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Le choix de l'Alpha

Le choix de l'Alpha

esserig

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Dans un monde obscur ,le fils du plus grand Alpha très très respecté a vu le jour . Maxwell le fils de l'Alpha avait grandi dans l'ombre imposante de son père ,apprenant à se défendre, à observer, à comprendre les mystères de leur monde.Un jour, pendant qu'il s'aventurait plus loin que d'habitude, il sentit une présence derrière lui et c'est sentit menacer. Instinctivement, il attaqua, guidée par la méfiance et son éducation, sans savoir le grand danger qu'il cours. Le loup-garou noir qui se dressait devant lui n'était pas n'importe qui, c'était le plus grand ennemi de son père et sa rencontre allait bouleverser tout ce qu'il pensait savoir.

Chapitre 1 Chapitre 1

La nuit où Maxwell vit le jour, la lune était d'un rouge inquiétant. Une lueur écarlate baignait la clairière où le clan s'était rassemblé, et un silence pesant s'étirait entre les arbres sombres. Les anciens murmurèrent que c'était un mauvais présage. Mais pour son père, Ulfric, l'Alpha incontesté, c'était un signe du destin. Son fils n'était pas un louveteau ordinaire. Il était né sous la Lune de Sang, et cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : il était destiné à la grandeur.

Les premières années de Maxwell furent rudes. Son père ne lui accorda jamais la douceur qu'un enfant pouvait espérer. Pour Ulfric, être l'héritier d'un Alpha signifiait être plus fort, plus rusé et plus impitoyable que n'importe qui d'autre. Dès son plus jeune âge, Maxwell apprit à se battre, à chasser, à endurer la douleur sans un mot. Lorsqu'il trébuchait, Ulfric le relevait d'une poigne de fer et lui lançait un regard froid.

- Un futur Alpha ne tombe pas, il se relève, grondait-il à chaque échec.

Et Maxwell se relevait. Toujours.

Les nuits, cependant, étaient plus difficiles à affronter que l'entraînement brutal de son père. Dès qu'il fermait les yeux, un même rêve revenait le hanter. Une silhouette noire, massive, se dressait devant lui, les yeux luisant comme deux flammes pâles. Il ne savait pas s'il s'agissait d'un avertissement ou d'un appel. Ce loup, immense et sombre comme la nuit, semblait l'observer, l'attendre. Chaque nuit, Maxwell sentait la peur lui serrer la gorge. Pourtant, il n'osait en parler à personne.

Un soir, alors qu'il avait une dizaine d'années, il s'écroula de fatigue après une journée d'entraînement exténuante. Son père l'avait poussé jusqu'à ses limites, lui faisant répéter les mêmes mouvements encore et encore, jusqu'à ce que ses muscles brûlent et que son souffle se fasse court.

- Encore, avait ordonné Ulfric alors que Maxwell peinait à tenir sur ses jambes.

- Père... je n'en peux plus, avait-il soufflé, les lèvres tremblantes.

Ulfric l'avait observé un instant avant de se pencher vers lui.

- L'épuisement est un luxe que tu ne peux pas te permettre, avait-il dit froidement. Tes ennemis n'attendront pas que tu sois prêt.

Maxwell avait serré les dents et s'était relevé. Il n'avait plus parlé jusqu'à ce qu'on le laisse enfin s'effondrer sur sa paillasse de fourrures. Cette nuit-là, le rêve revint, plus intense que jamais.

Le loup noir était là, tapi dans l'ombre d'une clairière. Son souffle profond soulevait la brume qui flottait autour de lui. Ses yeux le transperçaient d'un éclat argenté, hypnotisant et terrifiant à la fois. Cette fois, Maxwell ne recula pas.

- Qui es-tu ? demanda-t-il dans un murmure tremblant.

Le loup noir inclina la tête, comme s'il réfléchissait. Puis il ouvrit la gueule et un grondement sourd emplit l'air, résonnant jusqu'au plus profond de Maxwell.

Il se réveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre. Il haletait, couvert de sueur froide. Ses mains tremblaient tandis qu'il portait un regard affolé autour de lui. La cabane était silencieuse, bercée par les sons nocturnes de la forêt. Pourtant, il pouvait encore entendre ce grondement, comme s'il vibrait encore dans ses os.

Le lendemain, il n'osa pas en parler à son père. Mais il posa des questions aux anciens du clan, feignant une curiosité innocente.

- Les rêves ont-ils une signification ? demanda-t-il à un vieillard qui sirotait une décoction d'herbes près du feu.

Le vieil homme haussa un sourcil.

- Parfois, répondit-il en l'observant avec attention. Certains rêves sont des souvenirs d'une autre vie. D'autres sont des avertissements.

Maxwell frissonna.

- Et s'ils reviennent chaque nuit ?

L'ancien plissa les yeux, semblant sonder l'âme du garçon.

- Alors ils veulent te dire quelque chose, murmura-t-il.

Maxwell ne dit rien. Mais au fond de lui, il savait que le loup noir n'allait pas disparaître. Il savait aussi que, d'une manière ou d'une autre, son destin était lié à cette ombre inquiétante.Le clan de Maxwell était l'un des plus puissants que la région ait connus. Niché au cœur d'une forêt dense où seuls les plus courageux osaient s'aventurer, il s'étendait sur plusieurs territoires soigneusement protégés. Les règles y étaient strictes, immuables, dictées par des siècles de traditions et de guerres sanglantes. Ici, seuls les plus forts avaient le droit de survivre.

Les lois du clan étaient simples mais impitoyables. L'Alpha décidait de tout : des alliances, des punitions, des territoires à conquérir ou à défendre. La soumission à son autorité était absolue. Tout loup qui osait contester son règne était considéré comme un traître, et les traîtres n'avaient qu'une seule issue : la mort.

