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 La vie de ma vengeance amoureuse

La vie de ma vengeance amoureuse

les chroniques

4.0
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Chapitres

Anastasia Forrester a eu le cƓur brisĂ© Ă  l'Ăąge de vingt ans par l'homme qui voulait se venger d'elle pour un acte dont elle n'Ă©tait mĂȘme pas coupable. Cinq ans plus tard, Devin Richard Crighton est de retour dans sa vie et tente de rĂ©aliser ce qu'il n'a pas pu faire Ă  l'Ă©poque. Mais Ana n'est plus la femme remplie d'amour qu'elle a Ă©tĂ© dans le passĂ©, elle est maintenant plus forte et prĂȘte Ă  le combattre de toutes ses forces. Ana pourrait-elle rĂ©sister Ă  l'envie de tomber Ă  nouveau amoureuse de lui ? Devin Ă©tait un homme cynique et impitoyable, la vie lui ayant enseignĂ© de nombreuses leçons dĂšs l'Ăąge de quatorze ans. Pendant des annĂ©es, il a planifiĂ© sa vengeance sur la fille d'un homme qui avait dĂ©truit sa famille, sans se soucier de qui il blessait dans le processus. Il ne s'attendait pas Ă  ce que quelqu'un comme Ana, une femme si forte et si innocente, lui fasse comprendre ce qui Ă©tait en jeu.

Chapitre 1 01 01

PROLOGUE 01 / 01 ❀❀

« Puis-je vous offrir un verre ? »quelqu'un a demandé derriÚre Anastasia Hazel Forrester, et elle a formé ses traits en un masque impassible avant de se tourner vers son interlocuteur. Une paire de superbes yeux bleus la regarda avec un sourire éblouissant destiné à charmer.

« Je vais bien, » dit-elle paresseusement, indiquant son verre et renvoyant le bel étranger qui l'avait abordée sans arriÚre-pensée. Elle détestait le fait que le sexe opposé semblait penser que chaque femme seule dans un bar était un jeu équitable.

« Tu es sĂ»r ? »il a insistĂ© avec un accent italien Ă©vident, imperturbable au fait qu'elle n'Ă©tait clairement pas intĂ©ressĂ©e. Ana s'est abstenue de rĂ©pondre, priant qu'il choisisse l'indice. Heureusement, il l'a fait. Elle poussa un soupir de soulagement – c'Ă©tait sa cinquiĂšme ouverture pour la nuit, et elle n'Ă©tait pas impressionnĂ©e.

Elle avait entendu dire que les Italiens Ă©taient plutĂŽt coquets et directs, mais n'avait jamais Ă©tĂ© un tĂ©moin concret du fait jusqu'Ă  aujourd'hui. Elle venait d'atterrir Ă  Milan l'aprĂšs-midi prĂ©cĂ©dent et avait hĂąte de passer du temps solitaire avec elle-mĂȘme. Cependant, il s'avĂ©rait impossible de dĂ©penser de la qualitĂ© avec elle-mĂȘme alors qu'elle Ă©tait constamment approchĂ©e par des hommes. Peut-ĂȘtre qu'elle devrait retourner dans sa chambre ?

Soupirant de lassitude, ses yeux traversÚrent le hall de l'hÎtel et se posÚrent inexorablement sur un homme solitaire, et Ana fit une double prise. C'était l'homme le plus beau qu'elle ait jamais vu. Elle aspira un souffle, se gorgeant de la perfection du spécimen, qui resta ignorant de son observation alors qu'il commandait un verre au bar.

Il Ă©tait Italien ? Ses traits ne donnaient aucune idĂ©e de son hĂ©ritage, mais il ne ressemblait en rien aux autres mĂąles, le ton de sa peau Ă©tait comparativement plus clair que le timbre olive foncĂ© traditionnel. Ce qui le diffĂ©renciait des autres, c'Ă©tait le sex-appeal Ă©nigmatique et maussade qu'il semblait Ă©maner sans trop d'effort. Comme s'il ne se souciait de rien au monde, ignorant de maniĂšre flagrante les regards venus ici que les femmes qui l'entouraient n'arrĂȘtaient pas d'envoyer dans sa direction.

