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Les amoureux de la profession 02

Les amoureux de la profession 02

professor

5.0
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60
Chapitres

« Il me paierait deux mille par mois pour coucher avec moi ? » « Non. Il te paierait deux mille par 𝘾𝘩𝘩𝘬. » ... Maggie est une Ă©tudiante qui travaille comme strip-teaseuse Ă  Las Vegas lorsqu'une amie proche lui fait une proposition. Une escorte haut de gamme. DĂ©sespĂ©rĂ©e de gagner son indĂ©pendance et de rembourser ses nombreuses dettes, l'offre semble plus qu'allĂ©chante. CoupĂ©e de sa famille et de leur richesse illĂ©galement acquise, elle dĂ©cide de gagner de l'argent avec la seule chose qui lui appartient vraiment : son corps. Alors qu'elle se lance dans le commerce du sexe pour reprendre le contrĂŽle de sa vie, son sombre passĂ© revient la hanter, mettant Ă  mal ses projets. Maggie tente de masquer ses pertes antĂ©rieures par l'amour sous toutes ses formes. Mais qu'en est-il de la rĂ©alitĂ© de la recherche du vĂ©ritable amour lorsque votre travail consiste Ă  ĂȘtre payĂ© pour coucher avec d'autres personnes ? ... *** Vous n'avez pas besoin de lire la premiĂšre histoire pour comprendre celle-ci, mais il y aura un spoiler majeur dans la seconde moitiĂ©. N'oubliez pas de commenter ! ***

Chapitre 1 01

01

Juillet 2002. Six mois plus tĂŽt ...

Broyer sur les genoux d'un vieil homme gras pour de l'argent n'Ă©tait pas exactement ce que j'avais en tĂȘte quand j'ai quittĂ© la maison, mais ce n'Ă©tait pas non plus vingt-six mille dollars par an en prĂȘts scolaires. Baise ma vie.

Je remue lentement mes hanches, frottant mon cul contre l'érection cachée dans son pantalon. Se cambrant en arriÚre pour s'allonger sur son épaule, je passe mes mains sur mes seins, les caressant lentement pour son plus grand plaisir. Alors que je tire sur un mamelon et gémis doucement, ses doigts se contractent contre le bras de la chaise. Tu veux tellement me toucher en ce moment, je pense en souriant. Je gagnerais beaucoup plus d'argent s'il le pouvait, mais je ne me plains pas. Il vient de me payer deux cents dollars pour lui donner des boules bleues.

La lumiĂšre brille dans le coin signalant que son temps est Ă©coulĂ©. Je prends mon temps debout, sĂ»r de sortir mon cul quand je me retourne pour lui faire face. « Tu es tout le temps Ă©coulĂ©, ma douce. »Les clients aiment mon cĂŽtĂ© sudiste, que ce soit forcĂ© ou non. Je ne suis peut-ĂȘtre pas une pĂȘche de GĂ©orgie, mais ces connards ne le savent pas.

Il se réajuste et se tient debout. « Euh ... merci. »

« N'importe quand, chĂ©rie. »Je lui fais un clin d'Ɠil pour l'envoyer sur son chemin.

Quand la porte se referme derriÚre lui, je laisse échapper un souffle exaspéré. Ce boulot est putain d'affreux. Ce n'est pas la danse que je déteste, c'est que je me sens comme un zombie à moitié nu qui fait des mouvements, attendant qu'un peu d'argent soit jeté sur mon chemin. J'espÚre que travailler au bordel sera un peu plus amusant. Au moins, ça paiera mieux.

Je remets mon haut et le retie. La basse de la piĂšce principale gronde Ă  travers le sol. Jetant un coup d'Ɠil par la fenĂȘtre, je trouve que ce n'est pas aussi occupĂ© que je le souhaiterais pour un jeudi soir. Cela signifie que je vais devoir faire des efforts. Pouah.

Je suis dĂ©jĂ  Ă©puisĂ©, bien trop fatiguĂ© pour essayer de trouver un autre idiot prĂȘt Ă  dĂ©penser son argent pour une danse privĂ©e, mais je n'ai pas le choix. La paresse ne paie pas mes factures, les hommes nommĂ©s Bill comme mes seins le font.

