Vendue au Milliardaire Après que la jeune femme humaine s'est accidentellement vendue à un milliardaire, ce dernier fut stupéfait de découvrir qu'elle était la clé d'un secret qui pourrait bouleverser son empire ! Le jour avant mon mariage, j'ai surpris mon fiancé au lit avec ma meilleure amie. Le choc et la trahison étaient insupportables. Alors, dans un moment d'impulsivité et de désespoir, j'ai pris une décision insensée : je suis allée voir le patron de mon fiancé, le mystérieux et puissant milliardaire Alexander Storm, et je me suis vendue à lui. Ce que je ne savais pas, c'est que cet homme incroyablement riche et influent n'était pas seulement un tycoon froid et distant, mais qu'il cachait des secrets bien plus sombres. Pourquoi Alexander semble-t-il obsédé par moi depuis notre rencontre ? Que signifient les murmures de ses employés sur « l'élue » ? Et surtout, que va-t-il se passer maintenant que je porte en moi le futur héritier de son empire ? J'ai essayé de m'échapper, mais Alexander est venu me retrouver. Chaque fois que je pensais pouvoir m'éloigner, il revenait, plus déterminé que jamais à me garder près de lui. Pourquoi me considère-t-il comme une pièce indispensable dans ses projets ? Suis-je un pion dans un jeu plus grand, ou y a-t-il une part de vérité dans ses mots lorsqu'il murmure que je suis « sa destinée » ? « Lana, ma chère élue, sois ma reine. » Attends... Élue ? Ai-je bien entendu ? Mais je ne suis qu'une femme ordinaire ! Alors pourquoi un homme comme Alexander, connu pour être impitoyable et inaccessible, semble-t-il prêt à tout pour me garder à ses côtés ? Quels secrets se cachent derrière son regard intense et son empire colossal ? Et surtout, que m'attend-il au-delà de cette nuit fatidique où j'ai signé un pacte qui pourrait changer ma vie à jamais ? 50 chapitres
Chapitre 1
Une bague sur le comptoir de la salle de bain. Une simple bague, minuscule et scintillante. C'était censé être un symbole d'engagement, d'une vie à deux, d'une promesse. Maintenant, c'était juste un éclat insignifiant, une illusion brisée en morceaux invisibles.
Lana avait entendu le bruit avant de voir quoi que ce soit. Un rire étouffé, un murmure, le souffle court d'une voix qu'elle connaissait trop bien. Elle aurait dû s'arrêter là, faire demi-tour, prétendre que ce n'était rien. Mais non. La curiosité, ou peut-être cette morsure étrange au fond de la poitrine, l'avait poussée à avancer. Pieds nus sur le parquet froid, elle avait poussé la porte, le cœur déjà lourd de ce qu'elle savait qu'elle trouverait.
Et ils étaient là. James, son fiancé, et Sarah, sa meilleure amie. Sur le canapé. Ses jambes à elle autour de ses hanches à lui. Leurs rires, leurs murmures. Puis un gémissement. Sarah, la bouche entrouverte, la tête basculée en arrière. Et James, qui...
Lana n'avait pas crié. Pas un mot. Pas même un soupir. Elle était restée là, figée, comme si son cerveau refusait d'accepter l'image devant elle. La chaleur dans sa gorge montait, ses mains tremblaient. Sarah avait levé les yeux en premier, ses cheveux en désordre, sa chemise glissant sur une épaule. Pas d'excuses dans ses yeux. Juste un instant de surprise, puis... rien. James, lui, avait juste sursauté, son visage figé dans une grimace ridicule de culpabilité.
- Lana, ce n'est pas ce que tu crois... avait-il commencé.
Elle avait éclaté de rire. Pas un rire joyeux, non, mais un rire sec, étranglé, presque douloureux. Ce n'était pas ce qu'elle croyait ? Alors quoi ? Ils pratiquaient une nouvelle danse contemporaine ?
Sans un mot, elle avait tourné les talons, attrapant son sac au passage. James avait essayé de la suivre, mais elle avait claqué la porte derrière elle. Les mots coincés dans sa gorge, les larmes qu'elle refusait de laisser couler.
Dans la rue, la fraîcheur de la nuit lui brûlait la peau. Ses jambes tremblaient, mais elle marchait, incapable de s'arrêter. Pas de destination, juste une fuite. Une fuite de l'appartement, de leurs visages, de leur odeur mêlée qui semblait s'accrocher à elle comme une seconde peau.
Elle avait marché pendant ce qui semblait être des heures, jusqu'à ce que la fatigue prenne le dessus. Un bar, ouvert tard, avait attiré son regard. Elle était entrée, s'était assise au comptoir et avait commandé un verre, puis un autre. Elle ne buvait presque jamais, mais ce soir-là, c'était différent. Ce soir-là, tout était différent.
