Ma Rencontre avec le Milliardaire

Ma Rencontre avec le Milliardaire

vino

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Ma Rencontre avec le Milliardaire Une jeune femme de 22 ans, marquée par une vie de souffrance. Depuis la mort de sa mère, son père et le reste de sa famille la maltraitent, la rendant muette à l'âge de 15 ans. Elle a perdu l'usage de la parole et ne communique plus qu'avec son "moi intérieur," une voix intérieure unique qui l'accompagne constamment. Un jour, elle trouve enfin l'occasion de s'échapper et s'enfuit aussi loin que possible, sans but précis. Dans sa fuite désespérée, elle se retrouve par accident sur la propriété d'un riche milliardaire au passé mystérieux. Connu pour son pouvoir et son influence, cet homme n'a pas l'habitude de recevoir des étrangers sans méfiance, et il protège jalousement son domaine des intrus. Mais que se passe-t-il lorsque cette jeune femme, fragile mais résiliente, croise le chemin du milliardaire? Entre méfiance, attirance, et un passé qui refuse de s'effacer, leur rencontre pourrait bien bouleverser leurs vies respectives.

Chapitre 1 Chapitre 1

Chapitre 1

Les murs de la maison semblaient se refermer sur Élodie à chaque pas qu'elle faisait, chaque respiration qu'elle prenait. Depuis la mort de sa mère, tout avait changé. La maison, autrefois pleine de chaleur et de rires, était devenue froide et silencieuse, comme une cage invisible qui l'enserrait un peu plus chaque jour. Son père, un homme que le deuil avait transformé en une créature distante et pleine de rancœur, n'était plus qu'une ombre menaçante. Il l'accusait constamment, la rabaissant sans cesse, comme si elle était responsable du départ de sa mère, comme si sa souffrance lui appartenait.

Les mots étaient devenus des épées, tranchant l'air avec une violence qu'elle ne pouvait plus fuir. Élodie ne parlait plus. Elle avait cessé de répondre, de se défendre, de tenter de lutter. Depuis l'âge de quinze ans, sa voix s'était éteinte, engloutie dans un silence lourd comme du plomb. Ce silence, elle le portait en elle comme une armure, mais aussi comme une prison. Son père, ses frères, sa famille tout entière la traitaient comme une étrangère, comme une faute qu'il fallait ignorer, effacer, anéantir.

Il y avait bien eu des moments d'amour, des instants où sa mère l'avait serrée dans ses bras, où son père avait posé la main sur son épaule avec un sourire bienveillant, mais ces souvenirs se fanaient à mesure que les années passaient. Aujourd'hui, son père la haïssait, et ses frères, trop jeunes pour comprendre, suivaient l'exemple de leur père, la rejetant à leur tour. Ils n'avaient pas besoin de la voir pour lui faire sentir son absence. Et elle, elle se contentait de se fondre dans l'ombre, de se cacher derrière ses pensées, là où elle était encore libre, où son « moi intérieur » la guidait et lui murmurait des mots de réconfort.

« Élodie, respire... ne laisse pas cette folie te submerger. C'est à eux de changer, pas à toi. »

Cette voix, sa voix, lui appartenait. Elle n'avait jamais eu besoin de parler pour l'entendre. Elle la portait en elle, comme une complice secrète, une alliée silencieuse. Chaque pensée, chaque réflexion qu'Élodie avait, elle la lui adressait à travers ce dialogue intérieur. Parfois, cette voix la calmait, d'autres fois, elle la poussait à l'action, à la rébellion. Aujourd'hui, elle lui murmurait de tenir bon, de rester cachée, de ne pas répondre à la violence.

