« Embre. Je suis toujours collĂ©e contre lui, mon souffle s'accĂ©lĂšre de seconde en seconde. « Oui ? Je demande Ă bout de souffle, il a placĂ© sa main dans mes cheveux. « Tu crois vraiment que j'en ai quelque chose Ă foutre de ce qui est professionnel ou non ? » Je secoue la tĂȘte, ce doit ĂȘtre un rĂȘve. « M. Hal... » Je commence mais il me coupe la parole. « Landon. Je respire profondĂ©ment. « L-Landon ». Je bĂ©gaie, sachant qu'il veut qu'on l'appelle par son nom. Il me rapproche, si c'est possible, en signe d'approbation. « Alors, tu comprends ce que je te demande ? » « Je ne sais pas. » Je bĂ©gaie Ă nouveau. Sa main toujours dans mes cheveux, il les tire, mais pas douloureusement, pour que je le regarde. Ses yeux sont sombres et remplis d'une Ă©motion que je ne comprends pas. Ses yeux se fixent sur mes lĂšvres pleines. Mon moi intĂ©rieur chante Kiss Me ! EMBRASSE-MOI ! Mais mes pensĂ©es intĂ©rieures crient : Ne le fais pas, ne le fais pas. Je suis dĂ©chirĂ©e entre deux choses, je dois prendre une dĂ©cision mais elle ne vient pas assez vite. Il se penche lentement et tout semble se dĂ©connecter. Mes yeux se ferment. Je sens ses lĂšvres s'approcher des miennes, attendant quelque chose ? Mon approbation ? Je ne sais pas, mais juste avant que ses lĂšvres ne soient scellĂ©es aux miennes... Un coup nous interrompt. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ La vie pourrait changer pour toujours. Elle est Ă la recherche d'un emploi mais cela semble inutile Ă ce stade, elle pense qu'elle n'a pas grand-chose Ă espĂ©rer jusqu'Ă ce qu'elle le rencontre... sa vie pourrait changer pour toujours. Pour le meilleur et pour le pire. -- Landon Hale. Il est un millionnaire prospĂšre, mais personne ne sait ce qui se passe derriĂšre les portes closes, son passĂ© le suit mĂȘme s'il essaie de s'en dĂ©barrasser... il n'est pas sĂ»r d'ĂȘtre capable d'aimer jusqu'Ă ce qu'il tombe sur elle.
01
Cher Monsieur le PDG,
C'Ă©tait un aprĂšs-midi froid du 12 septembre que j'avais Ă©teint mon ordinateur, pour ce qui semblait ĂȘtre la centiĂšme fois de dĂ©ception.
Devenir sans abri ne serait pas si grave, non ?
Je reprends ça.. oui, oui ça le ferait.
« Cela devient ridicule. »Je me suis marmonné, je me résigne à vivre dans la rue ? C'était la définition de toucher le fond.
La deuxiĂšme question m'est venue Ă l'esprit, pourquoi est-ce si difficile de trouver un emploi en Californie ?
C'est assez simple... pour commencer, je ne pouvais absolument pas trouver quelqu'un pour m'embaucher et deuxiĂšmement, la Californie Ă©tait chĂšre. « Va te faire foutre. »Je marmonnais Ă moi-mĂȘme, posant ma tĂȘte sur la table en bois. Je savais exactement ce qu'il fallait pour rĂ©soudre mes problĂšmes..
Nourriture.
La nourriture résout tout temporairement. Pas vrai ?
En me levant de table, je suis entré dans la cuisine pour aller dans mon réfrigérateur, mais avant que ma main ne puisse toucher la poignée, mon meilleur ami a franchi la porte en faisant exploser de la musique.. comme d'habitude.
« Je ne t'appelle que quand il est cinq heures et demie la seule fois oĂč je le ferais !- « Elle s'arrĂȘte pour me trouver la fixant comme un cerf pris dans les reflets. The Weeknd Ă©tait son artiste prĂ©fĂ©rĂ©. Mais parfois, je pense qu'il est prĂ©fĂ©rable que l'artiste chante simplement sans le duo.
