Elizabeth a Ă©tĂ© forcĂ©e d'apprendre beaucoup de leçons difficiles dans la vie aprĂšs une nuit de passion accidentelle. MalgrĂ© les consĂ©quences, elle a survĂ©cu. Six ans plus tard, le mauvais garçon de la ville, devenu hĂ©ros, est de retour et il a les yeux rivĂ©s sur une femme. Pris dans la tourmente, Elizabeth peut-elle Ă©viter de rĂ©pĂ©ter les mĂȘmes erreurs que dans sa jeunesse ? Ou bien d'autres forces imprĂ©vues interviendront-elles et transformeront-elles son monde en un cauchemar sauvage et chaotique ?
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Qu'est-ce qu'une fille doit faire pour attirer un peu d'attention ici ? Elizabeth repoussa sa frange de son visage lĂ oĂč la transpiration perlait dĂ©jĂ gĂ©nĂ©reusement sur son front. Il devait faire 90° Ă l'extĂ©rieur aujourd'hui, et couplĂ© Ă l'humiditĂ© du sud de juillet, la jauge de tempĂ©rature poussait prĂšs de la barre des 100°.
Chaude et méchante, Elizabeth a fouillé autour de son sac à main et a sorti un élastique à cheveux qu'elle avait jeté là -dedans plus tÎt ce matin. Saisissant une poignée de ses cheveux chùtain indisciplinés, elle enroula l'élastique autour de lui et le tira en un chignon désordonné. Les extrémités libres qui encadraient son visage étaient saturées de sueur, et aprÚs la terrible journée qu'elle passait, tout ce qu'Elizabeth voulait faire était de rentrer à la maison et de prendre une bonne douche longue et fraßche.
Ce n'Ă©tait vraiment pas trop demander, n'est-ce pas ?
Elle se retrouva debout au milieu du garage, tapotant son pied avec irritation et cherchant autour d'elle des signes de vie. Ă son grand dĂ©sarroi, il n'y avait pas une seule Ăąme autour. Cela ne pouvait pas prendre autant de temps pour remplacer un pneu crevĂ©, pensait-elle Ă elle-mĂȘme. Elle Ă©tait assise dans cette petite boĂźte miteuse d'une piĂšce depuis plus d'une heure et personne n'avait encore pris la peine de tirer sa voiture dans la baie. Quand elle a jetĂ© un coup d'Ćil par la fenĂȘtre, il Ă©tait toujours garĂ© exactement au mĂȘme endroit que Bobby l'avait remorquĂ© Ă leur arrivĂ©e.
En reculant, Elizabeth a poursuivi son inspection du garage et a remarquĂ© plusieurs voitures assises sur des ascenseurs attendant d'ĂȘtre travaillĂ©es. Plusieurs des gars se sont rassemblĂ©s autour du vĂ©hicule central qui ressemblait Ă une voiture de sport luxueuse et chĂšre. D'oĂč elle se tenait, elle pouvait dire que c'Ă©tait bleu et elle a mĂȘme admis que ça avait l'air bien, mais en ce moment cette voiture empĂȘchait les gars de rĂ©parer son pneu crevĂ©.
Elizabeth tambourina ses doigts contre le comptoir en contemplant la meilleure façon de gĂ©rer la situation. Elle n'avait pas conduit bien loin aprĂšs avoir quittĂ© son quart de travail de 12 heures de l'hĂŽpital lorsqu'Elizabeth a eu son pneu crevĂ©. Elle s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e sur le bord de la route et, bien sĂ»r, avec sa merveilleuse chance, il n'y avait pas eu de piĂšce de rechange dans le coffre de sa voiture.
Tout ce qui lui restait à faire était d'appeler le remorquage de Bobby. Elle connaissait Bobby Miller depuis le lycée, et quand il est venu la chercher, il lui avait promis qu'il aurait un nouveau pneu sur sa voiture en un rien de temps. Elle pensait qu'elle serait déjà en route maintenant.
Mais non, elle Ă©tait toujours lĂ et les gars se tenaient toujours lĂ â bas dans la rĂ©gion de la baie lorgnant la voiture de luxe comme s'il s'agissait d'une femme nue.
Elizabeth plaqua sa paume contre le comptoir. Elle en avait assez. Regardant la cloche prÚs du bord du comptoir, elle se dirigea vers elle et commença à taper du poing dessus. Elle a éliminé chaque once de frustration qu'elle ressentait sur cette pauvre cloche d'argent.
Inutile de dire que ses coups de colĂšre ont fait le travail, car lorsqu'elle a jetĂ© un coup d'Ćil dans la rĂ©gion de la baie, quatre paires d'yeux en forme de balle de ping-pong la regardaient comme si elle avait perdu son esprit toujours aimant.
Ă ce stade, elle ne se souciait vraiment pas de ce qu'ils pensaient d'elle tant qu'ils mettaient juste un putain de pneu sur sa voiture pour qu'elle puisse enfin rentrer chez elle.