Maxwell grandissait dans cet univers implacable, sous le regard sévère de son père, Ulfric. L'Alpha n'était pas qu'un leader charismatique, il était un guerrier redouté, craint et respecté. Son nom seul suffisait à faire trembler les meutes voisines. Mais cette force ne venait pas sans sacrifices.

Le clan était divisé en plusieurs groupes : les guerriers, les chasseurs et les anciens. Les guerriers, loyaux à Ulfric, formaient la garde rapprochée de l'Alpha et se chargeaient d'imposer sa volonté. Les chasseurs, eux, assuraient la survie du clan en rapportant du gibier, tandis que les anciens, bien que moins impliqués dans les affaires quotidiennes, détenaient une influence non négligeable. Ils étaient les gardiens des traditions, les témoins des époques révolues.

Maxwell les observait souvent, essayant de comprendre ce qui faisait la force de son père. Il voyait comment Ulfric commandait d'un simple regard, comment il imposait le silence et le respect sans avoir besoin de crier. Il voyait aussi les tensions grandir dans l'ombre.

Car si Ulfric régnait d'une main de fer, certains commençaient à murmurer que son temps était compté.

Maxwell le savait, même s'il n'en parlait jamais. Il surprenait des discussions à voix basse, des regards échangés dans l'obscurité. Il sentait l'odeur du doute s'infiltrer dans le camp.

- L'Alpha est fort, mais il vieillit. Il ne pourra pas tenir éternellement.

- Son fils prendra la relève.

- Son fils... Maxwell est jeune. Il n'a pas encore prouvé qu'il est digne.

Maxwell serrait les poings en entendant ces paroles. Il voulait prouver qu'il était prêt, qu'il était plus que le fils de l'Alpha. Mais pour l'instant, aux yeux de beaucoup, il n'était encore qu'un louveteau en apprentissage, une ombre derrière son père.

Ce soir-là, alors que le feu central crépitait dans la nuit fraîche, Ulfric rassembla les siens pour parler d'un sujet qui pesait sur tous.

- Les frontières sont plus instables que jamais, déclara-t-il d'une voix grave. Nos ennemis rôdent. Ils attendent que nous montrions une faiblesse.

Maxwell était assis près de lui, écoutant attentivement. Il ne ratait jamais une réunion de guerre.

- Il y a des rumeurs, continua Ulfric. Une meute que l'on croyait disparue... pourrait être de retour.

Un frisson parcourut l'assemblée. Les anciens échangèrent des regards lourds de sens.

- Quelle meute ? demanda un guerrier.

Ulfric fit une pause, ses yeux brûlant d'un éclat dangereux.

- La meute de l'Ombre Noire.

Un silence pesant tomba sur le camp.

Maxwell sentit son cœur s'accélérer. Il connaissait ce nom. Tout le monde le connaissait. C'était la meute d'un ancien Alpha, un loup redoutable dont l'histoire était racontée comme un avertissement.

- C'est impossible, dit l'un des anciens. Ils ont été exterminés il y a des années.

- C'est ce que nous pensions, répondit Ulfric. Mais nous avons trouvé des traces. Des empreintes qui ne laissent aucun doute.

Maxwell sentit une sueur froide couler le long de sa colonne vertébrale. Il se rappela ses rêves. L'ombre noire. Le regard perçant.

- Qui sont-ils exactement ? demanda-t-il, sa voix plus ferme qu'il ne l'aurait cru.

Ulfric le fixa un instant avant de répondre.

- Autrefois, ils étaient comme nous. Une meute puissante. Mais leur Alpha... était un monstre. Un traître. Il a défié les lois, cherché à imposer sa propre vision du pouvoir.

Sa mâchoire se crispa.

- Alors nous l'avons détruit. Nous avons anéanti son clan jusqu'au dernier.

Le silence qui suivit fut plus glaçant que le vent nocturne.

Maxwell fronça les sourcils. Il avait appris à lire entre les lignes des discours de son père.

- S'ils ont été détruits... alors qui a laissé ces empreintes ?

Ulfric marqua un temps d'arrêt.

- Il y avait un survivant, admit-il enfin.

Les murmures reprirent, plus inquiets que jamais.

- Un fils.

Maxwell sentit son cœur rater un battement.

- Un fils qui a juré de nous faire payer, continua Ulfric. S'il est encore en vie... il reviendra. Et il voudra du sang.

Le feu projeta des ombres mouvantes sur le visage de son père, lui donnant un air encore plus dur, plus impitoyable.

Maxwell serra les dents. Il comprenait mieux maintenant. Ce n'était pas qu'une rumeur. C'était une menace. Une menace qui le concernait plus qu'il ne voulait l'admettre.

Car au fond de lui, il savait que ce loup noir qu'il voyait dans ses rêves... ce regard incandescent qui le hantait chaque nuit...

Ce n'était pas un hasard. Le vent s'était levé, s'engouffrant entre les arbres massifs de la forêt, portant avec lui l'odeur de l'humus humide et des feuilles en décomposition. Maxwell avançait en silence, ses pas légers effleurant le sol couvert de mousse. La nuit était tombée, mais il n'avait pas fait demi-tour. Il voulait s'éloigner du territoire du clan, sentir autre chose que l'odeur omniprésente de son père et de ses lois. Ici, il pouvait respirer.

Depuis la réunion du conseil, une tension nouvelle s'était installée dans son esprit. L'histoire du fils survivant de la Meute de l'Ombre Noire résonnait en lui comme une menace sourde. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose dans ce récit s'accrochait à lui, s'infiltrait dans ses pensées comme une ombre insidieuse. Et puis, il y avait ses rêves. Toujours cette silhouette noire, massive, ces yeux perçants qui semblaient voir au-delà de son âme.

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