En sortant de la piĂšce et en descendant le petit couloir, la musique forte me rattrape une fois de plus. VoilĂ  ma jupe, tombant Ă  mes pieds, Tweet chante. Quelle putain de chanson de strip-teaseuse.

Les lumiÚres bougent au rythme de la musique, donnant à la piÚce sombre une teinte rouge sensuelle qui illumine mes cibles possibles. Il ne me faut qu'un instant avant de le repérer.

Fin de la vingtaine, peau impeccable et olive, chaume sombre et cheveux coupĂ©s Ă  la mode – le tout enveloppĂ© dans un costume Armani parfaitement ajustĂ©. Il est assis seul, sirotant son verre de bourbon, regardant son tĂ©lĂ©phone portable plutĂŽt que les femmes Ă  moitiĂ© nues tout autour de lui. Son langage corporel dĂ©gage une attitude de « ne me parle pas putain » ; ses Ă©paules fortes et larges se penchaient en avant, les coudes appuyĂ©s sur sa table pour ne pas inviter les filles Ă  passer.

Malheureusement pour lui, un chamois, dominicain dans un costume coûteux crie « joueur de baseball professionnel. »Peu importe ce qu'il fait, toutes les filles de ce club vont l'essayer.

Je souris alors que le Cheshire s'approche de lui, juste au bon moment. Elle est une mauvaise chienne et dirige pratiquement cet endroit, mais mĂȘme son charme ne peut pas fonctionner sur lui. Elle retourne ses cheveux auburn et se penche vers lui, remuant subtilement ses seins exposĂ©s Ă  sa vue. Il lui donne Ă  peine la courtoisie du contact visuel quand il la rejette.

Elle a l'air vexée, mais on devient tellement pire ici. Elle quitte sa table, marchant dans ma direction. Quand elle est à portée de voix, elle lÚve un sourcil et dit : « Ne perdez pas votre temps. Celui-là est un vrai connard. »

Je souris. Elle ne sait pas grand-chose.

Elle appuie un rapide baiser sur ma joue avant de s'Ă©loigner. Ça craint qu'elle soit si gentille. J'aimerais vraiment la dĂ©tester pour ĂȘtre plus jolie que moi. Et pour penser que « nous devrions sortir un jour » signifiait que je voulais vraiment sortir et ne pas la baiser. Mais surtout la jolie chose.

Je me dirige vers lui et me penche sur son point de vue. « Hé, Remy. »

Ses lĂšvres charnues s'Ă©talĂšrent en un large sourire, affichant ses dents parfaitement droites. Son corps se dĂ©tend en se penchant en arriĂšre. « HĂ©, ma chĂ©rie », dit – il avec la rĂąpe familiĂšre et faible de sa voix grave.

« Je ne pensais pas que tu viendrais jamais me rendre visite au travail. »Je drape mon bras sur ses Ă©paules et je m'assois sur ses genoux, faisant semblant de flirter pour que mon manager ne me crie pas dessus de ne pas lui faire d'argent. « À quoi dois-je le plaisir ? »

Il épingle son sourire pour cacher son plaisir. « L'habituel. J'essaie toujours de te convaincre de venir travailler pour moi à la place. »

J'essaie de ne pas rouler des yeux mais j'Ă©choue. C'est un Ăąne tellement tĂȘtu. « Je ne vais pas te laisser ĂȘtre mon dom. Tu es mon frĂšre, c'est bizarre. »

Il crache presque son verre. « JĂ©sus-Christ, Mags ! Ne me qualifiez peut-ĂȘtre pas de votre « frĂšre » dans une phrase comme celle-lĂ . »

Je ris de son malheur. Il rétrécit ses yeux noisette sur moi mais il ne peut cacher son sourire narquois.

