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La bĂȘte bien-aimĂ©e

La bĂȘte bien-aimĂ©e

Yasmin69e

5.0
avis
Vues
113
Chapitres

Ce roman est une adaptation de La Belle et la BĂȘte. Aveugle de naissance, Elle Duncan n'a jamais connu que l'obscuritĂ©, mais sa cĂ©citĂ© ne l'a jamais empĂȘchĂ©e de percevoir la beautĂ© du monde. Sa gentillesse et sa douceur sont mises Ă  l'Ă©preuve lorsque son pĂšre subit une blessure qui menace leur gagne-pain et que, dĂ©sespĂ©rĂ©, il se tourne vers le plus improbable des sauveurs : la bĂȘte Rossetti. Don Rossetti est vouĂ© Ă  un destin immuable. Il est de mauvaise humeur, avec un visage tout aussi sombre et marquĂ©. Avec un cƓur forgĂ© dans la glace et une Ăąme confinĂ©e dans les tĂ©nĂšbres, il s'est abandonnĂ© Ă  une existence sans avenir. Mais lorsqu'un paysan arrive du village pour lui demander une faveur, il est contraint d'aider le fermier en Ă©change d'un prix – un prix qu'Elle sera forcĂ©e de payer.

Chapitre 1 01

#####01

Elle rĂȘvait d'une vaste mer bleue, crachant des vagues de mousse blanche alors que des mouettes ailĂ©es s'Ă©levaient sous un soleil brĂ»lant et brĂ»lant. Une brise salĂ©e tira doucement sur sa tresse et les plis de ses jupes et elle sourit, certaine que cette tranquillitĂ© et cette beautĂ© n'Ă©taient qu'une fraction de ce que les cieux avaient Ă  offrir. Mais soudain, un bruit inhabituellement aigu rĂ©sonna de quelque part au loin, et elle commença Ă  sentir son monde magnifiquement intact de mer et de sable se dissoudre, et mĂȘme si elle luttait pour garder sa vision, elle s'est Ă©vanouie dans le nĂ©ant.

Elle Duncan se réveilla sur sa maigre palette de paille sous un autre cri assourdissant retentissant quelque part à l'extérieur de la hutte de sa famille. Elle gémit intérieurement, grondant la misérable volaille pour son empressement à chanter.

Elle rĂ©prima un bĂąillement et s'assit, poussant des mĂšches de cheveux de son visage alors qu'elle rĂ©flĂ©chissait un instant Ă  son rĂȘve.

Elle n'était jamais allée à la mer, n'avait jamais senti les grains de sable lùches sous ses pieds ou la brise froide et saline sur sa peau. Et elle se demandait comment elle pouvait percevoir quelque chose d'aussi précis, d'autant plus qu'elle n'avait jamais visité le rivage, et surtout, elle avait toujours été aveugle.

Depuis sa naissance, elle Ă©tait privĂ©e de la vue. Elle ne pouvait rien voir au-delĂ  de l'obscuritĂ© inĂ©branlable qui Ă©tait sa vision. Pourtant, malgrĂ© cela, elle rĂȘvait d'eaux bleues chargĂ©es de saumure qui se retournaient contre un rivage illimitĂ©, et plus elle en rĂȘvait, plus elle aspirait Ă  visiter sa cĂŽte granuleuse.

Elle ne connaissait d'autre vie que celle de l'obscuritĂ© permanente. Ses rĂȘves Ă©taient une fenĂȘtre de perception Ă  laquelle elle s'accrochait fermement, ce qui la laissait se demander comment elle pouvait reprĂ©senter quoi que ce soit sans sa vue, et si prĂ©cisĂ©ment par rapport aux colporteurs de passage qui parlaient de leurs voyages en mer. C'Ă©tait dĂ©concertant, et elle aspirait Ă  aller lĂ  oĂč son esprit voyageait, mais savait que ce ne serait rien de plus qu'un rĂȘve dĂ©routant.

Elle sourit alors que le bourdonnement de sa mÚre venait doucement de la piÚce d'en face, une indication distincte qu'elle préparait probablement le cours de la matinée.

Elle et sa famille partageaient une petite hutte, l'une des nombreuses blotties dans le village. Il a été construit simplement d'un toit de chaume et de murs assemblés d'acacia et de torchis.

Bien que l'hiver dernier ait Ă©tĂ© extrĂȘmement rigoureux et qu'une partie de leur bĂ©tail ait pĂ©ri Ă  cause du temps glacial, derniĂšrement, il semblait qu'ils se portaient mieux que la plupart.

Comme au bon moment, son estomac grommela. Elle se redressa de son lit de foin et se dirigea vers la piÚce voisine, attirée par le gazouillis muet de sa mÚre.

Un parfum terreux flottait à son nez alors que la voix de sa mÚre s'installait doucement à son oreille, « Tu as dormi tard, ma chérie. »

MalgrĂ© son manque de vue, elle avait un incroyable sens de l'ouĂŻe accrue. MĂȘme maintenant, inclinant la tĂȘte loin de sa mĂšre, ses oreilles se tendaient avec l'approche prĂ©cipitĂ©e de ses sƓurs aĂźnĂ©es.