- Mauvaise journée ? avait demandé le barman, un type bourru avec un regard curieux.
Elle avait haussé les épaules. Mauvaise journée. Mauvaise année. Mauvaise vie, peut-être. Mais elle ne lui devait pas de détails.
- Mon fiancé m'a trompée avec ma meilleure amie, avait-elle lâché après une longue gorgée.
Elle n'avait pas prévu de dire ça, mais les mots étaient sortis tout seuls, comme s'ils s'étaient frayé un chemin malgré elle.
- Ouch. C'est moche, ça.
Elle avait ri à nouveau. Moche. Oui, c'était le mot. Mais moche ne suffisait pas. Moche ne capturait pas l'ampleur de la trahison, la douleur, le vide qu'elle ressentait.
Elle avait continué à boire, son esprit vagabondant, essayant de comprendre comment tout avait déraillé. James, son fiancé parfait, si attentionné, si ambitieux. Toujours à courir après des projets, toujours en déplacement pour son boulot. Et Sarah, sa confidente, sa sœur de cœur. Combien de fois avait-elle vanté James devant elle ? Combien de fois Sarah avait-elle souri, hochant la tête, ses yeux brillants de quelque chose qu'elle n'avait jamais remarqué avant ce soir ?
Une conversation à la table voisine avait attiré son attention. Deux hommes, costumes impeccables, voix basses mais sûres. Ils parlaient d'un certain Alexander Storm. Ce nom, elle l'avait déjà entendu. James en parlait souvent. Son patron. Un homme influent, presque mythique dans son domaine.
- Le mec est intouchable, avait dit l'un des hommes. Si t'as Storm de ton côté, t'es blindé. Sinon, t'es mort.
Un frisson lui avait parcouru l'échine. Elle s'était tournée vers eux, pas assez discrètement, et l'un des hommes avait croisé son regard.
- Quelque chose à dire, mademoiselle ?
Elle avait hésité, mais l'alcool parlait pour elle.
- Alexander Storm. Il est aussi puissant qu'on le dit ?
Les deux hommes avaient échangé un regard, avant que l'un d'eux ne sourie, amusé.
- Plus que tu ne peux imaginer. Pourquoi ? Tu comptes lui demander un prêt ?
Elle avait souri en retour, un sourire amer. Non, elle n'avait pas besoin d'un prêt. Mais elle avait besoin de quelque chose. D'une distraction. D'une revanche.
Sans vraiment savoir pourquoi, elle avait laissé les hommes lui raconter tout ce qu'ils savaient sur Alexander. Un milliardaire solitaire, connu pour son sang-froid et sa capacité à transformer tout ce qu'il touchait en or. Personne ne connaissait vraiment ses intentions, mais tout le monde savait qu'il obtenait toujours ce qu'il voulait.
Lana n'avait pas dormi cette nuit-là. Elle était restée éveillée, ses pensées tournant en boucle, son cœur toujours lourd. Mais une idée avait germé, une idée insensée, presque suicidaire. Et si elle affrontait cet homme ? Pas pour obtenir quelque chose de matériel, mais pour se prouver qu'elle pouvait reprendre le contrôle de sa vie.
Le lendemain, elle avait fouillé sur internet jusqu'à trouver un moyen d'approcher Alexander Storm. Un gala, un événement exclusif où il serait présent. Elle n'avait rien à perdre, après tout.
Quand elle avait franchi les portes du bâtiment luxueux, vêtue d'une robe empruntée à une amie d'amie, son cœur battait à tout rompre. Elle ne savait pas ce qu'elle cherchait, ni ce qu'elle espérait trouver. Mais elle savait une chose : elle n'était plus la Lana d'hier.
Et puis, elle l'avait vu. Alexander Storm. Un homme qui dégageait une aura de puissance brute, son regard perçant balayant la salle comme s'il voyait à travers chaque personne. Quand leurs yeux s'étaient croisés, elle avait su qu'il la voyait, elle, vraiment.
- Vous êtes ? avait-il demandé, sa voix basse et contrôlée, comme s'il testait sa détermination.
Elle avait pris une grande inspiration, serrant son sac contre elle.
- Lana. Je suis...
Elle s'était arrêtée, incapable de trouver les mots. Une partie d'elle voulait fuir, mais l'autre, celle qui avait marché toute la nuit dans le froid, refusait de reculer.
- Je suis celle qui va changer votre vie.
Il avait souri, un sourire énigmatique, presque amusé. Et c'est là que tout avait commencé.
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