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L'amour dévoilé

L'amour dévoilé

Yasmin69e

5.0
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24
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48
Chapitres

Pour beaucoup, il est connu sous le nom de Fallon « La Furie », car il est implacable et redoutable. Connu pour ses prouesses au combat et son apparence dorĂ©e, il est Ă  la fois craint et admirĂ© par ceux qui l'entourent, mais lors de l'ascension de Guillaume le ConquĂ©rant, il tombe dans une embuscade et est laissĂ© pour mort. À son rĂ©veil, il se retrouve entre les mains de son ennemi et irrĂ©sistiblement attirĂ© par la beautĂ© rousse qui soigne ses blessures. Lorsqu'Alana McKenna rencontre un homme battu et inconscient, indubitablement beau et indubitablement dangereux, son instinct lui dit de laisser l'homme pour mort, ignorant qu'il s'agit du tristement cĂ©lĂšbre Fallon « La Furie « , mais sa nature compatissante et ses racines de guĂ©risseuse ne peuvent supporter de laisser mourir un homme, y compris son ennemi. Fallon est tourmentĂ© par des rĂȘves de la beautĂ© ardente qui l'a ramenĂ© Ă  la vie et ne reculera devant rien pour la retrouver et la faire sienne, mais il y a d'autres personnes qui souhaitent sa mort et dĂ©sirent son prix. L'incertitude des dangers prĂ©caires menacera-t-elle leurs vies et dĂ©truira-t-elle leur amour ?

Chapitre 1 01

#####01

Angleterre, 1066, Colline de Senlac

L'Ă©norme bĂȘte noire sous lui ricana mal Ă  l'aise, secouant sa tĂȘte Ă©lĂ©gante alors que l'Ă©talon faisait des pas sur le cĂŽtĂ©, ses gros sabots foulant la terre humide.

Fallon Macaulay resserra sa prise autour des rĂȘnes pour stabiliser Thor, maudissant l'animal pour sa sensibilitĂ© Ă©trange au danger imminent.

Sous son casque d'acier, il jeta un coup d'Ɠil fugace vers le ciel gris persistant, notant une Ă©paisseur de nuages dĂ©bordant de ce qui semblait bientĂŽt ĂȘtre une chute de fortes pluies accompagnĂ©es de vents violents.

Il sourit intérieurement car le temps ombragé était aussi désagréable que le roi actuel assis sur le trÎne anglais.

La couronne aurait Ă©tĂ© promise Ă  Guillaume par son cousin et ancien roi, Édouard le Confesseur, mais sur son lit de mort, croyant Ă  une forme de dĂ©sespoir aprĂšs n'avoir produit aucun enfant de son vivant, Édouard avait annoncĂ© Harold Godwinson, frĂšre de la reine Edith, comme hĂ©ritier du trĂŽne.

Lorsqu'il fut informĂ© du couronnement d'Harold, William devint furieux car un serment entre les deux avait Ă©tĂ© violĂ©. Harold avait une fois prĂȘtĂ© allĂ©geance Ă  William aprĂšs avoir Ă©tĂ© secouru par le duc lors d'un naufrage, mais le lendemain de la mort d'Edward, la couronne a Ă©tĂ© revendiquĂ©e par Godwinson et leur traitĂ© a Ă©tĂ© rompu. Guillaume ne devait pas devenir le successeur de la couronne anglaise.

Fallon glissa un coup d'Ɠil de cĂŽtĂ©, Ă©tudiant attentivement l'homme Ă  sa gauche. Lui et un millier d'autres, Ă©quipĂ©s d'armures de combat, attendaient au sommet d'une pente abrupte dans un seul but ; s'assurer que Guillaume le duc de Normandie, hĂ©ritier lĂ©gitime du trĂŽne d'Angleterre, saisisse sa couronne lĂ©gitime de Godwinson.

L'expression féroce de William ne révéla rien, mais implanta plutÎt un profond pli sur son front, son visage maussade aussi stoïque que du granit, et une lueur aiguë s'embrasait d'intensité alors que ses yeux sombres balayaient son armée.

Le temps était presque arrivé. Fallon sentit cette poussée d'adrénaline familiÚre ; anticipant une bataille prolongée qui laisserait sans aucun doute une propagation monumentale d'hommes déchus et un certain effet sur le trÎne anglais.

Harold et son armée quittÚrent York alors que William avait stationné ses hommes dans l'East Sussex, attendant patiemment l'ennemi.

La chaßne de guerriers disposés de chaque cÎté de lui se tendit soudainement pour se préparer et un silence soudain et silencieux tomba parmi eux alors que le bourdonnement d'un millier d'hommes élargissait les collines vallonnées. Comme s'il faisait la queue, Harold apparut, faisant avancer ses soldats et les plaçant au sommet de la colline. Harold Godwinson, un homme costaud de taille avec de longs cheveux hirsutes et une barbe tout aussi épaisse, alignait ses hommes de troupes domestiques de chaque cÎté de lui, plaçant des troupes de soutien à l'arriÚre.

William avait choisi une tactique diffĂ©rente en prenant lui-mĂȘme l'arriĂšre avec sa cavalerie blindĂ©e de chaque cĂŽtĂ© de lui, l'infanterie placĂ©e au centre et un certain nombre d'archers plantĂ©s directement en premiĂšre ligne.

Les yeux de Fallon balayaient la foule d'hommes autour de lui, tous minutieusement familiers, trĂšs semblables, mais il y avait un visage en particulier qu'il cherchait et qu'il n'arrivait pas Ă  trouver.

OĂč diable Ă©tait Curran ?

L'homme à ses cÎtés se déplaça et Fallon se mit en alerte, reportant son attention sur William, son liege.

