Ce soir-là, nous célébrions nos dix ans de mariage dans notre appartement parisien silencieux, où j'avais préparé le plat préféré de Bastien, mon mari architecte renommé, pensant à notre vie ensemble, à notre fils Léo. Mais son appel, évoquant une "urgence au bureau", s'est transformé en une révélation glaçante lorsque des photos d'un vernissage ont révélé sa maîtresse, Chloé, rayonnante à ses côtés, notre propre fils tenant sa main, célébrant le succès de son égérie. Mon cœur s'est brisé en réalisant l'ampleur de cette double vie ostentatoire, de son mépris pour notre anniversaire, l'humiliation publique à laquelle il me soumettait, la complicité de mon fils, et même l'arrachage symbolique de mon héritage familial lors d'une enchère. La douleur était insoutenable, le sentiment d'avoir été réduite à un rôle insignifiant, ma passion de parfumeuse ignorée, et mon amour absolu piétiné par des années de mensonges et de trahisons impardonnables. C'est à cet instant précis, bien au-delà des larmes, que j'ai pris ma décision, tapant sur mon ordinateur un message concis à une agence suisse ultra-discrète : « Je veux simuler ma mort. Accident de voiture. Dans une semaine. Mon mari doit être impliqué. Il doit être le conducteur de l'autre voiture. »
Ce soir-là, nous célébrions nos dix ans de mariage dans notre appartement parisien silencieux, où j'avais préparé le plat préféré de Bastien, mon mari architecte renommé, pensant à notre vie ensemble, à notre fils Léo.
Mais son appel, évoquant une "urgence au bureau", s'est transformé en une révélation glaçante lorsque des photos d'un vernissage ont révélé sa maîtresse, Chloé, rayonnante à ses côtés, notre propre fils tenant sa main, célébrant le succès de son égérie.
Mon cœur s'est brisé en réalisant l'ampleur de cette double vie ostentatoire, de son mépris pour notre anniversaire, l'humiliation publique à laquelle il me soumettait, la complicité de mon fils, et même l'arrachage symbolique de mon héritage familial lors d'une enchère.
La douleur était insoutenable, le sentiment d'avoir été réduite à un rôle insignifiant, ma passion de parfumeuse ignorée, et mon amour absolu piétiné par des années de mensonges et de trahisons impardonnables.
C'est à cet instant précis, bien au-delà des larmes, que j'ai pris ma décision, tapant sur mon ordinateur un message concis à une agence suisse ultra-discrète : « Je veux simuler ma mort. Accident de voiture. Dans une semaine. Mon mari doit être impliqué. Il doit être le conducteur de l'autre voiture. »
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