Mon frère, nouvellement nommé ministre de la Culture, m'avait appelée à Paris pour créer un parfum unique. Moi, Juliette, « Nez » de Grasse, j'étais flattée, malgré une légère hésitation. Mais son épouse, Cécilia, nourrie de jalousie et de paranoïa, me prenait pour sa maîtresse. Les avertissements murmurés d'Alan sur la "pression" de Cécilia sonnaient creux face à son regard haineux. Trois jours plus tard, alors que je finalisais ma formule, elle a fait irruption dans mon appartement. Une fureur indescriptible déformait son visage, ses amies ricanaient, des gardes du corps massifs bloquaient la sortie. Elle m' a giflée violemment, me traitant de "pute" et m'accusant de ruiner son mariage. Puis elle a ordonné le chaos, détruisant mes précieux flacons, ces essences valant des fortunes, et piétinant les carnets de formules de ma famille, mon héritage. Brenda, ma fidèle assistante, a tenté de s'interposer, de crier la vérité, de dire que j'étais la sœur d'Alan. Mais Cécilia, dans un acte de pure folie, a planté un coupe-papier en argent dans la gorge de Brenda, la tuant sur le coup, devant mes yeux horrifiés. Puis elle m'a regardée, le visage maculé de sang, et a murmuré : « C' est de ta faute. » Pire encore, elle a ordonné à ses gardes du corps de me défigurer, de me « montrer ce que c' est que de séduire ». Quand Alan est arrivé, notre appartement n'était plus qu'un champ de ruines, et Brenda gisait dans une mare de sang. Ses yeux, habituellement si calmes, flamboyaient d'une haine que je n'avais jamais vue. J'ai été défigurée, et les nerfs olfactifs détruits ; moi, un « Nez », j'avais perdu ce qui était ma vie. « Je me vengerai, Juliette, » m'a-t-il promis, d'une voix glaçante. Et il a tenu parole, détruisant l'empire de son beau-père, ruinant la famille de Cécilia, et l'humiliant publiquement, la poussant à la folie. Mais alors que j'étais censée savourer cette victoire amère, je suis tombée sur ses journaux intimes. « Juliette. Son nom est une caresse... Cet amour est un poison... Cécilia l'a senti... Elle a vu le monstre en moi. » Ce n'était pas la jalousie d'une femme folle que Cécilia avait ressentie, mais la vérité d'un amour interdit, incestueux. Je n'étais pas une victime innocente, mais la cause de cette tragédie. Mon monde s'est effondré. Comment vivre avec une vérité aussi dévastatrice ?
Mon frère, nouvellement nommé ministre de la Culture, m'avait appelée à Paris pour créer un parfum unique.
Moi, Juliette, « Nez » de Grasse, j'étais flattée, malgré une légère hésitation.
Mais son épouse, Cécilia, nourrie de jalousie et de paranoïa, me prenait pour sa maîtresse.
Les avertissements murmurés d'Alan sur la "pression" de Cécilia sonnaient creux face à son regard haineux.
Trois jours plus tard, alors que je finalisais ma formule, elle a fait irruption dans mon appartement.
Une fureur indescriptible déformait son visage, ses amies ricanaient, des gardes du corps massifs bloquaient la sortie.
Elle m' a giflée violemment, me traitant de "pute" et m'accusant de ruiner son mariage.
Puis elle a ordonné le chaos, détruisant mes précieux flacons, ces essences valant des fortunes, et piétinant les carnets de formules de ma famille, mon héritage.
Brenda, ma fidèle assistante, a tenté de s'interposer, de crier la vérité, de dire que j'étais la sœur d'Alan.
Mais Cécilia, dans un acte de pure folie, a planté un coupe-papier en argent dans la gorge de Brenda, la tuant sur le coup, devant mes yeux horrifiés.
Puis elle m'a regardée, le visage maculé de sang, et a murmuré : « C' est de ta faute. »
Pire encore, elle a ordonné à ses gardes du corps de me défigurer, de me « montrer ce que c' est que de séduire ».
Quand Alan est arrivé, notre appartement n'était plus qu'un champ de ruines, et Brenda gisait dans une mare de sang.
Ses yeux, habituellement si calmes, flamboyaient d'une haine que je n'avais jamais vue.
J'ai été défigurée, et les nerfs olfactifs détruits ; moi, un « Nez », j'avais perdu ce qui était ma vie.
« Je me vengerai, Juliette, » m'a-t-il promis, d'une voix glaçante.
Et il a tenu parole, détruisant l'empire de son beau-père, ruinant la famille de Cécilia, et l'humiliant publiquement, la poussant à la folie.
Mais alors que j'étais censée savourer cette victoire amère, je suis tombée sur ses journaux intimes.
« Juliette. Son nom est une caresse... Cet amour est un poison... Cécilia l'a senti... Elle a vu le monstre en moi. »
Ce n'était pas la jalousie d'une femme folle que Cécilia avait ressentie, mais la vérité d'un amour interdit, incestueux.
Je n'étais pas une victime innocente, mais la cause de cette tragédie.
Mon monde s'est effondré.
Comment vivre avec une vérité aussi dévastatrice ?
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