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La patronne de ma femme m’a embrassĂ©

La patronne de ma femme m'a embrassé

Rose 588

5.0
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Chapitres

Janetta Summers, Ă©ditrice Ă  la Bloomsburg Publishing House, est une jeune femme gentille, timide et Ă  la voix douce, qui aime les livres et les enfants. Alexander Holt, PDG de Haven & Holts Incorporated, est un homme divorcĂ© depuis trois mois, au cƓur froid et sans Ă©motion, qui a un petit garçon de dix mois. S'occuper d'un bĂ©bĂ© n'est pas quelque chose qu'Alexander souhaite faire. La seule option logique est donc de faire appel Ă  une nounou Ă  domicile. La seule option logique est donc d'engager une nounou Ă  demeure. Et s'il se trouve que la patronne de Janetta est sa meilleure amie ? Et si son patron recommandait Janetta pour le poste ? Une femme gentille, Ă  la voix douce, qui vit avec un homme froid et malveillant. Comment les choses vont-elles se passer entre eux ? ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ En regardant le bĂ©bĂ© qui remue dans mes bras, je murmure ce que je n'aurais jamais cru pouvoir dire : « Tu es adorable... petit bĂ©bĂ© ». « Il s'appelle Danny », dit Alexander derriĂšre moi, la voix vide de toute Ă©motion. « Je retire ce que j'ai dit dans votre bureau. Vous avez le profil pour ce poste. » « M. Holt », dis-je en le regardant fixement malgrĂ© mon Ă©tat de somnolence. « Je suis heureux de pouvoir vous aider.

Chapitre 1 01

01

Une jeune femme aux longs cheveux bruns foncĂ©s, aux yeux noisette profonds et Ă  la peau aussi pĂąle que la neige d'hiver est assise prĂšs des fenĂȘtres embuĂ©es du restaurant, vĂȘtue d'une chemise blanche Ă  carreaux, le devant rentrĂ© dans un jean noir bien usĂ©, une paire de lunettes rectangulaires brunes perchĂ©es sur son nez.

Polly Nichols, une pute de Whitechapel, Ă©tait profondĂ©ment reconnaissante envers gin. ~ Le Gin l'a aidĂ©e. Ça l'a guĂ©rie. Cela lui enleva la faim et chassa le froid de ses articulations. Cela calmait les douleurs dans ses dents pourries et engourdissait les douleurs de tranchage qu'elle ressentait Ă  chaque fois qu'elle pissait. Ça la faisait se sentir mieux que n'importe quel homme. Ça l'a calmĂ©e. Ça l'a apaisĂ©e.

Ramassant la tasse en céramique sur la table devant elle, les yeux de la jeune femme bougent le long de la page s'enfouissant dans les papiers épais sur ses genoux, totalement fascinée, elle brûle légÚrement le bout de sa langue lorsqu'elle aspire inconsciemment une gorgée particuliÚrement importante du liquide chaud fumant de la tasse.

Se Balançant ivre dans l'obscurité d'une ruelle, elle porta une bouteille à ses lÚvres et la vida. L'alcool brûlait comme le feu. Elle toussa, perdit son emprise sur la bouteille et jura alors qu'elle s'écrasait.

Au loin, l'horloge de Christ Church sonnait deux heures, son carillon résonnant étouffé dans le brouillard qui s'épaississait. Polly plongea sa main dans la poche de son manteau et chercha les piÚces de monnaie qui s'y trouvaient.

Sautant de la sonnerie soudaine de sa mûre sur la table devant elle, ses doigts doux agrippant ses papiers, l'air froid du climatiseur au-dessus d'elle dispersant les papiers partout, marmonnant quelque chose à propos des vaches sacrées, la jeune femme se met à genoux et commence à rassembler ses papiers, ne donnant à aucun des clients du café une chance de marcher sur les papiers blancs immaculés.

Cette maladroite enveloppée dans son propre monde, c'est moi.

Je m'appelle Janetta Summers et je suis la rédactrice en chef de Blueburg Publishing House, une maison d'édition dans laquelle j'avais effectué un stage à l'université. Au début de mon travail, je n'étais qu'un rédacteur adjoint parmi tant d'autres bien sûr, mais notre principal rédacteur en chef de la commission avait décidé de mettre mon nom dans le bol lorsque le rédacteur en chef de l'époque avait décidé de démissionner, et grùce à un peu de chance et trois auteurs à succÚs plus tard, me voici maintenant à l'ùge tendre de vingt-deux ans en tant que rédacteur en chef.

