Deux Vies, Un Amour

Deux Vies, Un Amour

Gavin

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Les vignes s'étendaient à perte de vue sous le soleil couchant, mais pour moi, Pierre Dubois, comte hériter, l'air n' était lourd que du parfum de la mort imminente. Allongé sur le sol poussiéreux, le sang s'échappait de ma poitrine tandis que ma vision se brouillait. C' est alors que je l'ai vue, Claire Leclerc, la femme que j'avais idolâtrée pendant de décennies, vivante, enlacée avec Antoine Moreau. La douleur de cette trahison l'a emporté sur ma blessure. Ma vie entière n'avait été qu'un mensonge, mon mariage une farce orchestrée pour lui permettre de s'enfuir avec son véritable amour. Passant les dernières secondes de ma vie terrestre, j'ai été assailli par des assassins surgis des vignes. Antoine, lâche, l'a poussée en avant, mais Claire, dans un geste insensé, s'est jetée devant moi pour me sauver. Elle s'est effondrée sur mon corps, son sang se mêlant au mien. Ses derniers mots ont résonné à mes oreilles : « Monseigneur, je n' aurais pas dû vous tromper avec cette fausse mort, mais mon cœur appartient à Antoine... Désormais, j' échange ma vie pour la sienne. S' il y a une autre vie... ne me choisissez pas. » Ses yeux se sont fermés pour toujours, me laissant seul avec mon cœur brisé et mon regret. Mais quand j'ai rouvert les yeux, la douleur avait cessé. Je n'étais plus dans les vignes, mais dans une salle familière, jeune à nouveau, mon père à mes côtés. C'était le jour du choix, le jour où j'avais ruiné ma vie. Encore. Le choix de mon épouse, qui allait sceller mon destin. Devant moi se tenaient quatre jeunes femmes, et parmi elles, Claire, aussi belle et froide que dans ma mémoire, détenant la clé de mon passé toxique. Et puis, Sophie Martin, ma rivale de toujours, me défiant du regard. Je me suis souvenu des derniers mots de Claire : « Ne me choisissez pas. » Cette fois, Claire, je t'écouterai. Brisant le silence, ma voix retentit, claire et forte, et pour la première fois, j'ai fait un choix différent, qui allait sceller mon destin : « Je choisis Sophie Martin. »

Introduction

Les vignes s'étendaient à perte de vue sous le soleil couchant, mais pour moi, Pierre Dubois, comte hériter, l'air n' était lourd que du parfum de la mort imminente. Allongé sur le sol poussiéreux, le sang s'échappait de ma poitrine tandis que ma vision se brouillait. C' est alors que je l'ai vue, Claire Leclerc, la femme que j'avais idolâtrée pendant de décennies, vivante, enlacée avec Antoine Moreau.

La douleur de cette trahison l'a emporté sur ma blessure. Ma vie entière n'avait été qu'un mensonge, mon mariage une farce orchestrée pour lui permettre de s'enfuir avec son véritable amour. Passant les dernières secondes de ma vie terrestre, j'ai été assailli par des assassins surgis des vignes. Antoine, lâche, l'a poussée en avant, mais Claire, dans un geste insensé, s'est jetée devant moi pour me sauver.

Elle s'est effondrée sur mon corps, son sang se mêlant au mien. Ses derniers mots ont résonné à mes oreilles : « Monseigneur, je n' aurais pas dû vous tromper avec cette fausse mort, mais mon cœur appartient à Antoine... Désormais, j' échange ma vie pour la sienne. S' il y a une autre vie... ne me choisissez pas. » Ses yeux se sont fermés pour toujours, me laissant seul avec mon cœur brisé et mon regret.

Mais quand j'ai rouvert les yeux, la douleur avait cessé. Je n'étais plus dans les vignes, mais dans une salle familière, jeune à nouveau, mon père à mes côtés. C'était le jour du choix, le jour où j'avais ruiné ma vie. Encore. Le choix de mon épouse, qui allait sceller mon destin.

Devant moi se tenaient quatre jeunes femmes, et parmi elles, Claire, aussi belle et froide que dans ma mémoire, détenant la clé de mon passé toxique. Et puis, Sophie Martin, ma rivale de toujours, me défiant du regard.