Mais passons à autre chose, Regina était la vraie définition de la folie et toujours encline à avoir un mauvais timing. « Oh hé ! Je ne savais pas que tu serais encore debout. »Elle a retiré ses écouteurs de ses oreilles, je commençais à penser qu'elle devait aller chez le médecin pour un examen.
Bon sang, je pourrais mĂȘme l'emmener mais j'ai simplement rĂ©pondu : « Il n'est que huit heures trente Regina, et je suis Ă peu prĂšs sĂ»r que tu as rĂ©veillĂ© les voisins. »
« Alors qu'est-ce que tu fais ? »M'a-t-elle demandé en changeant de sujet.
« Eh bien, j'avais faim.. »J'ai regardé le frigo avec envie de voir sur quoi je tomberais.
Elle a ri à quel point j'avais l'air idiot et elle m'a donné la solution parfaite : « Tu veux commander une pizza ? »
Je souris étiré sur mon visage comme un croissant de lune », Bien sûr. »J'ai essayé de garder mon visage neutre mais rien ne la dépassait.
« Tu vas bien ? Tu sembles hors de ton élément.. comme en bas ou quelque chose. »Quand ai-je déjà été dans mon élément ? Je me comparerais à une souris silencieuse.
« Ouais, je vais bien.. »Je suis parti Ă la traĂźne. Je lui jetai un coup d'Ćil en arriĂšre, et elle avait ses deux sourcils levĂ©s vers moi en me questionnant, attendant que je ne prenne aucun doute.
« Ămbre. »Elle croisa les bras sur sa poitrine.. Je connaissais ce regard de n'importe oĂč. Posant ma tĂȘte contre la poignĂ©e de la porte, je poussai un soupir.
Je lui ai dit la vérité : « Tu sais que je ne trouve pas de travail. »
« C'est ça ? Je croyais que ton chien Ă©tait mort Ă la maison. »Eh bien, j'en avais vraiment l'impression, c'Ă©tait une affaire sĂ©rieuse pour moi, elle ne pouvait pas ĂȘtre la seule Ă essayer de soutenir cet appartement. Et en plus Scooter n'avait que quatre ans, il n'allait nulle part de sitĂŽt.
« Je suis sorti de l'université depuis un an, j'ai besoin d'un travail. »Ce n'était pas un accessoire inutile, et plus le temps passait, plus j'avais l'air d'un handicap. Il était temps pour moi de devenir un atout.
« Ce n'est pas la fin du monde, tu le sais bien ? »Regina interrogée. Elle a ouvert le congélateur, en sortant une bouteille d'eau que j'avais placée là il y a une heure pour qu'ils puissent au moins refroidir ; c'est le mieux que je pouvais faire.
« Facile à dire pour vous, vous avez un travail. »Je lui ai dit qu'elle ne connaissait pas mon combat.
« Tu peux remercier mes parents pour celui-là », me dit-elle en prenant une gorgée de son eau. « M'a aidé à me relever, c'est tout. »
« Ce n'est pas vrai, vous faites un excellent travail par vous-mĂȘme. »
« Tu crois ? »Elle a pĂȘchĂ© pour le compliment comme si elle ne savait pas qu'elle Ă©tait phĂ©nomĂ©nale, jouer inconsciente n'Ă©tait pas sa spĂ©cialitĂ©. AprĂšs tout son travail consistait Ă ĂȘtre photographe pour la plupart des travaux d'intĂ©rieur slash.
Je suis impassible, « Je suppose que je dois rester à l'affût. »
« Je vais garder un Ćil sur vous, il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire avec un diplĂŽme en communication d'entreprise. »
« J'en suis sûr. »J'ai marmonné.
« Je m'ennuie. »Regina gĂ©mit, posant ses coudes sur le comptoir en mettant sa tĂȘte dans ses mains, me regardant avec un regard mĂ©chant et malicieux.
