Lorsqu'elle accepte d'accompagner sa demi-sœur pour un week-end dans une charmante maison de campagne, Élodie ne se doute pas que ces quelques jours vont transformer sa vie. Et pourtant... À peine le séduisant alpha Julien Duval lui adresse-t-il un sourire qu'un frisson inexplicable parcourt son corps : pourrait-il être l'homme de ses rêves ? Cette sensation s'intensifie quand il l'embrasse avec passion... Malheureusement, le rêve tourne au désastre. Quelques semaines plus tard, alors qu'Élodie découvre qu'elle attend un enfant, Julien révèle une facette inattendue de sa personnalité et exige qu'elle devienne sa femme. Déstabilisée, Élodie se retrouve face à un dilemme : peut-elle vraiment bâtir une vie avec un homme qui semble dissimuler des vérités inquiétantes ? Quels secrets cache-t-il derrière son allure séduisante ?
Élodie n'était pas particulièrement enthousiaste à l'idée de passer un week-end dans une maison de campagne perdue dans la campagne. Elle avait été conviée par sa demi-sœur Clara, et bien que celle-ci fût insistante, Élodie avait d'abord tenté de refuser. Les obligations sociales l'étouffaient souvent, surtout quand il s'agissait de s'immiscer dans les cercles d'amis influents de Clara, des gens qu'elle connaissait à peine et dont elle se sentait, pour la plupart, totalement étrangère.
Mais Clara, avec son énergie pétillante et son regard insistant, avait réussi à la convaincre, comme toujours. « Ce sera différent cette fois, Élodie. Une vraie escapade, tu verras ! »
Ainsi, après une route sinueuse qui les avait menées plus loin que ce qu'Élodie aurait imaginé, elles étaient arrivées à la maison de campagne. C'était une grande bâtisse en pierre, isolée, entourée de forêts épaisses. Les lieux étaient pittoresques, mais Élodie ne parvenait pas à se débarrasser de ce sentiment de malaise qui l'envahissait à chaque nouvelle étape de leur arrivée. Elle se sentait à la fois excitée et nerveuse. Les lumières douces qui illuminaient les fenêtres n'arrivaient pas à effacer l'ambiance un peu sinistre du lieu.
Clara la poussa dans la grande salle à manger, un sourire lumineux sur le visage. « Allez, détends-toi. Tout va bien se passer. »
Élodie acquiesça sans grande conviction, jetant un dernier regard par la fenêtre où la lueur du soir se mêlait à l'ombre de la forêt. C'était alors qu'il entra dans la pièce.
Julien Duval. Il ne semblait pas être un homme à qui l'on accorde une attention particulière, mais dès qu'il franchit la porte, quelque chose dans son attitude, dans la manière dont il se tenait, fit taire tous les bruits autour d'Élodie. Il avait cette prestance silencieuse, cette autorité naturelle, qui en faisait un homme difficile à ignorer.
Il la salua de manière simple, mais son regard, perçant, ne la quitta pas de l'instant où leurs yeux se croisèrent. Un frisson traversa la peau d'Élodie, et elle détourna rapidement le regard, comme pour se protéger de quelque chose qu'elle n'aurait su définir. Mais l'attraction était là, palpable. Julien Duval n'était pas simplement un Alpha. Il était un homme magnétique. Il avait cette confiance tranquille en lui, un charme qui n'avait pas besoin de mots pour se faire ressentir. Son regard se posa sur Élodie un instant, et elle sentit comme une pression douce sur son cœur, une étrange attirance qu'elle ne pouvait expliquer.
« Tu dois être Élodie, » dit-il enfin, d'une voix grave et douce. « Clara m'a beaucoup parlé de toi. »
Elle esquissa un sourire, tentant de paraître indifférente, mais son cœur battait plus fort dans sa poitrine. « Oui, c'est bien moi, » répondit-elle, sa voix trahissant une légère hésitation.
Clara, comme pour briser l'atmosphère tendue qui s'était installée, intervint rapidement. « Élodie n'est pas une grande fan des grandes réunions sociales, mais elle va finir par s'habituer. Julien, c'est un ami de longue date. »
Élodie n'avait pas besoin d'entendre plus pour comprendre que Julien n'était pas un simple ami. Son attitude, son regard chargé de sous-entendus, tout en lui trahissait une certaine autorité, une puissance presque palpable. Il n'était pas seulement un homme charismatique ; il semblait aussi avoir un certain pouvoir sur les autres, une capacité à les dominer sans même le vouloir.