Un travail auquel jusqu'à aujourd'hui malgré mes réalisations, je me sens toujours incompétent.

Me démenant pour récupérer le manuscrit bien éparpillé sur le sol carrelé, j'arrive à peine à localiser la majeure partie du manuscrit cinq minutes aprÚs le début de la recherche, mais un grand reste d'une trentaine de pages reste en liberté.

En me levant, je pousse mes longs cheveux derriĂšre mon oreille, regardant frĂ©nĂ©tiquement autour du cafĂ© au cas oĂč je ne serais pas le seul Ă  ramasser des papiers. Balayant des yeux la foule lĂ©gĂšrement occupĂ©e de l'heure du dĂ©jeuner, mon cƓur se serre quand je vois que je suis le seul Ă  ne pas acheter de nourriture qui se tient debout avec une pile de papiers lĂ©gĂšrement Ă©paisse.

« Excusez-moi », demande une voix virile profonde, un long doigt élancé me tape légÚrement sur l'épaule. »Je crois que ce sont les vÎtres ? »

Tourbillonnant de surprise que quelqu'un s'approche de moi, je me rends compte qu'un homme aux riches cheveux ébouriffés brun chocolat, aux sourcils fortement arqués et aux yeux gris orageux profonds et catastrophiques dans une chemise blanche impeccable avec un pantalon d'affaires bleu foncé, la veste du costume gracieusement drapée sur l'un de ses bras, les papiers manquants de mon manuscrit sont fermement saisis dans sa main libre de veste.

Regardant mes pieds, j'évite le contact visuel avec l'étranger, rougissant en retirant le papier de sa main, marmonnant un rapide merci, retournant rapidement à ma table, rassemblant mes affaires, je quitte précipitamment le café pour éviter tout embarras supplémentaire, rappelant le numéro qui m'a surpris.

« AllÎ ? »Je marmonne au téléphone, évitant les gens pendant leur pause déjeuner. « J'ai eu une erreur d'appel de ce numéro... »

« Hé, Etta », chante Mon patron, le principal rédacteur en chef susmentionné, Lucifer King, de l'autre ligne. « Que fait mon éditeur préféré ? »

Soupirant doucement au son de la voix de mon patron, je contourne le coin du pùté de maisons en direction d'un immeuble de bureaux de dix étages au milieu de la rue avec Bloomsburg Publishing House écrit discrÚtement sur les portes vitrées en acier.

« Je suis sur le chemin du retour aux bureaux », réponds-je, haletant un peu de la pression de marcher, de parler et de porter l'épaisse pile de papiers. « Y a-t-il quelque chose dont tu as besoin ? »

Se tournant vers l'Ă©norme – et toujours intimidant – hall d'entrĂ©e en verre, en acier et en grĂšs blanc, je me dirige vivement vers la banque d'ascenseurs devant deux agents de sĂ©curitĂ© dont l'un me fait un signe de tĂȘte lorsque j'affiche ma carte de sĂ©curitĂ©.

Scannant ma carte pour appeler un ascenseur, les lourdes portes en acier s'ouvrent presque immédiatement, m'envoyant au neuviÚme étage.

« Merveilleux », répond joyeusement M. King sur la ligne, la joie d'entendre mon retour est plaquable par téléphone. « J'ai quelqu'un qui vient me rencontrer et je veux que tu sois là. »

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et je raccroche, entrant dans le bureau par les portes vitrées séparant le hall de l'ascenseur et les bureaux d'une vingtaine d'années faisant face à deux portes à l'autre bout de l'étage, traversant les postes de travail, passant devant mes assistants rédacteurs qui tous se bousculent pour retourner au travail pendant que je passe devant eux.

Jetant mon sac dans mon bureau, je me dirige vers le bureau de M. King qui est à cÎté, sans prendre la peine de frapper, j'entre.