« Ensuite, faites quelque chose d'amusant. »J'ai balayé son regard avec un rire maladroit, allant m'asseoir sur le tabouret à cÎté d'elle.
« Comme quoi ? »Dit â elle, faisant comme si elle ne savait pas quoi faire, et elle me demande comme si je connaissais diffĂ©rentes façons de passer un bon moment.
« Tu devrais savoir que je ne connais rien au plaisir. »J'en ai ri, en toute honnĂȘtetĂ©, je savais que c'Ă©tait pour dissimuler l'embarras que je ressentais.
« Oh je sais. »Elle a ri avec moi et je me suis arrĂȘtĂ© automatiquement.
« Hé ! »Je me suis exclamé de façon dramatique, je savais qu'elle ne plaisantait pas quand elle avait prononcé ces mots.
« Je plaisante, je plaisante. »Elle a levĂ© les mains dans la dĂ©faite. Regina avait alors l'air si excitĂ©e tout d'un coup. Elle s'empare de ma main. « Tu sais de quoi on a besoin ? »Elle a demandĂ©. Je me suis penchĂ© en arriĂšre d'elle, cette fois c'Ă©tait Ă mon tour de lui jeter un coup d'Ćil.
« Quoi ? »Je lui demande en retour, plissant les yeux vers elle. Je savais qu'elle était sur le point de dire quelque chose que je ne voulais pas-
« Une soirée entre filles ! »
Tue-moi.
« Tu sais ce qui s'est passé la derniÚre fois qu'on a passé une soirée entre filles ? »
« Oui, mais ça rend ça plus amusant ! »
« Je n'ai plus envie de te tenir les cheveux Regina. »
« Eh bien, je vais juste avoir une cravate pour ĂȘtre mon amant ce soir. »
Donc elle ne reculait pas de sortir...
Juste. GĂ©nial.
« Mais qu'en est-il de la pizza ? »J'ai demandé, j'avais encore faim.
« On fera ça une autre fois. »
J'étais sur le point de me disputer à ce sujet et réalisant que c'était stupide, j'ai baissé les épaules « D'accord. »J'ai soupiré.
« Bien. Maintenant allons nous préparer ! »
J'essayais de comprendre comment elle avait autant d'énergie quand elle venait de quitter le travail. Mais comme une chauve-souris d'enfer, elle a attrapé ses affaires, se précipite précipitamment dans sa chambre et je vais paresseusement dans la mienne.
Voyons ce qu'elle prévoit pour cette nuit ridicule et rions mentalement à cette pensée, fermant ma porte.
Chapitre 1 01
01/05/2024
Chapitre 2 02
01/05/2024
Chapitre 3 03
01/05/2024
Chapitre 4 04
01/05/2024
Chapitre 5 05
01/05/2024
Chapitre 6 06
01/05/2024
Chapitre 7 07
01/05/2024
Chapitre 8 08
01/05/2024
Chapitre 9 09
01/05/2024
Chapitre 10 10
01/05/2024
Chapitre 11 11
08/07/2024
Chapitre 12 12
08/07/2024
Chapitre 13 13
08/07/2024
Chapitre 14 14
08/07/2024
Chapitre 15 15
08/07/2024
Chapitre 16 16
08/07/2024
Chapitre 17 17
08/07/2024
Chapitre 18 18
08/07/2024
Chapitre 19 19
08/07/2024
Chapitre 20 20
08/07/2024
Chapitre 21 21
08/07/2024
Chapitre 22 22
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Chapitre 23 23
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Chapitre 24 24
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Chapitre 25 25
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Chapitre 26 26
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Chapitre 27 27
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Chapitre 28 28
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Chapitre 29 29
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Chapitre 30 30
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Chapitre 31 31
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Chapitre 32 32
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Chapitre 33 33
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Chapitre 34 34
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Chapitre 35 35
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Chapitre 36 36
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Chapitre 37 37
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Chapitre 38 38
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Chapitre 39 39
08/07/2024
Chapitre 40 40
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