La soirée se déroula dans une conversation tranquille, ponctuée de rires et de discussions futiles. Mais Élodie n'arrivait pas à se débarrasser de la sensation d'être observée, d'être l'objet d'un regard insistant. Julien n'était jamais loin, et chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle, un frisson parcourait sa peau, aussi doux qu'un souffle chaud. Elle se concentrait sur sa nourriture, sur les discussions autour de la table, mais rien ne semblait pouvoir la détourner de ce regard mystérieux qui la pénétrait.
Le dîner s'acheva, et alors que tout le monde se levait, Julien fit un pas vers elle. « Tu viens faire une promenade avec moi ? » demanda-t-il d'une voix qui semblait presque murmurée, mais si insistante, si directe.
Élodie hésita. Un mélange d'envie et d'appréhension s'affrontait dans son esprit. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû accepter. Mais quelque chose, une force invisible, la poussait à le suivre. « Je... Je suppose que oui, » répondit-elle, sa voix à peine audible.
Ils sortirent dans la fraîcheur de la nuit, leurs pas s'enfonçant dans le sol légèrement humide. La lumière des réverbères de la rue s'éteignait peu à peu derrière eux, et l'obscurité enveloppait la forêt. La tension entre eux était palpable, une sorte de connexion inexplicable qu'Élodie ne parvenait pas à comprendre.
« Tu as l'air nerveuse, » remarqua Julien, ses yeux brillants dans la pénombre.
« Je ne suis pas nerveuse, » répondit-elle, mais elle n'était pas convaincante. Elle n'avait pas le courage de lui avouer que, d'une manière ou d'une autre, il avait ce pouvoir de troubler ses pensées. « C'est juste... que c'est un peu étrange, non ? Je veux dire... je ne te connais pas vraiment. »
Julien s'arrêta soudainement, se tournant vers elle. « Il y a des choses qu'on ne doit pas toujours comprendre. Parfois, il suffit de laisser la vie nous guider." Il fit un pas vers elle, réduisant la distance qui les séparait, et le regard qu'il posa sur elle était aussi intense qu'un feu brûlant. « Tu n'as pas à comprendre. Il suffit de ressentir. »
Élodie sentit son souffle se couper. Elle recula d'un pas, mais avant qu'elle n'ait le temps de réagir, il l'avait déjà saisie par la taille, l'attirant contre lui. Le contact de son corps contre le sien la fit frissonner. Elle aurait dû le repousser, mais quelque chose, un désir insensé, l'en empêchait. Leurs lèvres se frôlèrent, puis se trouvèrent dans un baiser fougueux. Julien ne lui laissa pas le temps de réfléchir. Sa bouche était chaude et pressante, et Élodie, surprise par l'intensité de ce qu'elle ressentait, se laissa emporter.
Le baiser s'intensifia, chaque mouvement, chaque souffle, la transportait dans un tourbillon qu'elle ne savait comment arrêter. Ses mains se perdirent dans ses cheveux, et elle sentit ses jambes se dérober sous elle. Elle se raccrocha à lui, et ce fut à ce moment précis qu'elle comprit que son corps ne pouvait plus se passer de cette attraction irrésistible.
Quand ils se séparèrent, tous deux haletants, Élodie eut du mal à reprendre son souffle. Ses yeux croisèrent ceux de Julien, et pour la première fois, elle aperçut quelque chose de dangereux dans son regard, une flamme qu'elle n'avait pas vue jusque-là. Un silence lourd de non-dits s'installa entre eux, et Élodie, le cœur battant, se rendit compte que ce baiser, aussi envoûtant qu'il fût, laissait une étrange sensation d'inquiétude, un pressentiment qu'elle ne pouvait ignorer.
« Tu n'as aucune idée de ce que tu viens de déclencher, » dit Julien, sa voix devenue plus grave, plus autoritaire.
Élodie le regarda, confuse et troublée. « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
Il la fixa un moment, son regard semblant la sonder, avant de répondre : « Je veux dire que maintenant, il est trop tard. Tu es impliquée. »
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