La Détresse D'un Milliardaire Brisé

La Détresse D'un Milliardaire Brisé

max htn

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Chapitres

> "Je ne suis même pas quelqu'un de spécial. Je t'ai vu à la fenêtre et je pensais que ma famille t'aurait informé. Je... je suis désolée." Je dis alors que ma poitrine commence à me faire mal et que je peux à peine respirer. > > "Tu es quand même quelqu'un d'exceptionnel. C'est dans ta personnalité. Mon instinct en est sûr." > > "Je ne le suis pas pourtant. Je n'ai rien d'extraordinaire. Je ne suis pas forte, je n'ai pas cette assurance. Si quelque chose m'arrive, je ne peux pas me sauver moi-même. Je serai juste un énorme fardeau." > "Non", me coupe-t-il, et je peux voir une lueur de colère dans ses yeux. "TU N'ES PAS un fardeau. Tu es ma partenaire. Le destin t'a amenée vers moi." > > "Le destin ne m'a pas créée pour quelqu'un, Nathan. Personne ne me veut." Je dis alors que ma voix commence à trembler. Ça ne se passe pas comme je le pensais. Je n'ai jamais imaginé devoir convaincre mon partenaire que je ne suis pas assez bien. Mais cet homme continue de me surprendre alors qu'il me saisit et me tire sur ses genoux. > "Il y a des gens qui TE veulent, Clara. Moi, je te veux. Tes parents t'ont adoptée, ils te voulaient. Ton frère a toujours voulu être à tes côtés. Il n'a jamais arrêté de parler de toi. Tu es unique, Clara, mais ça ne signifie pas que tu n'es pas suffisante ou que tu n'es pas désirée." Il me dit alors, en me serrant contre lui sur ses genoux, "Je te veux."

Chapitre 1 Chapitre 1

C'était une soirée que Clara n'avait jamais prévue de vivre. Les lumières scintillaient à travers les immenses baies vitrées de la salle de réception, un contraste frappant avec la froideur métallique de la ville en contrebas. Elle n'était là que par obligation, accompagnant une amie journaliste qui avait insisté pour qu'elle l'accompagne. « Tu ne peux pas rester enfermée chez toi à lire toute ta vie, Clara, » lui avait-elle dit, d'un ton si insistant qu'elle n'avait pas osé refuser.

Maintenant, elle regrettait amèrement. Les conversations ennuyeuses, les rires exagérés, les flûtes de champagne qui se vidaient à une vitesse alarmante, tout cela lui donnait une étrange envie de disparaître. Elle était en train de chercher une sortie discrète lorsqu'un murmure se propagea dans la foule.

« Il est là. »

« Tu parles de Nathan ? »

« Bien sûr. Qui d'autre pourrait attirer autant d'attention ? »

Clara haussa les sourcils. Elle n'était pas particulièrement intéressée par les personnalités publiques, mais le nom semblait provoquer une vague de curiosité autour d'elle. Comme pour confirmer les murmures, une silhouette masculine entra dans la pièce, attirant instantanément tous les regards. Grand, impeccablement habillé dans un costume noir qui semblait coûter une petite fortune, Nathan avait une présence magnétique. Ses cheveux sombres étaient soigneusement coiffés, et son visage, bien que marqué par une froideur apparente, portait une intensité troublante.

Clara détourna rapidement le regard. Elle n'avait aucune envie de se perdre dans le tourbillon de fascination collective qui semblait entourer cet homme. Elle n'était qu'une invitée de passage, pas une mondaine en quête de contacts. Cependant, son amie ne lui laissa pas le choix.

« Viens, je vais essayer de lui parler, » chuchota-t-elle, attrapant la main de Clara sans attendre de réponse.

« Non, ça ne m'intéresse pas ! » protesta Clara, mais son amie était déjà en train de se frayer un chemin à travers la foule.

En tentant de la suivre, Clara trébucha contre une table basse, renversant une coupe de champagne qui éclaboussa un invité à proximité. « Oh non, je suis désolée ! » s'exclama-t-elle, embarrassée, en se penchant pour ramasser le verre brisé.

« Cela vous arrive souvent de causer des désastres dans des soirées où vous n'êtes même pas à votre place ? »

La voix était basse, teintée d'un amusement à peine voilé. Clara se redressa brusquement et croisa le regard de Nathan. Ses yeux gris acier semblaient la transpercer, un mélange d'intérêt et de défi. Elle sentit son visage s'embraser sous la honte.