Il n'Ă©tait pas intĂ©ressĂ© comme elle. Un sentiment d'affinitĂ© et de relation a frappĂ©, alors qu'il donnait l'image d'ĂȘtre seul mĂȘme parmi la foule. Exactement comme elle se sentait en ce moment.

À en juger par la façon dont il Ă©tait habillĂ© ; il a transmis le message d'ĂȘtre riche. Non pas qu'Ana s'en souciait – ce n'Ă©tait qu'une observation subconsciente car elle savait que le type Ă©tait constamment entourĂ© d'eux sous la forme des amis de son pĂšre.

Les hommes italiens Ă©taient rĂ©putĂ©s pour ĂȘtre exceptionnellement magnifiques, mais Ana n'Ă©tait pas sĂ»re que l'Ă©tranger fasse partie des locaux. Il y avait quelque chose dans son aura fĂ©roce qui lui faisait signe d'une maniĂšre particuliĂšre. C'Ă©tait comme si elle Ă©tait attirĂ©e par lui ; tout son ĂȘtre picotait de conscience et d'une agitation folle.

Puis, Ă  l'improviste, son regard se dirigea vers le sien, et elle oublia son prochain souffle. C'Ă©tait insensĂ© qu'elle soit si attirĂ©e par sa beautĂ© physique, mais elle se sentit hypnotisĂ©e par une paire d'yeux verts exceptionnellement magnifiques, incapable de dĂ©tourner le regard mĂȘme si sa vie en dĂ©pendait et rougit quand il leva son verre en reconnaissance de son regard.

Était – elle trop Ă©vidente ?

MĂȘme alors, elle ne pouvait dĂ©tourner son regard. Il y avait quelque chose entre eux – cette chimie brute crĂ©pitant dans l'air, la saisissant avec une tension serrĂ©e. Anastasia pouvait littĂ©ralement sentir des Ă©tincelles Ă©lectriques voler Ă  travers la piĂšce alors que des yeux verts la regardaient couver de l'autre cĂŽtĂ© du bar. Il pouvait sentir son intĂ©rĂȘt, elle en Ă©tait sĂ»re, mais c'Ă©tait comme s'il dĂ©battait avec lui-mĂȘme pour savoir s'il devait agir ou non.

Il fut le premier à détourner le regard, et Ana poussa un soupir de satisfaction lorsqu'elle ne fut plus captive de ce regard intensément convaincant. C'était comme si quelqu'un avait enlevé un énorme fardeau de ses épaules.

Cela avait Ă©tĂ© trop mortel – son cƓur avait battu dans sa poitrine, erratique et incontrĂŽlable, contrairement Ă  tout ce qu'elle avait jamais vĂ©cu auparavant. Bon sang, son cƓur battait toujours au marteau-piqueur dans sa poitrine comme si elle venait de courir un marathon, ses mains humides de sueur alors qu'elle essayait de ramasser son verre avec une dĂ©sinvolture qu'elle Ă©tait loin de ressentir.

Ana, qu'est-ce qui ne va pas avec toi chĂ©rie ? Quel genre de rĂ©action juvĂ©nile Ă©tait-ce, elle se rĂ©primanda mentalement en prenant une premiĂšre gorgĂ©e hĂ©sitante de son Mojito. Elle n'Ă©tait rĂ©solument mĂȘme pas intĂ©ressĂ©e de loin par une aventure ou une liaison occasionnelle. Ce n'Ă©tait pas pour ça qu'elle Ă©tait Ă  Milan.

Garde tes yeux éloignés, elle s'est préparée mentalement.

« Potrei guardarti tutto il giorno », quelqu'un se promenait derriÚre elle dans un italien parfait, la faisant sauter alors qu'elle se connectait à une paire d'yeux gris, qui appartenaient à un magnifique mùle qui semblait respirer dans son cou. Son sourire se figea sur place alors qu'un autre admirateur venait sur elle. Cette fois, elle était irritée par ces idiots sans cervelle.

