Acheter par l'Alpha Talia Rivers, une jeune étudiante déterminée, travaille comme femme de chambre dans un hôtel de luxe pour subvenir aux besoins de son frère malade. Malgré les défis, elle rêve d'une vie meilleure, loin des problèmes de sa petite meute déchue. Un soir, après une journée exténuante, elle commet une erreur irréparable : elle utilise la salle de bain privée d'une suite présidentielle, ignorant qu'elle appartient à Caelan Storm, l'Alpha d'une meute redoutée et solitaire. Quand Caelan la surprend, il ressent immédiatement un lien étrange avec elle – un lien qu'il ne peut ignorer. Fasciné par cette jeune femme, il lui propose un marché : devenir sa compagne en échange de la sécurité et des ressources pour sauver son frère. Mais Talia ne tarde pas à découvrir que cet accord cache des mystères plus sombres. Pourquoi Caelan semble-t-il obsédé par elle ? Que signifient les rêves troublants qu'elle commence à faire depuis qu'elle est à ses côtés ? Entre secrets, passion et dangers, Talia devra décider si elle peut faire confiance à cet Alpha imprévisible ou fuir pour protéger ce qu'il lui reste.
Chapitre 1
La porte massive de la suite présidentielle claqua doucement derrière elle, étouffant le chaos familier des couloirs. L'air y était différent, frais, presque oppressant, imprégné d'un parfum subtil mais cher. Talia Rivers, les mains tremblantes, s'adossa un instant contre la porte, son cœur battant à tout rompre. Elle n'aurait pas dû être là. Ce n'était pas une décision réfléchie, mais une urgence désespérée. Ses heures supplémentaires l'avaient retenue plus longtemps que prévu, et la cafétéria bondée de l'hôtel avait rendu impossible une pause digne de ce nom. Une nécessité pressante l'avait poussée à franchir cette limite interdite. Une fois la salle de bain trouvée, elle pourrait se glisser hors d'ici avant que quiconque ne remarque son intrusion.
Les talons de ses chaussures bon marché résonnèrent faiblement sur le marbre poli alors qu'elle s'avançait. La luxure de la pièce semblait presque irréelle : des canapés en cuir blanc immaculé, des œuvres d'art modernes accrochées aux murs, et un minibar rempli de bouteilles de cristal. Elle détourna les yeux, essayant de ne pas penser à la richesse insultante qui l'entourait.
Dans sa vie, tout était lutte. Alec, son frère cadet, avait besoin d'un traitement coûteux, et les maigres pourboires qu'elle ramenait à la maison suffisaient à peine à couvrir leurs factures. Cette réalité pesante ne lui laissait aucun répit. Elle inspira profondément et se dirigea vers ce qu'elle espérait être la salle de bain. Elle tourna la poignée dorée avec précaution, un murmure de soulagement lui échappant lorsqu'elle trouva ce qu'elle cherchait.
Le miroir scintillant reflétait son visage pâle et marqué par la fatigue. Elle prit un instant pour se regarder, comme si l'image pouvait lui offrir des réponses. Les cernes sous ses yeux lui donnaient un air plus âgé. Talia secoua la tête et murmura pour elle-même :
- Juste une minute, et je sors d'ici.
Elle ferma la porte derrière elle, ignorant le luxe oppressant de l'endroit, et s'approcha du lavabo pour éclabousser son visage avec de l'eau froide. Une sensation de soulagement immédiat la parcourut. Mais alors qu'elle se redressait, un bruit sourd résonna dans la pièce adjacente. Elle se figea. Son sang se glaça lorsqu'elle réalisa que quelqu'un était là.
Des pas lents et lourds résonnèrent. Elle n'avait plus le temps de fuir. La panique la paralysa tandis que la porte de la salle de bain s'ouvrait brusquement. Un homme se tenait là, son ombre imposante remplissant tout l'espace.