« Maman ! »sa sƓur aĂźnĂ©e, Elsa, pleurait, ses pas pressĂ©s et frĂ©nĂ©tiques.

« Qu'y a-t-il, ma chĂšre ? »sa mĂšre s'Ă©loigna d'elle, sa voix douce trahissant un malaise soudain qui s'agrippa au cƓur d'Elle.

« Papa s'est effondrĂ© sur le terrain ! »son autre sƓur, EsmĂ©, s'exclama avec un cri alarmĂ©, suivant de prĂšs les talons d'Elsa.

Elle tendit la main pour saisir quelque chose de solide, ses doigts s'enroulant autour du bord de leur table en bois alors qu'elle se tournait pour faire face à ses sƓurs.

Leur pÚre avait subi une terrible chute de cheval lors de la derniÚre récolte, mais malgré cela, il était resté tenace et déterminé à s'occuper des cultures et à aider ses voisins, ignorant les avertissements incessants de leur mÚre. Et étant un homme orgueilleux et inflexible, il insistait pour obtenir n'importe quel moyen de travail, insensible à la blessure qui le chagrinait constamment.

Mais elle a senti un changement de dĂ©tresse chez son pĂšre, une inquiĂ©tude qui est allĂ©e Ă  l'insu de sa mĂšre et de ses deux sƓurs. Quelque chose le troublait profondĂ©ment, quelque chose qu'Elle ne pouvait expliquer Ă  part peut-ĂȘtre la douleur de sa blessure.

Une main rĂ©confortante s'installa au creux de son bras, la tirant de ses pensĂ©es alors qu'une de ses sƓurs s'installait Ă  cĂŽtĂ© d'elle.

« Reste avec Elsa. »Sa mĂšre commanda doucement, puis son odeur terreuse disparut alors qu'elle se dĂ©pĂȘchait de quitter la hutte.

Elsa, Ă©tant la plus ĂągĂ©e et peut-ĂȘtre la plus aimable, avait une patience sans faille, en particulier pour rendre les choses claires et comprĂ©hensibles pour Elle. Elle avait un dĂ©sir dominant qui subjuguait tous ses caprices, et c'Ă©tait la perspective de se marier un jour et d'avoir ses propres enfants.

Esme ne pourrait pas ĂȘtre plus dĂ©favorable avec une approche diabolique de tous les aspects qui lui sont prĂ©sentĂ©s. Elle Ă©tait gouvernĂ©e par une nature aventureuse qui conduisait frĂ©quemment Ă  des dĂ©cisions impulsives et Ă  une langue rĂ©solue. Mais contrairement Ă  cela, sa sƓur avait des traits louables. Esme Ă©tait une sorte de franc-tireur et Elle soupçonnait que la pensĂ©e mĂȘme du mariage ne l'intĂ©ressait pas du tout. Non, EsmĂ©e Ă©tait dominĂ©e par un entĂȘtement fĂ©roce et une diligence trĂšs proches de leur pĂšre.

Et Ă  ce moment-lĂ , leurs attributs Ă©taient en contraste frappant les uns avec les autres.

« Est-ce qu'il va bien ? »Elle a demandĂ© Ă  ses sƓurs, essayant d'apaiser le malaise dans sa voix.

« Il va aller trÚs bien. »Assura Elsa en prenant la main d'Elle pour lui faire une pression rassurante.

« Pas s'il persiste – «

« Esme, » admonesta Elsa, « Pas besoin d'inquiĂ©ter notre petite sƓur. »

Esme piétina son pied de frustration, soulevant un nuage de saleté. « Il devrait se reposer, pas s'occuper des champs. »Elle a lutté avec une trace de colÚre, » Je devrais récolter à sa place. »

Une forte agitation s'interposa, suivie de gémissements brusques. Elle se raidit car les gémissements affligés étaient ceux de son pÚre. Elle entendit un battement de pieds alors que le bruit de plusieurs hommes transportait son pÚre dans leur hutte, le reposant sur un grabat.

« Elsa, saisis une couverture dans l'autre piÚce, Esmé, verse de l'hydromel, s'il te plaßt. »Leur mÚre a donné des instructions en entrant par derriÚre les villageois.

Elle sentit un courant d'air rapide alors qu'Elsa disparaissait pour répondre aux ordres de leur mÚre. Bien qu'elle fût incapable de voir l'agitation au milieu d'elle, elle sentit leurs soins vifs sur son visage alors qu'ils passaient prÚs d'elle.

Les cris angoissants de son pĂšre lui parvinrent Ă  une hauteur accrue, et elle l'imaginait se tordre, doublant des spasmes qui l'affligeaient.

Contrainte, Elle se dirigea trĂšs prudemment vers le cĂŽtĂ© de son pĂšre et lui tendit la main. MĂȘme dans ses affres de douleur, Gareth Duncan Ă©tait toujours attentif Ă  sa plus jeune fille, et lui prit doucement la main, la conduisant Ă  cĂŽtĂ© de lui.

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