L'homme avait l'air bien bùti ; ses larges épaules carrées soulignées par le costume coûteux qu'il portait. Il avait l'air à la fin de la vingtaine, ses yeux gris scintillant d'un regard amoureux, mais curieusement, elle n'était pas du tout affectée par lui, mais cela lui donnait un répit bien nécessaire contre les sentiments étranges et erratiques.

« Non capisco », sourit-elle maladroitement, Ă  cause de son vocabulaire trĂšs limitĂ©. « Pas d'Italien », ajouta-t-elle dĂ©sespĂ©rĂ©ment en haussant les Ă©paules. L'homme semblait déçu mais pressait en s'asseyant Ă  cĂŽtĂ© d'elle. Ana fit de son mieux pour ignorer ses avances torrides jusqu'Ă  ce que l'homme doive reconnaĂźtre sa dĂ©faite et s'Ă©loigner. Elle ne put s'empĂȘcher de pousser un soupir de soulagement lorsqu'elle fut de nouveau laissĂ©e seule.

Six ! Mais qui comptait ?

Cette diversion avait cependant atteint un but. Il avait Ă©cartĂ© l'Ă©tranger Ă©nigmatique sexy de son esprit. C'Ă©tait un coup de chance, elle a rejetĂ© nĂ©gligemment – elle se connaissait assez bien pour reconnaĂźtre que la passion folle n'Ă©tait pas pour elle. Pourtant, elle ne put rĂ©sister Ă  un autre regard furtif vers l'Ă©tranger une seconde fois, et elle s'attela dans un souffle.

Les Ă©motions que ses yeux vĂ©hiculaient la fascinaient, comme s'il Ă©tait un enfant qui venait de recevoir son cadeau prĂ©fĂ©rĂ© – un cadeau qu'il avait hĂąte de dĂ©baller. Il n'avait pas l'air impatient cependant, juste complĂštement rivĂ© dans une intense fermeture oculaire pleine de but qui lui a fait frissonner la colonne vertĂ©brale. Elle n'avait jamais Ă©tĂ© aussi consommĂ©e crue par un simple regard ; il n'avait mĂȘme pas besoin d'une ligne de ramassage pour la courtiser. Avalant sa nervositĂ©, elle rompit le contact visuel et feignit un intĂ©rĂȘt pour la direction opposĂ©e comme tactique d'Ă©vitement.

Du coin de ses yeux, alors qu'elle était toujours déterminée à faire semblant d'ignorer sa fascination morose pour elle, elle le remarqua s'approcher d'elle et la panique la saisit. Frénésie d'anticipation, vertiges s'ensuivirent, et ses mains se fermÚrent fermement autour de son verre Collins à tige pour surmonter les sentiments qui l'engloutissaient. Avalant son verre d'un trait, elle ferma les yeux pour se préparer à la réunion, se sentant complÚtement hors de profondeur.

Comme rien ne se passait, elle ouvrit les yeux et fut surprise de découvrir qu'il n'était plus dans son champ de vision. Une vive déception la remplissait, son regard se précipitait automatiquement dans toutes les directions dans sa recherche, mais il était introuvable. Elle soupira lourdement. Son imagination faisait à nouveau des heures supplémentaires. Ce qu'elle ne pouvait pas comprendre, c'était la raison pour laquelle elle était obsédée par lui alors qu'elle avait une panoplie d'hommes qui l'accostaient.

Ce n'Ă©tait pas comme si elle Ă©tait discrĂšte, mais elle n'Ă©tait pas d'une extrĂȘme beautĂ©, malgrĂ© les chances qui disaient le contraire ce soir-lĂ . De retour Ă  Rochester, elle Ă©tait aprĂšs tout Anastasia Forrester, la souris. Elle n'Ă©tait pas timide, pas du tout. Parfois-ou la plupart du temps, elle manquait de confiance en elle pour exprimer ses sentiments, alors ses connaissances supposaient inexorablement qu'elle n'avait pas d'opinion ou qu'elle Ă©tait introvertie. Ce qui Ă©tait bien avec elle. Elle n'Ă©tait pas intĂ©ressĂ©e Ă  partager ses opinions avec qui que ce soit ; sa demi-sƓur Melissa Ă©tait de toute façon une experte pour voler la vedette.

