Ma Rencontre avec le Milliardaire
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fermées, et la ville endormie, insensible à sa fuite. Elle n'avait pris que l'essentiel - quelques vêtements dans un sac, une vieille écharpe qui lui appartenait, et son carnet, celui qu'elle avait toujours gardé près d'elle. Mais au fond d'el
nue, s'était évaporée pour laisser place à un sentiment de détermination intense. Ses jambes étaient lourdes, chaque pas semblait plus difficile que le précédent, mais elle n
Ce n'étaient pas les avenues familières de la ville, mais des quartiers qu'elle n'avait jamais explorés, des ruelles qu'elle n'avait jamais vues. Tout semblait étranger, tout semblait auss
centre-ville, du bruit et de la lumière, pour se retrouver dans des quartiers plus sombres, plus silencieux. À chaque coin de rue, à cha
ante, son corps lui envoyant des signaux qu'elle refusait d'écouter. Elle voulait seulement s'éloigner, se perdre dans la nuit. Mais la nuit semblait sans fin. Ell
a chaleur de ses muscles, sur la brume épaisse qui s'élevait autour d'elle à mesure qu'elle ava
ait de nouveau chaque fois qu'elle sentait qu'elle allait sombrer dans un sommeil bien mérité. La fatigue, insidieuse, la forçait à lutter contre son propre corps. Mais elle refusait de céder.
t l'air froid, mais Élodie n'était plus sûre de ce qu'elle voyait. Un bâtiment, une silhouette massive qui se dressait devant elle. Elle s'arrêta un instant, les yeux à peine ouv
fort que la raison. Elle se dirigea vers l'entrée, attirée comme par un magnétisme inconnu. Ses pas, maladroits, la menèrent vers la grille, massive et décorée de fer fo
'effondra, le corps trop épuisé pour lutter davantage. Le sol dur sous elle sembla l'engloutir, et, dans un dernier souffle, elle ferma les yeux. L'obscurité de la nuit l'env
ur la première fois depuis longtemps, elle était en paix. Sa fuite, bien que chaotique et désorientée, l'avait menée l
quelqu'un l'avait vue. Peut-être que ce domaine n'était pas si abandonné. Mais pour l'instant, Élodi