Je me suis réveillée avec une douleur lancinante dans le dos, la lumière du soleil filtrant à travers les rideaux de soie, mais dans ma tête, c\'était l'enfer. Le souvenir du froid glaçant et du sang qui s'écoulait, emportant mon enfant et ma vie. Et surtout, le visage de Mireille, ma demi-sœur, aux côtés d'Antoine, mon mari, leurs regards emplis de triomphe et de mépris. « Tu ne comprends donc pas, Jeanne ? Toi et ton enfant, vous bloquez mon chemin. » Ces mots résonnaient encore, empoisonnant mon esprit, alors même que je me trouvais, miraculeusement, vivante, dans un lit chaud et confortable. Le docteur a souri : « Félicitations, Madame Leclerc, vous êtes enceinte. » C'était ce jour. Le début de la fin. Ou le commencement d'une seconde chance. La terreur de mes souvenirs se mêlait à un espoir fou. Mes larmes coulaient, non pas de joie, mais d' une rage étouffée et d' une douleur indicible. Antoine est entré, son sourire rayonnant, un bonheur parfaitement joué. Il s'est précipité, exprimant sa joie pour l'héritier à venir, ignorant le monstre qu'il était devenu à mes yeux. Un pion dans son jeu d'ambition. J'ai forcé un sourire tremblant, l'épouse comblée incapable de voir au-delà des apparences. Il pensait me manipuler, me croyait soumise, mais il manquait ce qui allait être sa chute. Pourquoi étais-je revenue, déchirée entre la mémoire de leur trahison et cette nouvelle réalité ? Pourquoi ce destin s'acharnait-il à me ramener à l' instant de ma plus grande trahison ? Cette injustice criante me tordait les entrailles. Comment cette vie pouvait-elle me donner une seconde chance quand la première avait été si brutalement arrachée ? Tout se déroulait comme dans l'ancienne vie, mais quelque chose avait changé. Un plan a commencé à germer dans mon esprit, froid et précis, né des cendres de ma vie passée. Cette fois, je ne les séparerais pas. Au contraire, je les pousserais l'un vers l'autre, car l'inaccessible est toujours un idéal. Une fois obtenu, le désir s'éteint souvent. Je leur donnerais la scène, et je regarderais le spectacle de leur propre destruction.
Je me suis réveillée avec une douleur lancinante dans le dos, la lumière du soleil filtrant à travers les rideaux de soie, mais dans ma tête, c\'était l'enfer. Le souvenir du froid glaçant et du sang qui s'écoulait, emportant mon enfant et ma vie. Et surtout, le visage de Mireille, ma demi-sœur, aux côtés d'Antoine, mon mari, leurs regards emplis de triomphe et de mépris.
« Tu ne comprends donc pas, Jeanne ? Toi et ton enfant, vous bloquez mon chemin. » Ces mots résonnaient encore, empoisonnant mon esprit, alors même que je me trouvais, miraculeusement, vivante, dans un lit chaud et confortable. Le docteur a souri : « Félicitations, Madame Leclerc, vous êtes enceinte. » C'était ce jour. Le début de la fin. Ou le commencement d'une seconde chance. La terreur de mes souvenirs se mêlait à un espoir fou. Mes larmes coulaient, non pas de joie, mais d' une rage étouffée et d' une douleur indicible.
Antoine est entré, son sourire rayonnant, un bonheur parfaitement joué. Il s'est précipité, exprimant sa joie pour l'héritier à venir, ignorant le monstre qu'il était devenu à mes yeux. Un pion dans son jeu d'ambition. J'ai forcé un sourire tremblant, l'épouse comblée incapable de voir au-delà des apparences. Il pensait me manipuler, me croyait soumise, mais il manquait ce qui allait être sa chute.
Pourquoi étais-je revenue, déchirée entre la mémoire de leur trahison et cette nouvelle réalité ? Pourquoi ce destin s'acharnait-il à me ramener à l' instant de ma plus grande trahison ? Cette injustice criante me tordait les entrailles. Comment cette vie pouvait-elle me donner une seconde chance quand la première avait été si brutalement arrachée ? Tout se déroulait comme dans l'ancienne vie, mais quelque chose avait changé.
Un plan a commencé à germer dans mon esprit, froid et précis, né des cendres de ma vie passée. Cette fois, je ne les séparerais pas. Au contraire, je les pousserais l'un vers l'autre, car l'inaccessible est toujours un idéal. Une fois obtenu, le désir s'éteint souvent. Je leur donnerais la scène, et je regarderais le spectacle de leur propre destruction.
Introduction
Ce jour17:38
Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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Chapitre 4
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Chapitre 5
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Chapitre 6
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Chapitre 7
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Chapitre 8
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Chapitre 9
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Chapitre 10
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Chapitre 11
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Chapitre 12
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Chapitre 13
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Chapitre 14
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Chapitre 15
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Chapitre 16
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Chapitre 17
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Chapitre 18
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Chapitre 19
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Chapitre 20
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Chapitre 21
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