Ana se secoua mentalement en se demandant pourquoi elle perdait son temps Ă  penser Ă  elle. Melissa a dĂ©jĂ  ruinĂ© sa vie Ă  la maison, alors elle ferait mieux de ne pas gĂącher ses vacances en s'inquiĂ©tant pour son ennemi jurĂ©. Payer pour son voyage en Italie n'Ă©tait pas acquis ; une pause durement gagnĂ©e qu'elle a dĂ» payer pour elle-mĂȘme parce que son pĂšre ne pensait pas qu'elle en mĂ©ritait une ou ne s'en souciait pas.

Soupirant lourdement, elle sourit intĂ©rieurement en rĂ©alisant que les pensĂ©es de sa famille avaient chassĂ© l'Ă©tranger sexy de son esprit. Ce qui Ă©tait une bonne chose. Elle savait mieux que de fantasmer sur quelqu'un qu'elle ne connaissait mĂȘme pas et de toute façon elle n'Ă©tait pas du tout intĂ©ressĂ©e.

Les gars Ă©taient une perte de temps ; elle avait dĂ©jĂ  d'autres problĂšmes Ă  rĂ©gler dans sa vie personnelle telle qu'elle Ă©tait. Son voyage en Italie n'Ă©tait pas une excuse pour une aventure – il avait pour but de se dĂ©tendre juste avant qu'elle n'entre dans le monde professionnel. Quelque chose qu'elle redoutait car elle aurait Ă  interagir avec de nombreux Ă©trangers, une perspective qui la terrifiait.

Contrairement Ă  d'autres, l'amitiĂ© ne lui est pas venue facilement, et une fois qu'elle s'est attachĂ©e, elle a eu un sĂ©rieux problĂšme pour se dĂ©mĂȘler des enchevĂȘtrements Ă©motionnels. C'est pourquoi elle Ă©tait trĂšs prudente avant de donner un morceau d'elle-mĂȘme Ă  qui que ce soit.

Ayant fait face Ă  de nombreuses difficultĂ©s dans la vie, les engagements personnels et les attachements Ă©motionnels lui Ă©taient Ă©trangers. Elle se moquait d'avoir nourri la possibilitĂ© d'un coup de foudre. Cela aurait pu arriver Ă  d'autres, mais pas pour elle – elle Ă©tait glaciale et Ă©motionnellement insensible.

La plupart du temps, elle prĂ©fĂ©rait sa propre entreprise Ă  devoir socialiser avec d'autres personnes oĂč elle se retrouvait gĂ©nĂ©ralement Ă  faire semblant d'ĂȘtre quelqu'un d'autre. Que ce soit pour rĂ©pondre Ă  certaines attentes ou pour compenser ses lacunes, elle se retrouvait toujours Ă  trouver des excuses pour qui elle Ă©tait en compagnie des autres.

Elle se demandait comment l'Ă©tranger la traiterait. S'attendrait-il Ă  ce qu'elle soit aussi quelqu'un d'autre ? Ou aimerait – il la vraie Ana ? Celui qu'elle a cachĂ© Ă  tout le monde.

D'un subtil hochement de tĂȘte, elle essaya d'Ă©claircir son esprit trouble qui semblait dĂ©terminĂ© Ă  revenir Ă  ce maudit homme. SĂ»rement, elle ne pouvait pas ĂȘtre ivre aprĂšs un demi-verre de Mojito ? MĂȘme si elle n'Ă©tait pas une grande buveuse, il n'y avait pas assez d'alcool dans son systĂšme pour obstruer son esprit. Peut-ĂȘtre que le poids d'une vie de solitude devenait trop lourd Ă  supporter, mais elle savait intrinsĂšquement que ce n'Ă©tait qu'une simple excuse.

Si la solitude avait Ă©tĂ© un problĂšme, elle aurait accueilli favorablement l'une des avances coquettes qu'elle avait reçues ce soir-lĂ . C'Ă©tait lui, elle accepta et se sentit immĂ©diatement mieux. Se duper avait la capacitĂ© de semer la confusion en elle. Une fois qu'elle avait reconnu le fait qu'il Ă©tait inĂ©vitable, elle se sentait inexorablement mieux, le malaise disparaissant pour ĂȘtre remplacĂ© par une Ă©nergie dĂ©bridĂ©e.

