trembler les frontières - et à bouleverser le destin d'une femme qui n'avait plus rien à perdre.

Quand l'amour arrive, mais en retard

Quand l'amour arrive, mais en retard

Fifine Schwan
4.9

Pour réaliser le dernier souhait de son grand-père, Stella s'est marié en hâte avec un homme ordinaire qu'elle n'avait jamais rencontré auparavant. Cependant, même après être devenus mari et femme sur le papier, ils menaient chacun leur vie séparément, se croisant à peine. Un an plus tard, Stella est revenue à ville de Seamarsh, espérant enfin rencontrer son mystérieux mari. À sa grande surprise, il lui a envoyé un message, demandant inopinément le divorce sans même l'avoir rencontrée en personne. Grinçant des dents, Stella a répondu : « Très bien. Divorçons ! » Suite à cela, Stella a fait un geste audacieux et a rejoint le Groupe Prosperity, où elle est devenue une attachée de presse travaillant directement pour le PDG de la société, Matthew. Le PDG, beau et énigmatique, était déjà marié et réputé pour sa dévotion inébranlable à sa femme en privé. À l'insu de Stella, son mystérieux mari était en réalité son patron, sous une identité différente ! Déterminée à se concentrer sur sa carrière, Stella gardait délibérément ses distances avec le PDG, bien qu'elle ne pût s'empêcher de remarquer ses tentatives délibérées de se rapprocher d'elle. Avec le temps, son mari insaisissable a changé d'avis. Il a soudain refusé de poursuivre la procédure de divorce. Quand son identité alternative serait-elle révélée ? Au milieu d'un mélange tumultueux de tromperie et d'amour profond, quel destin les attendait ?

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre