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ÉphĂ©mĂšre et pour Toujours

ÉphĂ©mĂšre et pour Toujours

Josué écriture

5.0
avis
4
Vues
5
Chapitres

Aiko Bradley, auteure de livres pour jeunes adultes, veut acquĂ©rir de l'expĂ©rience dans le monde et qui pourrait mieux lui enseigner que le plus mondain des hommes, Maximilian Croft ? De ses cascades casse-cou Ă  ses liaisons dĂ©cadentes, Max est tout ce qu'un parfait bourreau des cƓurs devrait ĂȘtre – un homme qu'Aiko pourrait apprĂ©cier mais dont elle ne tombera jamais amoureuse. Les innocents dĂ©licats ne sont pas la tasse de thĂ© de Max, mĂȘme ceux qui ont une langue acerbe et une honnĂȘtetĂ© brĂ»lante. Impliquer Aiko dans sa vie lui brisera bien plus que le cƓur, mais pourra-t-il s'Ă©loigner avant que le sien ne se brise ? Ils joueront des jeux et ne feront aucune promesse, mais lorsque des dangers extĂ©rieurs Ă  leurs cƓurs tĂȘtus menacent l'Ă©phĂ©mĂšre, trouveront-ils le courage de se battre pour l'Ă©ternitĂ© ?

Chapitre 1 01

#####01

Baie de Cobalt, Californie,

Dix-sept ans plus tard...

J'avais vraiment mieux Ă  faire.

Des choses plus importantes que disons, aider un trio de filles qui vomissaient simultanément dans les fougÚres en pot qui bordaient le hall du club jusqu'aux toilettes. La direction aurait vraiment dû tracer un itinéraire plus court s'ils ne voulaient pas que leurs plantes soient fertilisées avec un cocktail vomi d'alcool, de party pills et de nachos.

Je pouvais mieux utiliser mon temps avec d'autres choses qui n'impliquaient pas de marcher sur deux corps tordus qui se contorsionnaient dans le placard des services publics. La rangĂ©e de solutions de nettoyage et l'assortiment de balais et de serpilliĂšres Ă©taient perturbĂ©s par des jambes vĂȘtues de rĂ©sille qui Ă©taient compliquĂ©es nouĂ©es autour de hanches Ă©troites, de larges Ă©paules musclĂ©es et des bras qui pendaient autour d'un cou, et des ongles rouges de pompier creusant dans un Ă©pais choc de cheveux blond foncĂ© ondulĂ©s.

J'ai soupiré, pinçant la tache entre mes sourcils en sirotant mon verre de thé glacé maintenant tiÚde, et j'ai compté mentalement jusqu'à dix.

En tant que personne qui se contentait de sauter les fĂȘtes et de se faufiler dans les coins pour pouvoir tracer et Ă©crire mes histoires, je ne me retrouvais gĂ©nĂ©ralement jamais au milieu des choses. Et j'aimais que ça continue comme ça.

Mais si la paire qui n'Ă©tait probablement pas la premiĂšre Ă  baptiser le placard des services publics susmentionnĂ© ne se dĂ©collait pas l'une de l'autre, il y aurait des ennuis et mĂȘme si j'aimais ĂȘtre un spectateur en sĂ©curitĂ© Ă  l'Ă©cart, je me sentais obligĂ© de faire ma part occasionnelle de service public.

Il y avait plus de deux cents personnes dans ce club qui avaient désespérément besoin d'une nuit d'indulgence sauvage et ivre, mon propre cousin inclus, et ils rendraient mon intervention un acte héroïque le lendemain matin s'ils parvenaient tous à s'en souvenir.

« Excusez-moi », ai-je appelé provisoirement mais j'ai été noyé par les gémissements et les halÚtements du couple.

Me raclant la gorge, j'ai réessayé : « Bonjour ! »

Apparemment, seul le gars m'a entendu parce qu'il a rĂ©ussi Ă  lever la tĂȘte du cou de la brune et quand ses yeux se sont concentrĂ©s sur moi, il a esquissĂ© un sourire invitant et a clignĂ© de l'Ɠil.

Clin d'Ɠil ! Comme si le gars avait besoin d'une attention supplĂ©mentaire.

Lorsque mon éblouissement automatique lui a donné une réponse claire, il a haussé les épaules et est retourné fouiner l'épaule de la femme.

Éloigne-toi, Aiko, a dit la voix dans ma tĂȘte. Éloignez – vous d'un dĂ©sordre dont vous n'avez pas besoin de faire partie.

Mais je ne pouvais pas, à mon grand désarroi.

Marmonnant, j'ai aperçu une canette de boisson gazeuse vide sur le sol de la petite alcĂŽve oĂč se trouvait le placard des services publics. Je l'ai ramassĂ© dĂ©licatement entre mes doigts, en essayant d'avoir le moins de contact possible avec lui en cas de contamination. Puis je l'ai lancĂ© en avant, gĂ©rant avec une certaine grĂące.

J'ai souri de satisfaction lorsque la boĂźte de conserve s'est connectĂ©e au front du gars, le faisant lever la tĂȘte avec agacement.