Nous ne sommes pas du tout liĂ©s, mais mĂȘme si je n'avais pas vĂ©cu avec sa famille et baisĂ© son demi-frĂšre pendant trois ans, je le considĂ©rerais toujours comme de la famille. Je drape mon bras autour de son cou et pose mon menton sur son Ă©paule. « Nous sommes un niveau de proximitĂ© Ă©trange, Remy. Travailler ensemble ne fera qu'empirer les choses », explique-je, mais ce n'est qu'une demi-vĂ©ritĂ©. Il a toujours tant fait pour moi. M'amener ici Ă©tait encore une autre chose pour laquelle je lui Ă©tais redevable. Bien que ce ne soit pas le travail qu'il me destinait, ĂȘtre une escorte pour ses affaires annexes n'Ă©tait pas non plus ce que j'avais en tĂȘte.

« Je pense que ce serait gĂ©nial », insiste-t-il. Ses yeux noisette scintillent dans la pĂ©nombre de la lumiĂšre. « Viens faire une autre fĂȘte chez moi au moins. Je vais vous prĂ©senter quelques-unes des bites riches avec lesquelles je travaille, et vous pourrez dĂ©cider si vous seriez prĂȘt Ă  baiser l'une d'entre elles pour beaucoup d'argent. »

Je passe ma main libre sous son revers, la cajolant d'avant en arriÚre sur sa poitrine musclée. « Tu rends si difficile de dire non », dis-je sarcastiquement.

Il rit. « Eh bien, je suppose que tu pourrais toujours en rester là ... »il balaye des yeux la piÚce pleine de femmes à moitié nues et d'hommes ivres », établissement chic. »Il ne sait pas que j'ai accepté un travail au bordel. Il ne sait pas non plus pourquoi j'ai besoin d'argent supplémentaire. Il faut que ça reste comme ça.

Un souffle s'Ă©chappe lentement de mes lĂšvres pincĂ©es alors que je rĂ©flĂ©chis Ă  une autre façon de dĂ©cliner son offre. Du coin de l'Ɠil, j'aperçois un homme qui s'approche. Je regarde dans sa direction et trouve le rĂ©gisseur les sourcils levĂ©s. « Moxie, tu es la suivante », dit-il Ă  sa maniĂšre bourrue. Il mesure cinq pieds six pouces, mais il fait tout ce qu'il peut pour paraĂźtre effrayant sous ce t-shirt noir extra-petit. Je le dĂ©teste.

« Ouais, merci », lui dis-je. Il jette à Remy un regard méfiant et s'en va.

Remy fronce un sourcil quand je le regarde en arriÚre. « Moxie ? »

Je serre mes lÚvres sur lui. « Va te faire foutre. J'ai trouvé ça mignon. »

« Ouais, bien sûr. Super mignon », sourit-il en riant. « C'est un nom plein de ... moxie. »

« Ferme ta gueule. »

« Les bonbons Ă©taient – ils dĂ©jĂ  pris ? »il taquine. « Et Roxanne ? »

Je secoue la tĂȘte, incapable de cacher mon sourire. « Tu es un tel connard. »

« Que je suis. »Il me sourit en prenant une autre gorgĂ©e. Quand il pose le verre, il sourit en riant. Ses yeux tracent sur mon visage. Je ne sais jamais ce qu'il pense quand il m'Ă©value comme ça. « ConsidĂ©rez la fĂȘte, Mags », dit – il. « Tu mĂ©rites mieux que ça. »

Un rire m'échappe presque. Je tiens son visage dans mes mains et appuie un baiser sur ses lÚvres. Je lui caresse la joue quand je m'éloigne et dis : « Nous savons tous les deux que je ne sais pas. »

Il fronce les sourcils alors que je me lĂšve et que je m'Ă©loigne.

♡♡♡

AprĂšs ma danse, je m'assois dans la loge avec Jessie qui bavarde encore et encore sur sa rupture pendant que je compte mon argent. Quarante-cinq, quarante-six, quarante-sept ... « C'est juste un tel Ăąne, tu sais ? »elle me dit. « Comme, je ne devrais pas avoir Ă  lui dire ce que je veux qu'il fasse tout le temps, il devrait ĂȘtre capable de le comprendre. »

Non, essaie le contraire, salope. « Uh-huh. »

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