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Chapitre 1 Prologue

Lorenzo rangea son arme. Il venait de tuer six hommes de sang froid et il ne regrettait rien du tout. Il venait de débarrasser la terre des pires crapules qui puissent exister.

- Lucas, débarrasse moi de toute cette vermine , lança-t-il à son frère et bras droit.

Il sortit de son bureau et s'engouffra dans sa voiture. Il avait à faire. Il devait se rendre à un gala dans deux heures.

Aux yeux du monde, Lorenzo Pellizarri était un respectable homme d'affaires qui avait réussi sa vie à la force du travail et c'était la pure vérité. Lorenzo avait toujours rêvé d'entreprendre mais étant un fils de mafieux cela n'avait pas du tout été facile . Son père avait toujours voulu qu'il reprenne les rênes à sa mort et c'est ce qu'il avait fait seulement il avait aussi des rêves à lui et il s'était appliqué à les réaliser.

Clara réajusta son chignon et s'assit sur le lit. Tout ce qu'elle faisait c'était pour sauver son père. Elle voulait à tout prix lui éviter de souffrir, après la mort de sa mère son père était la seule famille qui lui restait, enfin il y avait sa tante Rosalie qui travaillait à Palerme mais qu'elle ne voyait jamais et aussi sa meilleure amie Véronica qui poursuivait ses études à Moscou.

- Clara chérie est ce que tu es prête ? Demanda son père avec tristesse au fond de la gorge.

Son père s'avança et vint s'asseoir près d'elle. Il la serra dans ses bras.

- Oui Papa je crois que j'ai fini, répondit celle-ci.

- Tu sais on peut tout annuler ma chérie, je vais tout faire pour que cette mascarade cesse tu verras, lui assura son père.

- Papa, tu sais qu'on avait pas vraiment le choix. Paolo Rossi est une crapule et tu sais ce qu'il aurait fait si on n'avait refuser son offre.

Clara souffla et se leva . Son père était aussi triste qu'elle mais face à un homme comme Paolo Rossi, ils n'avaient aucune chance. Paolo était connu comme l'un des hommes les plus influents de l'Italie et son père travaillait pour leur famille depuis de nombreuses années. Celui-ci avait voulu l'épouser mais son père avait refusé et pour se venger, Paolo n'avait pas trouvé mieux que de tendre un piège à son père. Elle avait alors accepté pour sauver son père mais celui-ci ne voulait en aucun cas qu'elle se sacrifie pour lui.

- Je suis tellement désolé chérie, je crois que j'ai échoué parce que je n'ai pas pu te protéger comme j'aurais dû.

Clara revint s'asseoir auprès de son père et lui prit la main. Elle essuya les larmes qui commençaient à couler des ses yeux.

- Bien sûr que non papa, tu n'a en aucun cas échoué. Tu es le meilleur père que la terre puisse porter. Tu as été à la fois mon père et ma mère , tu as tellement pris soin de moi et je t'aime beaucoup.

- Mais ça n'a pas empêché cette enflure de Paolo de vouloir te faire du mal.

- Ne t'en fait pas Papa, on va trouver une solution. Le mariage c'est dans deux semaines et tout peut changer en deux semaines il faut que tu sois optimiste , n'est-ce pas ce que tu m'a toujours appris ?

Son père sourit enfin, elle adorait le voir sourire.

- Oui chérie, l'espoir est toujours permis. Tu as tellement grandi.

Elle serra son père dans ses bras. Elle ne savait pas comment mais elle allait y arriver, ce Paolo n'allait pas obtenir gain de cause.

Lorenzo gara sa voiture devant l'hôtel où était censé se dérouler le Gala.

- C'est pas vrai, encore ces vautours, gronda-t-il.

- Ça se voit que tu aimes ces journalistes, ironisa Lucas.

Il se tourna vers lui et le regarda un instant.

- Tu as fait vite ma parole, fit-il remarquer.

Lucas sourit car il savait que c'était de l'ironie.

- Ah Lorenzo, toujours aussi aimable. Répliqua celui-ci.

Lorenzo savait très bien que Lucas était derrière lui depuis tout ce temps. Il n'avait pas touché aux cadavres mais il avait plutôt supervisé le travail de leurs hommes de main.

- Je crois qu'on nous attend à l'intérieur frangin , on ne va tout de même pas faire attendre tout le monde.

- J'aurai préféré être chez moi que d'être ici , répondit Lorenzo.

- Tu oublies que tu es le grand Lorenzo et que sans toi les soirées n'ont aucun éclat.

- Tu sais tu as raté ta vocation, tu aurais dû être Lucas Pellizarri le flatteur que d'être Lucas Pellizarri le brillant homme d'affaires, lui dit Lorenzo.

- Tu oublies aussi le frère et le bras droit de la fumée, chuchota-t-il.