Il était immense. Chaque fibre de son être respirait la puissance brute et le contrôle absolu. Ses yeux d'un gris acier s'accrochèrent immédiatement à elle, perçants et glacials. Il portait un costume impeccablement taillé, mais il dégageait une aura sauvage, presque dangereuse. Talia sentit son souffle se couper. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son n'en sortit.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-il, sa voix grave et autoritaire résonnant dans la petite pièce.
Talia recula instinctivement, mais il ne bougea pas. Elle sentit son regard peser sur elle, froid et analytique. Les mots se bousculaient dans son esprit, mais rien de cohérent ne franchissait ses lèvres.
- Je... Je suis désolée ! Je ne savais pas que...
- Vous ne saviez pas ? Il y a un panneau « privé » sur cette porte. Alors, expliquez-moi pourquoi une femme de chambre pense qu'elle peut entrer ici comme si elle en avait le droit.
Le ton de sa voix était chargé de mépris, mais quelque chose d'autre vibrait dessous, une curiosité qu'il semblait lui-même essayer de réprimer. Talia rougit de honte et baissa les yeux, jouant nerveusement avec l'ourlet de son uniforme.
- J'avais besoin d'utiliser les toilettes. Les autres étaient toutes occupées, alors je...
Elle leva les yeux vers lui, espérant qu'il pourrait lire la sincérité dans son regard. Mais l'homme ne semblait pas du genre à faire preuve de compassion.
- Vous pensez que c'est une excuse ? Vous êtes sur mon territoire, mademoiselle. Vous ne comprenez visiblement pas les conséquences de ce genre d'intrusion.
Son ton se durcit, et elle sentit une vague de peur monter en elle. Qui était-il pour parler ainsi ? Elle avait entendu parler des clients riches et excentriques de l'hôtel, mais cet homme semblait différent. Il dégageait une énergie qui allait bien au-delà de la richesse.
- Je... je suis désolée. Je vais partir, promis, murmura-t-elle précipitamment.
Il la toisa un long moment, ses yeux s'attardant sur elle d'une manière qui la fit frissonner. Puis, à sa grande surprise, il recula légèrement, croisant les bras sur son torse large et musclé.
- Non. Vous ne partez pas. Pas encore.
Son ton n'admettait aucune objection. Talia sentit une boule se former dans son estomac. Pourquoi ne la laissait-il pas partir ? Elle tenta de garder son calme, bien que tout en elle criait de fuir.
- Écoutez, monsieur, je ne voulais vraiment pas vous déranger. Si vous me laissez partir, je...
- Silence, l'interrompit-il sèchement. Vous pensez que des excuses suffisent pour envahir ma suite comme si c'était un espace public ? Non, je pense que nous devons clarifier certaines choses.
Il s'avança lentement vers elle, et elle recula jusqu'à ce que son dos heurte le mur carrelé. Il se pencha légèrement, ses yeux scrutant les siens avec une intensité presque insupportable.
- Quel est votre nom ?
Sa voix était basse, presque un murmure, mais elle portait un poids qui la fit frémir. Elle hésita un instant avant de répondre.
- Talia. Talia Rivers.
- Talia Rivers, répéta-t-il comme s'il testait le goût de son nom sur sa langue.
Le silence qui suivit était lourd de tension. Puis, soudainement, son expression changea. L'intensité froide dans ses yeux s'adoucit légèrement, remplacée par une lueur qu'elle ne pouvait pas tout à fait comprendre.
- Sortez d'ici, dit-il enfin, sa voix beaucoup plus calme. Mais sachez que ce n'est pas terminé.
Talia ne savait pas si elle devait se sentir soulagée ou encore plus terrifiée. Elle hocha la tête rapidement et s'échappa de la salle de bain sans un mot de plus.
De retour dans le couloir, elle se laissa tomber contre le mur, son cœur battant toujours à tout rompre. Qui était cet homme ? Et pourquoi avait-elle l'impression qu'il la connaissait déjà, d'une manière qu'elle ne pouvait expliquer ?
Ce n'était qu'un moment parmi tant d'autres dans sa vie chaotique, mais Talia sentait au fond d'elle que cet étrange inconnu venait de marquer le début d'un tournant qu'elle ne pouvait ni comprendre ni éviter.
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