Elle devrait peut-ĂȘtre utiliser l'incitation de ses vacances comme excuse pour son dĂ©veloppement personnel ? D'ailleurs, cela pourrait mĂȘme s'avĂ©rer amusant dans sa vie pathĂ©tique, un sens de l'aventure qui lui manquait clairement depuis le dĂ©but. N'Ă©tait-ce pas le but ? Quel mal quelques verres en sa compagnie causeraient-ils Ă  part aider Ă  Ă©tancher sa solitude ? Quelques flirts salaces peut-ĂȘtre. Sans avoir besoin de s'impliquer profondĂ©ment. Elle pouvait faire ça – elle pouvait faire dĂ©contractĂ© mĂȘme dans son sommeil !

RevigorĂ©e par la nouvelle idĂ©e qui l'enthousiasmait plus qu'elle ne le devrait, elle tenta un coup d'Ɠil dĂ©sinvolte Ă  l'endroit oĂč l'Ă©tranger Ă©tait assis, et le dĂ©sarroi qui la remplissait lorsqu'elle le trouvait vacant se moquait de son insouciance feinte. Qu'est – ce qui n'allait pas avec elle ? Elle venait d'avoir vingt ans sans aucune perspective de quelque chose de romantique dans sa vie. Alors, pourquoi la perspective de ne plus parler Ă  un Ă©tranger la dĂ©chirait-elle, comme si elle avait une grave crise cardiaque ?

C'Ă©tait un comportement atypique de sa part ; les gars n'avaient jamais Ă©tĂ© sa prioritĂ© absolue et elle n'avait jamais eu de relation sĂ©rieuse. Il semblait que son manque d'attrait pour le sexe opposĂ© avait rattrapĂ© sa vengeance. Ce genre d'attirance fatale qu'elle ressentait pour un parfait inconnu Ă©tait malsain, mĂȘme si le fait que l'homme Ă©tait si sexy que n'importe quelle femme se pĂąmerait devant lui. C'Ă©tait juste un coup de cƓur, il n'y avait pas besoin d'en faire toute une histoire. Ça ne voulait rien dire.

Elle travaillerait sur son systĂšme.

Quelques heures plus tard, elle est revenue de la visite de la ville, hypnotisĂ©e par les bĂątiments monumentaux qu'elle a trouvĂ©s encore vierges, des pensĂ©es de l'Ă©tranger mystĂ©rieux planant toujours dans son esprit. Comme au bon moment, ses yeux se posĂšrent sur lui dans le hall de l'hĂŽtel, oĂč elle sentit tout l'impact de son regard vert sur elle, la force de celui-ci la stupĂ©fiant presque sous l'effet. Toutes ses bonnes rĂ©solutions se sont Ă©vaporĂ©es en un tournemain alors que l'amalgame d'Ă©motions revenait avec vengeance.

Presque aveuglément, elle trébucha vers le comptoir du bar, et le serveur lui versa quelque chose de fort qu'elle engloutit d'une bouchée, bùillonnée par le goût ùcre. Dans ce moment de folie, elle avait besoin de tout le courage et du moral pour décider si elle devait agir sur la folie ou continuer à l'ignorer.

Mais son esprit Ă©tait embrouillĂ© – ses pensĂ©es vagabondaient une fois de plus vers l'homme qui faisait des ravages dans sa vie sans mĂȘme essayer. Devait – elle ĂȘtre si dure avec elle-mĂȘme ? Serait – ce si grave si elle se laissait une marge de manƓuvre pendant ses vacances ?

Si un regard intense dans sa direction pouvait susciter une telle réaction de sa part, son esprit stupéfait se demandait à quoi ressemblerait l'embrasser ? Presque comme en transe, elle se balança vers lui, décidant de prendre la destinée en main, elle lui lança son sourire le plus éblouissant en une invitation flagrante, totalement ignorante du fait qu'elle venait de signer son contrat de mort.

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