Mon Souffle Invisible

Mon Souffle Invisible

Gavin

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Mon esprit, un simple souffle invisible, errait dans notre foyer haussmannien. J'étais là, à côté de mon fils de sept ans, Léo, qui appelait doucement sa "maman" pour qu'elle vienne voir son "papa" si profondément endormi. Mais Sophie, ma femme, était déjà prise par son amant, Julien. Elle avait oublié ce qu'elle m'avait fait : m'avoir livré à Julien pour une soi-disant transplantation de moelle osseuse qui fut ma mort. Elle éluda les appels angoissés de Léo, le repoussant avec une froideur glaçante, l'accusant de "mentir, comme toujours". J'ai regardé, impuissant, Léo se heurter à la console en marbre, le sang coulant de son front, puis être jeté hors de notre immeuble par Sophie elle-même. Il a essayé de l'appeler, encore et encore, mais elle a bloqué son numéro. Blessé, il a rampé jusqu'à son bureau pour me "sauver", seulement pour être de nouveau humilié, blessé, puis enlevé et jeté dans la Seine par ce monstre de Julien. Mon âme hurlait de douleur et de rage. Comment Sophie pouvait-elle être si aveugle, si cruelle ? Comment une mère peut-elle abandonner son propre enfant à un tel sort ? Cette impuissance me dévorait. Mon Léo, si pur, mourant pour défendre la vérité que personne ne voulait voir. Il fut retrouvé, mais la bataille était déjà perdue. Léo, mon courageux petit garçon, m'a rejoint dans la mort, enfin libéré de sa souffrance. Mais leur mort fit enfin éclater la vérité aux yeux de Sophie, déclenchant une soif de vengeance aussi implacable que terrifiante, la poussant aux confins de la folie.

Introduction

Mon esprit, un simple souffle invisible, errait dans notre foyer haussmannien.

J'étais là, à côté de mon fils de sept ans, Léo, qui appelait doucement sa "maman" pour qu'elle vienne voir son "papa" si profondément endormi.

Mais Sophie, ma femme, était déjà prise par son amant, Julien.

Elle avait oublié ce qu'elle m'avait fait : m'avoir livré à Julien pour une soi-disant transplantation de moelle osseuse qui fut ma mort.

Elle éluda les appels angoissés de Léo, le repoussant avec une froideur glaçante, l'accusant de "mentir, comme toujours".

J'ai regardé, impuissant, Léo se heurter à la console en marbre, le sang coulant de son front, puis être jeté hors de notre immeuble par Sophie elle-même.

Il a essayé de l'appeler, encore et encore, mais elle a bloqué son numéro.

Blessé, il a rampé jusqu'à son bureau pour me "sauver", seulement pour être de nouveau humilié, blessé, puis enlevé et jeté dans la Seine par ce monstre de Julien.

Mon âme hurlait de douleur et de rage.

Comment Sophie pouvait-elle être si aveugle, si cruelle ?

Comment une mère peut-elle abandonner son propre enfant à un tel sort ?

Cette impuissance me dévorait.

Mon Léo, si pur, mourant pour défendre la vérité que personne ne voulait voir.

Il fut retrouvé, mais la bataille était déjà perdue.

Léo, mon courageux petit garçon, m'a rejoint dans la mort, enfin libéré de sa souffrance.

Mais leur mort fit enfin éclater la vérité aux yeux de Sophie, déclenchant une soif de vengeance aussi implacable que terrifiante, la poussant aux confins de la folie.

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La douleur était la dernière chose dont je me souvenais, une douleur si intense qu' elle déchirait mon âme. Ligotée sur une chaise en fer dans le froid mordant du désert barbare, mes poignets et mes chevilles à vif, je me mourais. Mon propre fiancé, Louis, m' avait trahie. Mon frère, Henri, avait murmuré que c' était pour Sophie, ma propre assistante, avant de me livrer à cette fin horrible. J' avais été envoyée ici en mariage forcé, un sacrifice "politique" masquant une sordide vengeance. Mon crime ? Avoir modestement réprimandé Sophie le jour de mon anniversaire pour avoir volé ma robe impériale et s' être pavanée avec. J' avais crié de rage, j' avais supplié qu' ils me sauvent, mais leurs rires cruels résonnaient comme le glas de ma mort. Tout le monde me dénigrait, m' accusait d' être capricieuse. Jusqu' à mon dernier souffle, une pensée brûlait en moi : si seulement je pouvais revenir en arrière, je ne leur montrerais aucune pitié. L' obscurité m' a engloutie. Puis, une lumière. J' ai ouvert les yeux pour me retrouver dans le grand salon de mon palais, ma peau intacte, vêtue d' une simple robe en soie. Une servante s' est inclinée : « Joyeux anniversaire, Votre Altesse. » C\'était le jour même. Le jour où tout avait basculé. Je n' avais pas rêvé de ma mort ; c' était un avertissement. Une seconde chance. Alors, quand j' ai vu Sophie, au centre de la pièce, danser sous le lustre en cristal, portant MA robe impériale, le même sourire triomphant sur ses lèvres, la rage qui montait en moi était froide, précise, mortelle. Cette fois, elle n' allait pas s' en tirer.

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