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Mère Porteuse

Mère Porteuse

Doufali

5.0
avis
14.6K
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22
Chapitres

Résumé: Alors qu'elle s'efforce de garder la tête hors de l'eau depuis le destin tragique de son premier mariage. Boury, atterrée ne cesse d'être acculé sur la question de son remariage. Pour ne plus devoir à vivre avec le poids de la société, elle le tente le tout pour le tout en acceptant de répondre à une annonce de mariage fait sur un groupe de Facebook. En devenant la deuxième femme d'un homme inconnu, elle ne s'attendait pas à découvrir de si lourd secret...

Chapitre 1 Mariage

******BOURY******

Penda : la chanceuse han

Je souris en secouant la tête, alors que les flashs viennent de partout.

Mon homonyme : oh baraka ma fille, que ce mariage soit une lumière dans ta vie, tu le mérites.

Moi : merci !

Tout le monde est présent, je veux dire ma famille, ils sont tous là aujourd'hui pour célébrer ma journée de mariage.

Maman : limoy tarrou djiguène seuy rekk (voilà la fierté d'une femme, le mariage)

Je hoche la tête, cette phrase, je l'entends depuis que je suis née. Est-ce que j'ai déjà réfléchi dessus... non pas vraiment. Tout ce que je sais, c'est que je dois être d'accord avec ça.

Et je suis d'accord, la fierté d'une femme c'est le mariage et voilà je suis mariée. Et je suis fière, je me gonfle même d'orgueil quand je nargue mes amies et cousines encore célibataires.

Moi : vous attendez quoi pour vous marier ?

Hadja lève les yeux au ciel, signe d'exaspération, je l'agace, elle est ma meilleure amie mais aussi ma confidente. Hadja est dans une fratrie de quatre enfants, elle est la seule fille de ses parents et pour elle pas question de penser au mariage avant d'avoir trouvé le bon.

Et quand elle parle de bon, elle ne fait pas référence à un homme riche loin de là, ce genre elle en côtoie presque tous les jours dans son milieu. Mais un homme mature qui voit la vie à deux comme une question de complémentarité plus qu'une de supériorité.

Je lui répète toujours qu'elle rêve, nous sommes dans une société misogynes, ici les hommes ont tous les droits. Et si une femme essaie de quelques manière que ce soit de changer quelques choses, elle sera vite taxé de 'féministe ' en premier lieu par ces femmes qu'elle essaie de défendre, tout ça pour bien se faire voir dans la société.

Bref...

Hadja : ce n'est pas le rêve de tout le monde de finir esclave.

Lol, qu'est-ce que je disais déjà ?

Esclave ? Pourquoi une femme mariée serait taxé d'esclave ?

Pff je souris en secouant la tête.

Nogaye : je ne sais pas qui risquerait de devenir ton mari Hadja mais il n'aura pas de chance.

Hadja : tempi, en tout cas, il faut que vous arrêtiez de penser que le but de toute les femmes c'est de s'entendre appeler madame.

Raissa : oh ! Arrête de dire des bêtises Hadja, c'est quoi d'autres alors ?

Hadja : il ne sera pas aisé de discuter avec vous.

Nogaye : tu manques seulement d'arguments.

Raissa : être marié, c'est plus qu'une fierté, tu vois toi-même comment la société te met au piédestal.

Hadja : et pourquoi on veut nous référer inférieur aux femmes mariées ?

Nogaye : tu as ta réponse, elles sont mariées.

Hadja : baliverne, il est temps de réfléchir autrement. Avant c'était compréhensible parce que nos mamans n'avaient pas cette chance que nous avons mais maintenant on peut changer tout cela.

Raissa : ce n'est pas une question d'ancienneté Hadja, c'est notre culture et la religion.

Hadja : pff, va apprendre mieux ta religion.

Moi : haha même le jour de mon mariage vous ne pouvez vous empêcher de vous chamailler.

Nogaye : c'est toujours Hadja, elle se croit trop occidentalisée

Hadja : regarde encore où tu amènes le sujet, donc vouloir vivre sous de meilleures jours fait seulement partie de la culture d'occidental ?

Raissa : en tout cas tu as intérêt à changer de mentalité sinon tu finiras vieille fille.

Hadja : et ? tu crois que le mariage est une fin en soi ? Lol

Nogaye allait répliquer mais ma mère passa la porte au même moment.

Maman : vient Boury, ta belle-famille est venue te saluer.

+++QUELQUES TEMPS APRÈS ++++

Je descends du bus avec mon sac de boulot puis un sachet de ravitaillement. Je regarde ma montre et voit qu'il est déjà dix-neuf heures.

Je suis fatiguée, en plus Elimane va sûrement bientôt m'appeler. Il doit même m'avoir laissé des tonnes de messages. Je souris heureuse, j'ai tout ce dont j'ai toujours rêvé, un bon mari qui m'aime, une belle-famille qui m'accepte. En plus pour couronner ce bonheur mon mari sera bientôt de retour au pays depuis notre mariage.