« Le moment est venu, Fallon »La Fureur ». Me jurez-vous fidĂ©litĂ© et me servez-vous maintenant ? Ȏtonnamment, la voix de William Ă©tait tranquille, mais il y avait toujours un moment de calme avant la tempĂȘte.

Fallon hocha la tĂȘte, rencontrant le regard sombre et calculateur de William. « Oui milord, jusqu'Ă  ce que la mort me rĂ©clame, je vous servirai au mieux. »

Et aussitÎt, la bataille commença alors que les Saxons lançaient une fusée éclairante inattendue de pierres sur la distance qui les séparait, portant des coups douloureux et mortels à des Normands sans méfiance.

Fallon serra les dents à un certain nombre de cris de guerre et leva son bouclier pour dévier les lourds plombs.

Le long de la ligne de front, les archers ont lancĂ© une rafale de flĂšches dans l'espoir d'affaiblir les lignes saxonnes ; cette mĂȘme stratĂ©gie a Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ©e plusieurs fois mais Ă  peine marquĂ©e, poussant ainsi les hommes Ă  pied dans la bataille, crĂ©ant un frisson remarquable dans le sol alors que le son indubitable de l'acier s'affrontant contre l'acier rĂ©sonnait dans les airs.

Les cris et les cris des guerriers alors qu'ils brandissaient et marquaient leurs armes étaient terriblement perceptibles, recouvrant le gazon détrempé de rouge alors que des coups belliqueux rendaient les hommes malheureux aux pieds des autres.

Fallon sentit la fureur à laquelle il avait droit de maniÚre appropriée, monter à un degré aussi dramatique que des hommes qu'il appelait des parents tombÚrent si rapidement, leurs vies brusquement enlevées par des lances lancées efficacement.

Il jeta un coup d'Ɠil Ă  William, regardant le massacre avec peu ou pas d'Ă©motion affichĂ©e, et sentit son humeur monter de plus en plus.

« Les lignes ennemies n'ont pas faibli. »Il a crié, regardant d'autres soldats normands tomber au sol.

Des hommes ont Ă©tĂ© tuĂ©s sans pitiĂ©, abattus facilement par des attaques incessantes des saxons. L'armĂ©e de Guillaume commença Ă  diminuer alors que la ligne saxonne restait ferme sans mĂȘme une marque.

Fallon devint agité, forcé de rester aux cÎtés de William, ayant promis sa loyauté pour protéger son chef à tout prix, mais le carnage qui se poursuivit le laissa se sentir désespérément inutile.

Quelque part dans ce bain de sang, son frĂšre et plusieurs alliĂ©s proches se sont battus dans le mĂȘme but, mais alors que ses yeux balayaient Ă  plusieurs reprises les armĂ©es combinĂ©es, Curran et les autres Ă©taient introuvables.

Il jeta un dernier regard intensifiant à William et sortit son épée, saisissant la poignée avec une force de fer alors qu'il vomissait dans la folie.

Son agilitĂ© le gardait parfaitement conscient de tous ses angles ; il restait prĂšs de lui pour s'assurer que le dos de William Ă©tait protĂ©gĂ© alors qu'il balayait son Ă©pĂ©e en pleine boucle, coupant un homme en deux, ne s'arrĂȘtant qu'une fraction pour rĂ©ajuster sa prise et amener la lame sur le point de percer le cƓur d'un autre.

Alors qu'il pivotait, son épée se connecta brusquement avec une lame saxonne. Il leva son pied et poussa le ventre de l'homme, forçant le guerrier à reculer sur son derriÚre. De son périphérique, Fallon a attrapé une grande stature familiÚre. Il se retourna juste pour voir Ranulf, allié de jeunesse, chanceler sur ses pieds alors que deux soldats saxons de taille similaire avançaient vers le grand guerrier.

Fallon lĂącha un grognement dĂ©sagrĂ©able alors qu'il rassemblait ses forces et se prĂ©cipitait sur son ennemi. L'un des hommes a attrapĂ© son corps livide en train de charger vers lui et s'est retournĂ© Ă  mi-chemin pour intercepter son attaque. L'autre Saxon fut momentanĂ©ment distrait par son camarade que cela donna Ă  Ranulf l'occasion de ramener sa hache sur l'homme, le coup dĂ©vastateur lui coupant complĂštement la tĂȘte des Ă©paules.

Fallon se baissa juste au moment oĂč le tranchant de l'Ă©pĂ©e battait au-dessus de sa tĂȘte, il roula sous le bras levĂ© du Saxon et se redressa lithiquement pour plonger sa lame profondĂ©ment dans la poitrine de l'homme.

Ranulf échangea un bref regard de gratitude avant de se détourner et de disparaßtre dans la multitude d'hommes.

Au fur et à mesure que la guerre se poursuivait et que le temps n'avait aucune importance, le nombre de vies cédées à Godwinson augmentait rapidement.

On s'est alors rendu compte que des hommes fuyaient du flanc gauche, provoquant une grande rupture dans la ligne de William. Fallon se redressa et Ă  ce moment-lĂ  surprit son frĂšre disparaissant parmi ceux qui couraient.

Il y eut un chaos strident alors que l'armée adverse se séparait, se brisant en fragments pour poursuivre ceux qui s'étaient enfuis.

Fallon hĂ©sita, dĂ©chirĂ© entre rester aux cĂŽtĂ©s de William ou courir aprĂšs son frĂšre. Son instinct l'avertissait de faire ce dernier, sachant trĂšs bien que Curran avait envie de se battre, ce qui pourrait trĂšs bien ĂȘtre sa chute.

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