La lumière aveuglante de l'hôpital effaçait tout sauf l'angoisse dans mes yeux, fixés sur la chambre de Léo, mon fils fragile. Il était là, pas à cause de sa maladie orpheline, mais à cause d'eux, les hommes d'OmniCorp, la corporation qui convoitait les recherches révolutionnaires de mon mari, Luc, disparu il y a trois semaines. Ils s'étaient permis de s'approcher, souriants, méprisants, après avoir brutalisé mon enfant de huit ans, le laissant pour mort dans un entrepôt désaffecté. « Des enfants qui se chamaillent. Votre gamin est peut-être un peu trop sensible », avait osé Varennes, leur dirigeant, jetant un regard dédaigneux vers mon fils battu. La police, impuissante, m'avait dit : « Leurs alibis sont confirmés, Madame Dubois. Nous n'avons rien de concret. » Mais en veillant Léo, l'oreille sur ses chuchotements terrifiés – « Ils ont dit qu'ils voulaient les carnets de papa... si je ne leur disais pas où ils étaient, ils reviendraient » – ma peine s'est muée en une rage froide, inébranlable. Ils pensaient que j'étais une pianiste éplorée, une mère brisée. Ils avaient tort. Je n' allais pas attendre qu' ils reviennent. Je serai leur pire cauchemar. Ma chasse venait de commencer.
La lumière aveuglante de l'hôpital effaçait tout sauf l'angoisse dans mes yeux, fixés sur la chambre de Léo, mon fils fragile.
Il était là, pas à cause de sa maladie orpheline, mais à cause d'eux, les hommes d'OmniCorp, la corporation qui convoitait les recherches révolutionnaires de mon mari, Luc, disparu il y a trois semaines.
Ils s'étaient permis de s'approcher, souriants, méprisants, après avoir brutalisé mon enfant de huit ans, le laissant pour mort dans un entrepôt désaffecté.
« Des enfants qui se chamaillent. Votre gamin est peut-être un peu trop sensible », avait osé Varennes, leur dirigeant, jetant un regard dédaigneux vers mon fils battu.
La police, impuissante, m'avait dit : « Leurs alibis sont confirmés, Madame Dubois. Nous n'avons rien de concret. »
Mais en veillant Léo, l'oreille sur ses chuchotements terrifiés – « Ils ont dit qu'ils voulaient les carnets de papa... si je ne leur disais pas où ils étaient, ils reviendraient » – ma peine s'est muée en une rage froide, inébranlable.
Ils pensaient que j'étais une pianiste éplorée, une mère brisée.
Ils avaient tort.
Je n' allais pas attendre qu' ils reviennent. Je serai leur pire cauchemar. Ma chasse venait de commencer.
Introduction
01/07/2025
Chapitre 1
01/07/2025
Chapitre 2
01/07/2025
Chapitre 3
01/07/2025
Chapitre 4
01/07/2025
Chapitre 5
01/07/2025
Chapitre 6
01/07/2025
Chapitre 7
01/07/2025
Chapitre 8
01/07/2025
Chapitre 9
01/07/2025
Chapitre 10
01/07/2025
Chapitre 11
01/07/2025
Chapitre 12
01/07/2025
Chapitre 13
01/07/2025
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