Oui j'ai épousé un immigré, un mariage d'amour, on s'est toujours aimé depuis le jeune âge étant d'anciens voisins.

J'arrive à la maison, sourire aux lèvres, l'air nostalgique. Plus qu'une semaine pour voir mon prince charmant, mon bonheur à moi, mon bien-aimé.

Et voilà mon téléphone qui sonne dès que je l'allume.

Moi : bébou !

Lui : ma chérie comment tu vas ?

Moi : pas bien puisque tu te retrouves loin de moi.

Lui : humm je te manques tant ?

Moi : tu le sais aussi bien, afin que cette semaine passe vite.

Lui : coquine

J'éclate de rire, même entendre sa voix fait palpiter mon cœur de bonheur.

Moi : il te reste quoi ?

Lui : au fait, je dois passer au boulot ce soir.

Moi : ah bon, pourquoi ?

Lui : ils ont eu un problème avec une machine et je dois les aider.

Moi : ils ne peuvent pas appeler un technicien pour ça ?

Lui : si mais je vais juste y jeter un coup d'œil, c'est le patron lui lui-même qui m'a appelé.

Moi : ils t'ont donné ton congé alors ils doivent te laisser en paix.

Lui : je ne vais pas durer, je ferai juste un saut, promis.

Moi : je n'aime pas ça.

Lui : je sais ma douce, je t'aime.

Ça réchauffe automatiquement mon petit cœur fragile.

Moi : je t'aime aussi.

Je l'entends rire à l'autre bout du fil.

Lui : je n'ai pas bien entendu.

Moi : je t'aime Elimane Faye.

Lui : haha je le sais Boury Dème.

On papote jusqu'à tard dans la nuit même quand on m'appelle pour le dîner du soir, je prétexte n'avoir pas faim juste pour ne pas couper la liaison avec mon cher mari. Il me taquine pour me dire de me préparer pour le grand Combat et qu ' il va me battre à plat ventre. Je lui rétorque que j'ai déjà fini avec mon lot d'arsenal en tant que pure sénégalaise avec les perles de tailles ainsi que les pagnes trouées. Il me dit que ça, ce n'est rien. Je lui apprend que ça a déjà terrassé des lutteurs plus féroces que lui.

Aucun d'entre nous deux ne veut flancher pour la bataille de la nuit de noce. J'ai hâte mais avec beaucoup d'appréhension, ça ne sera pas ma première fois avec lui puisque je lui ai fait ce cadeau la veille de son départ mais même je sais que je vais finir dos au sol même avant les préliminaires.

On parle jusqu'à près de deux heures, on arrive au moment où je ne comprends même plus ces mots tellement je somnole. Il me dit de me coucher et qu'on reparlera le lendemain. Je ne voulais pas mais j'ai fini par couper la communication en lui rappelant combien je l'aime et tout ce qu'il est pour moi.

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En regardant les papiers du divorce, mes lèvres se sont courbées en un sourire moqueur. 'Quelle grande idiote suis-je ? Comment peux-je penser qu'il donnera une chance à ce mariage ? Comment puis-je oublier que je n'étais pour lui qu'un outil pour se défouler jusqu'à ce que sa bien-aimée Tina revienne. Puisqu'elle est revenue, comment pourrait-il me laisser là ?' "Après avoir signé ces papiers, vous recevrez 100 millions de dollars en guise de pension alimentaire." ajouta l'avocat. A cause de ses paroles, je suis revenue à mes esprits, ai pris le stylo qu'il me tendait et ai signé mon nom. J'étais aussi épuisée par ce mariage, tant physiquement que mentalement. Même si je voulais que mon enfant naisse dans une famille complète, je ne voulais pas qu'il ait une belle-mère et vive misérablement comme moi pour le reste de sa vie. Après avoir pris les papiers de ma main, l'avocat m'a donné la carte bancaire, a fait demi-tour et s'apprêtait à partir quand il s'est arrêté à la porte. Il s'est ensuite retourné et a ajouté : "M. Leblanc a dit qu'il espérait que vous ne le harcellerez pas, sinon vous devrez en assumer les conséquences." Les mots de l'avocat étaient comme un couteau qui me transperçait le cœur, mais j'ai quand même acquiescé. De toute façon, je ne prévois pas non plus d'avoir quoi que ce soit à voir avec lui à l'avenir. Je veux juste vivre une belle vie avec mes enfants. Après le départ de l'avocat, la chambre est retombée dans le silence. J'ai posé ma main sur mon ventre et dit à mes enfants : "Bébé, je suis désolée, maman ne peut pas t'offrir une famille complète ! Mais je te le promets, je ferai de mon mieux pour te donner l'amour d'une mère et d'un père." 'Quant à en donner un de mes enfants, je ne le ferai jamais. Ce sont mes bébés et ils ne sont qu'à moi. Je vais les mettre au monde et les élever quoi qu'il arrive...' Quatre ans plus tard... Freyja est revenue au pays avec ses trois enfants, pour hériter de l'entreprise laissée par son grand-père...

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