Le jour où Léo est mort, le silence dans le Château Valois était plus lourd que ma douleur. Mon fils de deux ans, mort parce que ma belle-fille Camille l'avait enfermé dans la cave. Adrien, mon mari, l'héritier du prestigieux domaine viticole, n'a eu qu'un mot sur les lèvres, un mot qui m'a glacée jusqu'aux os : « ordinaire ». Il ne parlait pas de la mort de notre enfant, mais de son palais, car Léo, disait-il, n'avait pas le « don », ce palais absolu essentiel à la lignée Valois. Ma belle-mère, Éléonore, m'a toisée d'un regard glacial, murmurant : « Ce n'était qu'un tragique accident. » Un accident. Le sang de Léo ne comptait pas. Mon chagrin non plus. J'étais arrivée au Château comme l'épouse fertile, celle qui devait donner l'héritier parfait. Maintenant, j'étais une mère en deuil et une épouse blessée, totalement ignorée. Quand Camille, la meurtrière de mon fils, m'a poussée et que ma tête a heurté la table, Adrien n'a eu d'yeux que pour l'héritage raté, pas pour mon sang. Ils m'avaient utilisée, puis jetée. Ils avaient toléré la mort de mon enfant parce qu'il n'était pas "assez" à leurs yeux. L'injustice était brûlante, comment pouvaient-ils être si aveugles et si cruels ? Ma rage froide a supplanté ma douleur. Ils voulaient un héritier au palais infaillible ? Très bien, je me suis souvenue d'un secret ancestral, celui de ma lignée de vignerons. Je leur donnerais cet enfant. Et je leur prendrais absolument tout.
Le jour où Léo est mort, le silence dans le Château Valois était plus lourd que ma douleur.
Mon fils de deux ans, mort parce que ma belle-fille Camille l'avait enfermé dans la cave.
Adrien, mon mari, l'héritier du prestigieux domaine viticole, n'a eu qu'un mot sur les lèvres, un mot qui m'a glacée jusqu'aux os : « ordinaire ».
Il ne parlait pas de la mort de notre enfant, mais de son palais, car Léo, disait-il, n'avait pas le « don », ce palais absolu essentiel à la lignée Valois.
Ma belle-mère, Éléonore, m'a toisée d'un regard glacial, murmurant : « Ce n'était qu'un tragique accident. »
Un accident.
Le sang de Léo ne comptait pas.
Mon chagrin non plus.
J'étais arrivée au Château comme l'épouse fertile, celle qui devait donner l'héritier parfait.
Maintenant, j'étais une mère en deuil et une épouse blessée, totalement ignorée.
Quand Camille, la meurtrière de mon fils, m'a poussée et que ma tête a heurté la table, Adrien n'a eu d'yeux que pour l'héritage raté, pas pour mon sang.
Ils m'avaient utilisée, puis jetée.
Ils avaient toléré la mort de mon enfant parce qu'il n'était pas "assez" à leurs yeux.
L'injustice était brûlante, comment pouvaient-ils être si aveugles et si cruels ?
Ma rage froide a supplanté ma douleur.
Ils voulaient un héritier au palais infaillible ?
Très bien, je me suis souvenue d'un secret ancestral, celui de ma lignée de vignerons.
Je leur donnerais cet enfant.
Et je leur prendrais absolument tout.
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