« Qu'y a-t-il, chĂ©rie ? »demanda-t-il avec impatience. « J'ai les mains pleines ici. Double Ds pour ĂȘtre exact. »

Roulant des yeux, j'ai jetĂ© un coup d'Ɠil sur le cĂŽtĂ© et au loin, j'ai vu la grande blonde platine aux longues jambes qui parcourait le sol Ă  la recherche de ce casanova.

« Eh bien, vous allez bientĂŽt en avoir plus que ceux avec lesquels vous devrez vous dĂ©battre », dis-je sĂšchement. « La blonde qui a poli vos genoux plus tĂŽt vous traque et si elle vous trouve ici avec la charmante Ă©pouse du propriĂ©taire du bar, et apparemment promiscuitĂ©, elle va vous crier la tĂȘte et alerter le mari qui vous traĂźnera sans aucun doute hors d'ici aprĂšs il vous a dĂ©chiquetĂ© en morceaux. »

Le gars arqua un front sombre et dorĂ© de curiositĂ©, alors mĂȘme que la brune n'arrĂȘtait pas de le laper. C'Ă©tait une chose ?

« Et exactement comment savez-vous qu'une blonde m'a poli les genoux plus tÎt ? Tu attendais ton tour ? »

« Je l'aurais été si j'avais voulu ramasser la moitié des souches connues de maladies sexuellement transmissibles », dis-je avec un sourire narquois. « Disons simplement que c'était difficile à manquer parce qu'elle visait un spectacle au sol. »

Pendant une seconde, son expression devint complĂštement lucide et rĂ©flĂ©chie-comme s'il avait soudainement oubliĂ© qu'il avait une femme adultĂšre-pas la sienne-enroulĂ©e autour de lui comme une vigne et dont le mari possĂ©dait l'Ă©tablissement mĂȘme dans lequel il la baisait.

J'ai résisté à un autre soupir.

C'était Maximilian Croft, aprÚs tout, et d'aprÚs tout ce que ma cousine, Paige, m'a dit de lui, il était clair qu'il était un coureur de jupons accompli avec une réputation qu'il prouvait consciencieusement à chaque affaire scandaleuse dans laquelle il était impliqué.

Reclus que j'Ă©tais, je n'avais jamais entendu parler de lui avant d'emmĂ©nager dans le loft de l'appartement de Paige il y a deux mois. Elle m'a rapidement traĂźnĂ© dans diffĂ©rentes fĂȘtes et bars et il n'a pas fallu longtemps avant que je pose les yeux sur lui.

Et comme je ne buvais pas vraiment, ne flirtais pas et ne dansais pas, j'ai eu amplement l'occasion d'observer le grand Maximilian Croft au travail, charmant une dame aprĂšs l'autre pour qu'elle soulĂšve leurs jupes pour lui. C'Ă©tait le seul vrai divertissement que j'ai trouvĂ© lors de ces escapades nocturnes avec Paige et honnĂȘtement, je ne voulais pas que cela soit Ă©courtĂ© ce soir en le faisant jeter dehors pour s'ĂȘtre amusĂ© avec la femme du propriĂ©taire du bar.

« Elle l'a fait, n'est-ce pas ? »il a acceptĂ© en hochant la tĂȘte, comme si nous parlions simplement de la mĂ©tĂ©o. Puis il m'a souri de travers. « Elle a sĂ»rement gagnĂ© une ovation debout de ma part. »

J'ai reniflĂ©. « Je pense que vous faites une ovation debout Ă  tout ce qui est fĂ©minin avec les jambes Ă©cartĂ©es. »J'ai jetĂ© un coup d'Ɠil Ă  la brune qui Ă©tait encore occupĂ©e Ă  broyer contre Max Ă  un angle trĂšs Ă©trange de ses hanches. « Ou d'autres formes crĂ©atives de contorsions. Elle a sĂ©rieusement l'air d'endommager certains organes internes dans cette position. »

Il jeta la tĂȘte en arriĂšre et se mit Ă  rire. « Tu as probablement raison. »

C'était trÚs étrange d'avoir une conversation normale avec Maximilian Croft alors qu'il était en train de baiser une femme dans le placard des services publics. C'était encore plus étrange que la femme ne semblait pas en avoir entendu parler, occupée qu'elle était avec le corps de Max.

Eh bien, c'Ă©tait un super corps.

J'ai repris la voix de la blonde demandant Ă  nouveau Ă  quelqu'un oĂč se trouvait Max et j'ai secouĂ© la tĂȘte dans sa direction. « Elle rĂŽde dĂ©jĂ  dans cette zone, alors elle pourrait venir ici et enquĂȘter, surtout si vous restez bruyants tous les deux. Elle a l'air d'avoir dĂ©jĂ  appelĂ© vos serviettes monogrammĂ©es ensemble, alors dire qu'elle ne sera pas heureuse de vous trouver comme ça serait un euphĂ©misme. Tu ne peux pas dire que je ne t'ai pas prĂ©venu. »

Je me suis retourné pour y aller quand il a soudainement dit: "Attends! »

Je me suis arrĂȘtĂ© et lui ai jetĂ© un coup d'Ɠil alors qu'il essayait de faire sortir la brune de lui qui a finalement levĂ© les yeux et m'a regardĂ© pour m'interrompre et rester pour la conversation.

« Quel est ton nom, chérie ? »

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