Je me suis souvenu des derniers mots de Claire : « Ne me choisissez pas. » Cette fois, Claire, je t'écouterai.

Brisant le silence, ma voix retentit, claire et forte, et pour la première fois, j'ai fait un choix différent, qui allait sceller mon destin : « Je choisis Sophie Martin. »

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La sensation de l'air froid et le visage déformé par la haine de mon frère Paul, voilà mes derniers souvenirs avant d' être poussée du haut de la Tour Eiffel, le jour même de mon anniversaire. Pourtant, je me suis réveillée en sursaut dans mon lit, la date affichée sur mon téléphone glaçant mon sang : c'était le jour de l' accident de ma mère, le point de départ de tout mon cauchemar, celui qui s' est conclu par ma propre mort. L'hôpital a appelé, confirmant l'état critique de Maman, qui nécessitait une transfusion sanguine urgente d'un groupe rare, un appel que Paul, aveuglé par son adoration pour notre sœur adoptive Sophie, a délibérément ignoré. Non seulement il a refusé d'aider, mais il m'a publiquement humiliée sur les réseaux sociaux, me faisant passer pour une folle et sabotant toute tentative d'aide. Puis Sophie est arrivée, jouant la victime, complice de Paul pour m'isoler, tandis qu'un médecin véreux, un ami de Paul, confirmait faussement que Maman était stable, repoussant le seul donneur potentiel trouvé grâce à mon appel désespéré. Comment pouvaient-ils s'acharner ainsi sur moi, allant jusqu'à mettre en péril la vie de notre propre mère, tout cela pour protéger l'image de Sophie ? Mais cette fois, la Jeanne douce et vulnérable avait laissé place à une guerrière : j'ai dénoncé leurs mensonges, documents médicaux à l'appui, devant la direction de l'hôpital, et mon histoire a commencé à changer.

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L'odeur de terre et de vin de la cave, ma prison depuis dix ans, me rongeait l'âme. Dix ans passés dans un couvent provençal, exilée par ma propre famille. Un sacrifice pour qu'Isabelle, ma cousine, prenne ma place. À mon retour à Paris, la trahison m'a frappée de plein fouet: ma maison n'était plus la mienne, ma chambre occupée, et mes robes, mes bijoux… Isabelle les portait, prête à épouser aussi mon fiancé. Tout volé, avec la complicité de ma mère. Aujourd'hui, c'est son mariage. La veille, j'avais découvert un document prouvant que j'étais l'unique héritière. Prise sur le fait en tentant de le récupérer, ma mère et Isabelle m'ont jetée ici, dans l'obscurité, pour que je ne gâche pas leur grand jour. Les musiques et les rires montent d'en haut. La fête bat son plein. Je me suis libérée, émergeant sale et chancelante. Le silence est tombé lorsque j'ai apparu en haut de l'escalier. Tous les regards se sont tournés vers moi. Isabelle, magnifique dans ma robe de mariée, s'est décomposée. Ma mère, Madame Dubois, s'est précipitée, hurlement de fureur : « Camille ! Qu'est-ce que tu fais là ? Retourne d'où tu viens ! Tu n'es que la cousine pauvre, tu n'as rien à faire ici. Tu vas tout gâcher ! » Les murmures ont répété « la cousine pauvre ». Mon père lui-même m'a tendu un verre de vin, son regard calculateur. J'ai refusé. La panique a saisi ma mère. « Elle est folle ! Tuez-la ! Débarrassez-moi d'elle ! » Les gardes se sont avancés. Paralysée, je les ai vus venir. Un coup de feu, une douleur fulgurante, puis le néant. Pourtant, dans le vide, j'ai entendu mon père parler du vin comme d'un somnifère, et d'un plan : devenir la Première Dame, une nouvelle identité, à l'Élysée. Ma mère avait tout détruit en ordonnant ma mort. Une rage glaciale, une tristesse infinie. Je voulais une autre chance, la justice, qu'elles paient. Puis une lumière aveuglante, une chute vertigineuse. Je me suis réveillée, haletante, sur le sol froid de la cave. La musique du mariage montait déjà. J'étais revenue. Revenue au jour de ma mort. Cette fois, les choses allaient se passer différemment.

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