« La voilà ! »s'exclame-t-il en entrant, le regardant avec surprise. « Pourquoi revenez-vous toujours quinze minutes aprÚs votre pause déjeuner ? Ces pauvres éditeurs juniors... »

Je ris un peu et je rĂ©ponds : « Ils n'ont pas Ă  reprendre le wok Ă  la seconde oĂč j'entre dans le bureau...ils le font tout simplement... »

« D'accord », bourdonne-t-il, comme s'il ne s'en rendait compte que maintenant, et je lui fais un petit sourire. « Je me demande pourquoi ils ne font jamais ça pour moi...Étrange.. ! Maintenant, j'ai fait quelques rĂ©flexions extrĂȘmes Ă  ce sujet et j'ai dĂ©cidĂ© de « prĂȘter » vos merveilleuses compĂ©tences de nounou Ă  un de mes amis, en fait, c'est lui qui vient me rencontrer. »

« Hein ? »Je penche la tĂȘte de cĂŽtĂ© dans la confusion. « PrĂȘter...compĂ©tences de nounou ? »

Laissez-moi vous expliquer : Pendant que je faisais mon stage ici, la femme de M. King, Elaine, l'avait forcĂ© Ă  ĂȘtre « responsable » en prenant soin de leur fils de trois mois, Leo, de peur qu'il ne reconnaisse pas son propre pĂšre avec M. King Ă©tant au travail si souvent. Avec ce nouvel arrangement irritant, M. King avait du mal Ă  faire Ă  la fois son travail et Ă  ĂȘtre pĂšre.

C'est là que je suis entré en jeu.

Naturellement attirĂ©e par le bĂ©bĂ©, j'avais totalement pris sur moi une journĂ©e de travail fatidique alors que M. King Ă©tait en rĂ©union et que Leo pleurait Ă  l'extĂ©rieur de la salle de rĂ©union, pour le rĂ©conforter et prendre soin de lui tout en terminant mon propre travail en mĂȘme temps et cela a fonctionnĂ© et aprĂšs avoir commencĂ© Ă  faire cela, M. King m'a laissĂ© prendre soin de son bĂ©bĂ©, me surnommant sa Nounou, donc « compĂ©tences de nounou ».

« C'est un gars vraiment gentil et il a désespérément besoin de l'aide d'une femme », poursuit M. King, n'entendant pas ma confusion, plaçant son menton sur sa paume dans un geste innocent. »Il est divorcé depuis environ trois mois maintenant et il ne cherche une nounou que depuis peu parce que son enfant est jeune et qu'il doit travailler. »

« Il n'a pas trop réussi à en trouver un, alors je vous ai recommandé cet appel téléphonique en particulier », gazouille-t-il, innocemment, les yeux brillants de fierté de ce qu'il a fait. « Je veux dire, je suis sûr que ça ne te dérangera pas puisque tu aimes les bébés. »

« Quoi ? »Je grince, mes yeux s'écarquillent. L'idée de travailler pour quelqu'un d'inconnu me terrifie pour plus que des raisons évidentes. « M. King...I...Je »

« Tout va bien », rigole M. King, battant sciemment des mains vers moi. « Je pensais que c'était une excellente occasion de gagner un revenu supplémentaire puisque vous avez dit que vous vouliez quitter votre espace de vie actuel et il a également mentionné qu'il serait préférable que vous emménagiez avec lui pour vous occuper de son bébé à plein temps. »

Avalant nerveusement, fixant mon patron comme s'il venait de faire pousser des cornes sur sa tĂȘte. Si c'est l'un des siens, je-vais-trouver-cette-fille-un-petit-ami-avant-d'avoir-trente-ans-mĂȘme-si-c'est-la-derniĂšre-chose-que-je-fais, je prĂ©fĂšre mourir plutĂŽt que de participer.

Je me souviens encore du dentiste horrible avec qui il m'a mis en place le mois dernier. Bon Sang, le gars n'arrĂȘtait pas de regarder mes dents tout au long du dĂźner. Je frĂ©mis Ă  la mĂ©moire.

« M. King, je... »

« Lucifer », une voix vaguement familiĂšre sort de la porte du bureau alors qu'elle s'ouvre. « J'ai besoin de cette fille dont tu parlais. OĂč est-elle ? »

M. King sourit avec enthousiasme, me montrant du doigt, et j'ai l'impression que je viens de recevoir une condamnation à mort, me retournant lentement, je me retrouve face à face avec l'homme qui avait ramassé mes papiers pour moi au café, ses yeux sont uniquement entraßnés sur les miens me faisant rougir et me détourner immédiatement.

Oh non.

Alors, c'est comme ça que je l'ai rencontré. Alexandre Holt. PDG de Haven & Holts Incorporated et le dernier plan de mon patron « configurez mon éditeur avec un gars ».

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