La fumée était le surnom de Lorenzo dans le monde de la mafia parce qu'il avait le don de ne laisser aucune trace quand il sévissait. Il était ainsi nommé car personne ne connaissait sa véritable identité sauf ceux qui le connaissait, il s'arrangeait à éliminer quiconque osait essayer de le démasquer, ses hommes savaient à quoi s'attendre avec lui alors ils n'avaient pas intérêt à dire quoique ce soit. Pour tout le monde il était Lorenzo Pellizarri, l'homme d'affaires redoutable qui avec son frère cadet avaient bâti un véritable empire dans le monde de l'hôtellerie mais qui dans l'ombre menaient une vie au milieu des armes.

- Tu as aussi oublié de mentionner qu'on t'appelais le papillon noir, je n'ai jamais su pourquoi tu t'étais donné ce surnom ridicule.

Lucas haussa les épaules.

- Chacun à ses mystères mon frère , chacun ses mystères, répondit Celui en réajustant son costume sur messure.

Il passa devant Lorenzo et entra dans l'hôtel. Lorenzo souffla d'exaspération avant d'en faire autant. Son petit frère avait le don souvent de l'énerver et de n'en faire qu'à sa tête mais il était celui qui arrivait à lui dire le fond de sa pensée. Il entra à son tour dans l'hôtel et c'est le directeur qui les accueilli. C'était bien évidemment l'un de ses hôtels mais il en avait tellement qu'il n'avait pas le temps de les gérer en même temps et en plus de ses activités de mafieux il devait mettre des gens partout pour cela. Son frère avait d'autres projets et il n'allait pas non plus lui mettre tout à dos.

- Messieurs Pellizarri, ça fait toujours plaisir de vous voir ici, les salua solennellement le directeur.

Lorenzo s'agaça encore plus. Il fallait toujours que les gens en rajoutent à cause de son statut.

- Merci pour l'accueil Edouardo mais détendez vous, je ne compte pas vous renvoyer enfin. Lâcha-t-il avec humeur.

Le fameux Edouardo se détendit quelque peu. Lucas secoua la tête et suivit son frère qui déjà entrait dans la salle. Il s'assit au bout de la table et son frère s'assit juste à sa droite. Son visage s'assombrit lorsqu'il vit Martina Ramirez s'asseoir à sa gauche.

- Dites moi que je rêve, grogna Lorenzo

- Je crois que tu vas devoir te calmer frangin, lui souffla Lucas.

- Je sens que des têtes vont tomber ce soir, lança -t-il en regardant Edouardo.

Le concerné desserra sa cravate et déglutit de travers , de même que tous les employés de l'hôtel car ils savaient tous qu'ils allaient perdre leur travail pour avoir laisser entrer cette femme dans l'hôtel vue que Lorenzo avait formellement interdit qu'on la laisse en franchir les portes.

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Gavin
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Mon monde a volé en éclats suite à un appel téléphonique affolé : ma mère avait été attaquée par un chien. Je me suis précipitée aux urgences, pour la trouver grièvement blessée, et mon fiancé, Côme, méprisant et agacé. Il est arrivé dans son costume hors de prix, jetant à peine un regard à ma mère en sang avant de se plaindre de sa réunion interrompue. « C'est quoi tout ce cinéma ? J'étais en pleine réunion. » Puis, de manière choquante, il a défendu le chien, César, qui appartenait à son amie d'enfance Héloïse, prétendant qu'il était « juste joueur » et que ma mère l'avait « probablement effrayé ». Le médecin parlait de « lacérations sévères » et d'infection, mais Côme n'y voyait qu'un contretemps. Héloïse, la propriétaire du chien, est apparue, feignant l'inquiétude tout en m'adressant un sourire narquois et triomphant. Côme a passé un bras autour d'elle, déclarant : « Ce n'est pas ta faute, Héloïse. C'était un accident. » Il a ensuite annoncé qu'il partait quand même pour son « voyage d'affaires à un milliard d'euros » à Zurich, me disant d'envoyer la facture de l'hôpital à son assistante. Deux jours plus tard, ma mère est morte de l'infection. Pendant que j'organisais ses funérailles, que je choisissais ses vêtements pour l'enterrement et que j'écrivais un éloge funèbre que je ne pourrais jamais lire, Côme était injoignable. Son téléphone était éteint. Puis, une notification Instagram est apparue : une photo de Côme et Héloïse sur un yacht aux Maldives, une coupe de champagne à la main, avec la légende : « On profite de la vie aux Maldives ! Les voyages spontanés sont les meilleurs ! #lavieestbelle #zurichmonœil ? » Il n'était pas en voyage d'affaires. Il était en vacances de luxe avec la femme dont le chien avait tué ma mère. La trahison m'a frappée comme un coup de poing en pleine poitrine. Toutes ses promesses, son amour, son inquiétude... que des mensonges. Agenouillée devant la tombe de ma mère, j'ai enfin compris. Mes sacrifices, mon travail acharné, mon amour... tout ça pour rien. Il m'avait abandonnée à mon heure la plus sombre pour une autre femme. C'était fini.

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