Huit ans de mariage, huit ans d'attente d'un enfant avec mon épouse, Manon, durant lesquels elle n'avait cessé de rejeter la faute sur moi. Puis, après deux ans passés soi-disant en mission à l'étranger, elle est revenue. Non pas seule, mais avec une poussette double et deux bébés qu'elle m'a présentés comme « nos enfants », nés d'une insémination artificielle avec le sperme de son amour de jeunesse mourant. Ma stupeur s'est transformée en nausée lorsque j'ai découvert dans ses affaires des préservatifs usagés et le caleçon de son amant. « Insémination artificielle ? Mon œil ! » Le dégoût m'a submergé en réalisant l'ampleur de sa trahison, de ses mensonges éhontés me demandant d'élever les enfants de son amant tout en me dépouillant de mon argent. Le coup de grâce arriva le matin suivant : une lettre du cadastre révélait qu'elle avait, six mois auparavant, utilisé une vieille procuration pour transférer la propriété de notre maison, achetée avec mon héritage, à cet homme, Étienne. J'étais brisé, vidé de ma substance, mais une froide résolution s'est emparée de moi. Assez. J'ai imprimé les papiers du divorce et je les ai posés devant elle. « C' est notre divorce. » Sa panique s' est transformée en fureur quand elle a compris que son pouvoir sur moi avait disparu. Leur règne de parasites est terminé.
Huit ans de mariage, huit ans d'attente d'un enfant avec mon épouse, Manon, durant lesquels elle n'avait cessé de rejeter la faute sur moi.
Puis, après deux ans passés soi-disant en mission à l'étranger, elle est revenue.
Non pas seule, mais avec une poussette double et deux bébés qu'elle m'a présentés comme « nos enfants », nés d'une insémination artificielle avec le sperme de son amour de jeunesse mourant.
Ma stupeur s'est transformée en nausée lorsque j'ai découvert dans ses affaires des préservatifs usagés et le caleçon de son amant.
« Insémination artificielle ? Mon œil ! » Le dégoût m'a submergé en réalisant l'ampleur de sa trahison, de ses mensonges éhontés me demandant d'élever les enfants de son amant tout en me dépouillant de mon argent.
Le coup de grâce arriva le matin suivant : une lettre du cadastre révélait qu'elle avait, six mois auparavant, utilisé une vieille procuration pour transférer la propriété de notre maison, achetée avec mon héritage, à cet homme, Étienne.
J'étais brisé, vidé de ma substance, mais une froide résolution s'est emparée de moi.
Assez. J'ai imprimé les papiers du divorce et je les ai posés devant elle.
« C' est notre divorce. » Sa panique s' est transformée en fureur quand elle a compris que son pouvoir sur moi avait disparu.
Leur règne de parasites est terminé.
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