Bobby entra prudemment dans le hall et s'arrĂȘta au bord du comptoir, s'assurant de garder la barriĂšre du comptoir entre eux. S'il avait le sentiment que Dieu lui avait donnĂ©, il s'excuserait pour sa longue attente et remĂ©dierait immĂ©diatement au problĂšme en tirant la voiture dans la baie et en la rĂ©parant.
« Ecoute Liz, je suis dĂ©solĂ© que ça prenne plus de temps que je ne te l'ai dit. »Il plongea ses mains profondĂ©ment dans son jean tachĂ© de graisse et la regarda penaud. « Zeb a dĂ©posĂ© sa voiture pendant que je venais te chercher et c'est sĂ»r que c'est une beautĂ©. On ne voit pas beaucoup de voitures comme ça ici Ă Macon. Bon Sang Lizzie, tu sais comment les gars peuvent contourner des voitures comme ça avec de gros moteurs. Ces types de voitures sont les choses qui donnent des rĂȘves humides aux hommes comme nous."
Bobby lui lança un clin d'Ćil conspirateur et sourit. "Tu comprends comment c'est, n'est-ce pas ?"
Elizabeth a atténué sa frustration grandissante. Ouais, elle a bien compris. Elle a compris que si Bobby ne faisait pas ce pour quoi elle le payait, alors quelqu'un allait avoir un enfer à payer.
" Regardez, « demanda Elizabeth, claquant à nouveau ses mains sur le comptoir. "J'ai chaud, je suis fatigué et tout ce que je veux, c'est rentrer à la maison. Mon dernier quart de travail a duré 12 heures et avant que mon pneu n'explose, j'attendais avec impatience une belle et longue douche. Veux-tu s'il te plaßt," elle a traßné le mot pour l'emphase, "répare juste mon putain de pneu pour que je puisse rentrer à la maison."
Surpris par la force de la colĂšre d'Elizabeth, Bobby fit deux pas en arriĂšre et promit rapidement qu'il ferait en sorte que Rex s'y mette tout de suite. Il lui a dit qu'elle sortirait de lĂ dans 20 minutes, c'est top.
« Bien. C'est tout beau et dandy. Je me fiche de qui s'en occupe tant que c'est fait."
Se retournant, elle se dirigea vers la rangĂ©e de chaises en plastique battues qui avaient l'air un peu moins usĂ©es et s'effondra dans l'une d'elles. En regardant par la fenĂȘtre, une partie de la tension s'est instantanĂ©ment Ă©vacuĂ©e d'elle alors qu'elle regardait Rex se diriger vers l'extĂ©rieur pour rĂ©cupĂ©rer sa voiture.
Il s'agissait de temps flippant.
Satisfaite que sa voiture soit maintenant en train d'ĂȘtre traitĂ©e, Elizabeth posa sa tĂȘte contre le mur et laissa ses yeux se fermer pendant juste une seconde. Elle Ă©tait tellement Ă©puisĂ©e qu'elle n'Ă©tait mĂȘme pas sĂ»re de pouvoir prendre cette douche qu'elle espĂ©rait quand elle serait enfin rentrĂ©e Ă la maison. Elle aurait de la chance si elle montait dans son propre lit.
Ce qui ressemblait Ă peut-ĂȘtre cinq minutes de paix et de tranquillitĂ© totales a Ă©tĂ© interrompu lorsque la cloche au-dessus de la porte a sonnĂ©, signalant l'arrivĂ©e d'un nouveau client. Elizabeth Ă©tait trop fatiguĂ©e au moment prĂ©sent pour ouvrir les yeux et voir de qui il s'agissait. Elle entendit la porte de la baie s'ouvrir et sut que ce devait ĂȘtre Bobby qui sortait pour saluer le nouveau venu.
Ce n'est que lorsqu'elle a entendu la voix profonde et mélodique à la fois étrange et étrangement familiÚre qu'elle s'est raidie sur son siÚge.
« HĂ© mec, ma voiture est-elle prĂȘte ? Je voulais sortir chez les parents avant la tombĂ©e de la nuit. Ăa fait un moment et je ne sais pas dans quel Ă©tat je vais trouver les choses."
Bobby lui avait rĂ©pondu mais l'esprit d'Elizabeth brouilla le reste de la conversation. Mon Dieu ! Bobby avait mentionnĂ© que la voiture flashy appartenait Ă un Zeb. Mais ça ne pouvait pas ĂȘtre ce Zeb. Il n'y a aucun moyen qu'il ait pu faire rĂ©fĂ©rence au seul et unique Zeb Crooker, n'est-ce pas ? Il n'Ă©tait pas rentrĂ© chez lui depuis prĂšs de six ans. La derniĂšre fois qu'Elizabeth avait vu Zeb, c'Ă©tait aprĂšs cette nuit de passion innocente partagĂ©e juste avant son dĂ©part pour son passage chez les Marines.
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