« Je... je ne fais pas ça exprès, » balbutia-t-elle, serrant nerveusement le verre brisé dans sa main avant de réaliser qu'elle risquait de se couper. « C'était un accident. »

« Un accident, hein ? » Il pencha légèrement la tête, une étincelle moqueuse dans les yeux. « Vous avez une façon intéressante d'attirer l'attention. »

« Je n'essaie pas d'attirer l'attention, » répondit-elle, se redressant. « Je cherchais simplement mon amie. »

« Votre amie semble vous avoir abandonnée. » Il fit un geste vers la foule, où son amie était déjà en grande conversation avec quelqu'un d'autre, complètement inconsciente de la situation de Clara.

Elle serra les mâchoires, partagée entre l'agacement et l'embarras. « Je vais partir. Désolée pour le dérangement. »

Elle tou »na les talons, mais avant qu'elle ne puisse s'éloigner, il fit un pas en avant, l'arrêtant d'un mouvement de la main.

« Attendez. »

Clara hésita, surprise par le ton soudainement plus doux de sa voix. Lorsqu'elle releva les yeux, elle vit que l'expression moqueuse avait disparu, remplacée par quelque chose de plus sérieux.

« Je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise, » dit-il, presque doucement. « Permettez-moi de me présenter. Nathan Blackwell. »

Clara le fixa un instant, le nom résonnant dans son esprit. Nathan Blackwell. L'homme d'affaires qui avait bâti un empire à partir de rien, selon les articles que son amie lui avait forcé à lire avant la soirée. Puissant, influent... et apparemment intransigeant.

« Clara, » répondit-elle simplement, ne voyant pas l'intérêt de donner son nom complet.

« Clara. » Il prononça son prénom comme s'il le testait, comme s'il essayait de comprendre ce qui se cachait derrière. « Vous ne semblez pas être du genre à apprécier ce genre d'événements. »

« Et vous ? » riposta-t-elle avant de pouvoir se retenir. « Vous aimez ça, jouer les stars au milieu de la foule ? »

À sa grande surprise, il esquissa un sourire. Pas un sourire large ou chaleureux, mais un léger étirement des lèvres qui adoucit ses traits.

« Pas particulièrement, » avoua-t-il. « Mais il y a des obligations qu'on ne peut pas fuir. »

Clara sentit une pointe de vulnérabilité dans sa voix, une nuance qui la surprit. Cet homme, qui semblait si imposant, portait visiblement un poids qu'il ne montrait à personne.

« Eh bien, peut-être qu'on devrait tous les deux fuir, » plaisanta-t-elle, essayant de détendre l'atmosphère.

Il la fixa, comme s'il considérait réellement sa suggestion. « Fuir, hein ? » murmura-t-il, pensif.

Avant qu'elle ne puisse comprendre ce qu'il voulait dire, une femme élégante interrompit leur échange, posant une main possessive sur le bras de Nathan.

« Nathan, je te cherchais partout, » dit-elle d'une voix suave, ignorant complètement Clara.

Il détourna les yeux de Clara pour regarder la femme, son expression se refermant instantanément. « Pas maintenant, Amelia. »

La femme parut déconcertée par son ton froid, mais elle se reprit rapidement, adressant un sourire méprisant à Clara avant de s'éloigner.

Clara se sentit soudain de trop. « Je vais vraiment partir cette fois, » dit-elle, mal à l'aise.

« Attendez, » répéta-t-il, cette fois avec une urgence dans la voix.

Elle se retourna lentement, ne comprenant pas pourquoi cet homme, qui avait clairement mille autres personnes à qui parler, s'intéressait à elle.

« Clara, » dit-il, son regard planté dans le sien. « Vous êtes différente. »

Elle fronça les sourcils, confuse. « Différente de quoi ? »

« De tout le reste, » murmura-t-il, presque pour lui-même.

Elle ne sut quoi répondre, mais avant qu'elle ne puisse formuler une pensée cohérente, son amie réapparut, l'attrapant par le bras avec enthousiasme.

« Clara, viens ! Ils commencent à servir le dessert, » dit-elle joyeusement, ignorant complètement Nathan.

Clara, toujours sous le choc de leur échange, se laissa entraîner, jetant un dernier coup d'œil à Nathan par-dessus son épaule.

Il était toujours là, immobile, la regardant partir avec une intensité qui la troubla profondément.

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