Mais ce soir-là, quelque chose avait changé. La tension dans l'air était presque palpable, comme un orage prêt à éclater. Le dîner avait été silencieux, lourd de non-dits et de regards fuyants. Son père n'avait même pas jeté un regard dans sa direction, son esprit occupé par des pensées qu'elle ne comprenait plus. Ses frères, eux, riaient entre eux, comme si tout allait bien, comme si leur sœur n'était pas là, comme si elle n'était qu'une ombre qu'ils pouvaient ignorer. Mais ce soir-là, Élodie sentait cette douleur monter en elle, cette colère froide qui lui comprimait la poitrine.

Et puis, la dispute avait éclaté. Comme un éclair dans la nuit. Un mot de trop. Un regard qui en disait long. Son père avait rugi, cette fois. Il lui avait ordonné de quitter la table, comme il le faisait souvent, la renvoyant à sa chambre sans un regard, sans un mot de justification. Mais ce soir-là, quelque chose était différent. Ce n'était pas seulement la douleur de l'ignorance, ni l'humiliation d'être traitée comme un fantôme. C'était la fatigue, l'usure d'une vie qu'elle n'avait jamais choisie, d'une douleur qu'elle n'avait jamais méritée.

« Tu n'es qu'un poids pour cette famille, Élodie », avait-il dit, sa voix tranchante comme un couteau.

Et là, quelque chose s'était brisé en elle. Le dernier morceau de sa patience, de sa soumission. Elle avait levé les yeux vers lui, et dans son regard, il n'y avait plus de crainte, seulement une décision claire et nette. Ce serait la dernière fois. La dernière fois qu'il la traiterait ainsi. Elle n'était plus la petite fille docile, la victime silencieuse. Elle était prête à fuir, prête à quitter ce monde de douleur et de rejet. Elle savait que ce qu'elle allait faire n'allait pas être facile, mais elle savait aussi que, de toute façon, il n'y avait plus de place pour elle ici. Elle était déjà morte aux yeux de son père et de sa famille, et il n'y avait plus de retour possible.

Le silence après la dispute était lourd, oppressant. Elle s'était dirigée vers sa chambre, mais son esprit n'avait jamais été aussi clair. Elle n'avait pas besoin de réfléchir pendant des heures, de planifier quoi que ce soit. Il suffisait simplement de s'échapper. S'échapper de cette maison, de cette famille, de ce poids qui l'enchaînait depuis trop longtemps. Elle pourrait fuir, partir aussi loin que possible, commencer une nouvelle vie ailleurs, loin des souvenirs, loin de la souffrance.

Dans la chambre, elle avait fouillé dans ses affaires, cherchant des vêtements qu'elle pourrait emporter avec elle. Elle n'avait rien de précieux, rien de particulier, à part ses pensées et la voix intérieure qui l'accompagnait, mais cela suffisait. La nuit tombait rapidement, et elle savait que c'était le moment. Tout ce qu'elle avait à faire maintenant, c'était partir. Partir avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'il ne se rende compte de son absence. Elle ne savait pas où elle irait, ni ce qu'elle ferait, mais elle ne pouvait plus rester là, à attendre.

Elle s'était faufilée hors de la maison, sans un bruit. La fraîcheur de la nuit la frappait, mais elle ne ressentait rien d'autre que cette sensation de liberté naissante. Le vent dans ses cheveux, la sensation de marcher seule, sans entraves. La route devant elle était noire, inconnue, mais elle la prenait avec courage. La douleur qu'elle portait depuis tant d'années n'était plus qu'un lointain souvenir, étouffé par cette vague de détermination. Elle se sentait vivante, plus vivante que jamais. Elle n'avait plus de famille, plus de place dans ce monde, mais elle avait son esprit et sa volonté. C'était tout ce dont elle avait besoin.

Et alors qu'elle s'éloignait de la maison, un éclat de lumière attira son attention. C'était une silhouette, une présence étrange dans cette nuit noire, mais elle ne s'arrêta pas. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, mais elle savait que ce n'était pas le moment de regarder en arrière. Elle n'avait plus rien à perdre.

Elle suivait son propre chemin maintenant, son propre destin. Et rien ni personne ne pourrait l'en empêcher.

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