L'odeur de la camomille, le rire cristallin de ma fille Chloé. C'était son sixième anniversaire, un massage dans le spa le plus luxueux de Cannes. Un tableau parfait, mon monde, mon tout. Puis, quinze minutes plus tard, un hurlement. « Elle a tué sa fille ! Juliette a tué Chloé ! » Mon cœur a cessé de battre, j'ai couru et l'ai vue, immobile, sur la table, une fine ligne rouge marquant sa gorge. Menottée, accusée par une vidéo granuleuse montrant une femme qui me ressemblait, sécateur à la main. Mon propre mari, Alan, le visage déformé par la fureur, criait ma culpabilité. Le monde entier m'a appelée la « mère démoniaque de Cannes ». Les interrogatoires m'ont brisée, les faux témoignages se sont accumulés. Pire encore, un psychiatre, le Dr Evans, a diagnostiqué une schizophrénie aiguë, implantant par hypnose des souvenirs terrifiants où je giflais Chloé, où j'utilisais le sécateur. J'ai même « rappelé » l'endroit où j'avais caché sa tête. Je me suis cogné la tête contre les murs de ma cellule, convaincue d'être un monstre. Pourtant, un détail, une incohérence dans ces "souvenirs" fabriqués, a allumé une étincelle de doute. Et si tout cela n'était pas vrai ? Désespérée, j'ai supplié qu'on m'aide, qu'on trouve un autre expert. C'est là que le Professeur Palmer est intervenu, brisant le silence. « Madame Larson, vos souvenirs n'ont pas été récupérés. Ils ont été implantés. Vous n'êtes pas l'assassin. » Le coupable avait joué avec ma mémoire, et maintenant, la vérité allait déchirer le voile.
L'odeur de la camomille, le rire cristallin de ma fille Chloé.
C'était son sixième anniversaire, un massage dans le spa le plus luxueux de Cannes.
Un tableau parfait, mon monde, mon tout.
Puis, quinze minutes plus tard, un hurlement.
« Elle a tué sa fille ! Juliette a tué Chloé ! »
Mon cœur a cessé de battre, j'ai couru et l'ai vue, immobile, sur la table, une fine ligne rouge marquant sa gorge.
Menottée, accusée par une vidéo granuleuse montrant une femme qui me ressemblait, sécateur à la main.
Mon propre mari, Alan, le visage déformé par la fureur, criait ma culpabilité.
Le monde entier m'a appelée la « mère démoniaque de Cannes ».
Les interrogatoires m'ont brisée, les faux témoignages se sont accumulés.
Pire encore, un psychiatre, le Dr Evans, a diagnostiqué une schizophrénie aiguë, implantant par hypnose des souvenirs terrifiants où je giflais Chloé, où j'utilisais le sécateur.
J'ai même « rappelé » l'endroit où j'avais caché sa tête.
Je me suis cogné la tête contre les murs de ma cellule, convaincue d'être un monstre.
Pourtant, un détail, une incohérence dans ces "souvenirs" fabriqués, a allumé une étincelle de doute.
Et si tout cela n'était pas vrai ?
Désespérée, j'ai supplié qu'on m'aide, qu'on trouve un autre expert.
C'est là que le Professeur Palmer est intervenu, brisant le silence.
« Madame Larson, vos souvenirs n'ont pas été récupérés. Ils ont été implantés. Vous n'êtes pas l'assassin. »
Le coupable avait joué avec ma mémoire, et maintenant, la vérité allait déchirer le voile.
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