Le Lien de l'Alpha

Le Lien de l'Alpha

les chroniques

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Chapitres

Killian King est tout ce que les autres craignent et admirent à la fois. Froid comme l'hiver, distant comme une ombre insaisissable, il n'accorde sa présence qu'à ceux qui méritent son attention. Il est dominant, imposant, et il protège farouchement tout ce qu'il considère comme sien. Chef incontesté du lycée, il règne sur les couloirs avec une autorité naturelle qui ne laisse place à aucune contestation. On le connaît comme le mauvais garçon, celui qu'il vaut mieux éviter de provoquer ou même de contrarier. De l'autre côté du spectre social, Finnick Green n'attire pas les regards – et il préfère ça. Timide, souvent perdu dans ses livres ou ses pensées, il évite les confrontations à tout prix. Sa maladresse et son incapacité à trouver les bons mots en font une cible facile pour les autres. Finnick n'a jamais cherché à se faire remarquer. Pourquoi le ferait-il ? La vie est déjà assez compliquée comme ça. Mais tout change le jour où leurs chemins se croisent de manière inattendue. Une rencontre qui aurait dû être anodine – un simple accident, un moment d'inattention – suffit à déclencher une chaîne d'événements qu'aucun des deux n'aurait pu prévoir. Finnick trébuche, au sens propre comme au figuré, dans la vie de Killian. Et pour la première fois, l'alpha, d'habitude si sûr de lui, si implacable, vacille. Les regards se croisent. Les différences qui devraient les éloigner les attirent l'un vers l'autre comme des aimants contraires. Finnick, si vulnérable, semble réveiller quelque chose chez Killian, quelque chose qu'il s'est toujours efforcé d'enterrer sous des couches de dureté. Mais ce qui commence comme une perturbation devient rapidement un bouleversement total, laissant le puissant loup alpha face à une tempête qu'il n'a pas anticipée. Killian King, habitué à maîtriser chaque situation, se retrouve étrangement déstabilisé. Et Finnick, sans le savoir, pourrait bien être la seule personne capable de faire trembler le roi du lycée.

Chapitre 1 01

**CHAPITRE 01**

« Les personnes timides remarquent tout, mais elles ne se font pas remarquer. »

- Inconnu

**FINNICK GREEN**

Je me tortille maladroitement sur place, mes cheveux en bataille et mes lunettes rondes glissant presque de mon nez. Ma lèvre inférieure tremble presque sous la pression de mes dents qui la maltraitent nerveusement. Mes mains tremblent légèrement alors que mes yeux balayent les environs. Une vague de nervosité m'envahit, m'empêchant presque de respirer. Je me suis répété de ne pas faire ça. J'ai essayé si fort de me calmer. Je secoue la tête rapidement, tentant d'afficher un air sévère, mais je ressemble sûrement à un chiot lançant un regard triste, absolument pas menaçant.

Je lâche un soupir, tendant les mains pour pousser les grandes portes en acier qui mènent à l'intérieur du lycée. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, car je suis en retard à cause de ma mère qui a décidé de faire du yoga dès le matin et de mon père qui prend plaisir à traîner comme un vieillard malgré son âge encore jeune. Je n'ai pas mis les pieds dans un établissement scolaire depuis des années, ayant été scolarisé à la maison depuis ma dernière année au collège, principalement à cause de mon anxiété sociale.

Ma mère pense que j'ai surmonté mon anxiété parce que j'ai fait des progrès et que j'ai arrêté d'avoir des crises de panique occasionnelles. J'ai essayé de les convaincre du contraire, mais quand mon père m'a surpris en train de faire un signe timide aux voisins d'à côté, il s'est précipité dans la maison en criant à ma mère que leur « bébé était prêt ». Je me réprimande intérieurement d'avoir répondu à la gentillesse de Mme Shepherd, mais cette femme est trop aimable pour être ignorée.

Ce qui me rend encore plus anxieux, c'est le fait que je commence le lycée en première et que l'année a déjà commencé depuis trois mois. Tout le monde se connaît déjà et a formé ses cercles d'amis. Je fais la moue. Ce n'est pas comme si j'allais vraiment me faire des amis de toute façon. Je vais juste être vu comme le garçon bizarre qui observe en silence mais qui ne dit jamais rien et se referme dès qu'on lui adresse la parole. Voilà ma vie en résumé.

Je ré ajuste nerveusement mes lunettes et laisse mes yeux parcourir les environs. Je suis bouche bée en découvrant l'intérieur de l'école. J'en reste figé, frappé par la taille immense des lieux comparée à l'extérieur qui donnait l'illusion d'un espace plus modeste. Les couloirs sont vastes et semblent interminables, bordés d'affiches et de portes menant aux salles de classe.

Je saisis fermement la sangle de mon sac, le glissant de mes épaules pour l'ouvrir et jeter un coup d'œil à ce qu'il contient. Tout est bien rangé. Je sors mon emploi du temps d'une chemise rouge avant de le remettre soigneusement dans mon sac. En jetant un coup d'œil à mon horaire, je remarque que j'ai maths en première heure, dans la salle 304, et mon humeur s'éclaircit légèrement. Les maths, c'est génial.

Je plie la feuille blanche en deux avant de la glisser dans ma poche arrière pour la garder en sécurité. Puis, je commence à marcher plus profondément dans l'école, dépassant le hall où se trouve le bureau principal sur le côté. Je pince ma lèvre inférieure, la maltraitant à nouveau. Comment suis-je censé trouver ma salle de classe dans une école aussi grande ? J'aurais peut-être dû m'arrêter au bureau principal pour demander un plan. Je laisse tomber mes épaules, ma posture devenant molle alors que je continue timidement à avancer dans les couloirs.

Mes yeux s'écarquillent et je m'arrête brusquement, commençant à trembler en entendant ce qui ressemble au bruit d'un troupeau d'éléphants. Ma respiration s'accélère d'elle-même et mon cœur se met à battre encore plus vite, mais je commence mes exercices de respiration pour me calmer. Les choses empirent lorsque plusieurs élèves se mettent à courir dans ma direction et que des portes s'ouvrent brusquement, laissant sortir une vague d'étudiants qui passent en trombe à côté de moi, tous se dirigeant vers une destination précise. Je reste silencieusement sur place, les yeux fermés, me forçant à ne pas paniquer. Je ne sais pas ce qui se passe, mais ce n'est clairement pas bon signe.

Je prends de rapides inspiration , les yeux fermés et les jambes légèrement tremblantes. Lentement, les bruits de course s'estompent et j'arrive à stopper les tremblements de mes jambes. J'ouvre lentement les yeux en entendant quelqu'un haleter à côté de moi. Je tourne la tête à ma droite et aperçois un garçon, penché en avant, les mains sur les genoux, en train de reprendre son souffle. Il a l'air épuisé d'avoir essayé de rattraper les autres, probablement en courant vers l'endroit où tout le monde se dirigeait.

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