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Prince des enfers

Prince des enfers

Ewan

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Chapitres

Elle est brisée et ne va pas cesser de l'être encore au fil du temps, pourtant au premier abord elle as tout de la femme douce, heureuse et tendre. Une apparence qui lui scie tellement bien, que personne n'a jamais cherché plus loin que son sourire de façade... Lui, est tout autre chose ! Froid, impulsif sans cœur à la limite de ne pas être humain tant il ne ressent plus rien depuis bien longtemps. Son cœur est mort le jour où il est né. Quand deux obscurités bien différentes se rencontrent qu'est-ce qu'il en sortira de cette noirceur qui les habite ? Elle cache un terrible secret qui la ronge depuis des années maintenant. Quand la douceur rencontre la brutalité. Quand l'innocence rencontre le danger. Quand une citoyenne banale rencontre le dangereux mafieux. Lesquels des deux en sortira indemne ? Il est connu pour faire froid dans le dos et inspirait une terreur qui berce son sang. Il n'est pas connu pour être tendre ni doux. D'une manière ou d'une autre, il la brisera ! Car c'est ce qu'il fait de mieux ! Mais qu'adviendrait-il si elle aussi parvenait à écorcher, un peu du sang noir qui coule dans ses veines ? Et si cette jeune femme arrivait elle aussi à atteindre celui qu'on prénomme : Le Prince des Enfers ! Venez découvrir leur histoire, là où tous les secrets n'ont pas encore vu le jour... ~~~~~ - C'est à travers la noirceur de ton âme que j'arrive à y voir la clarté de la mienne. - Et alors ? - Alors, c'est aussi sombre que toi...

Chapitre 1 01

- Tu vas faire ce que je te dis ! Et tu as intérêt à bien le faire ! Venait, de dire méchamment la voix de cet homme.

- Ne peux-tu pas envoyer quelqu'un d'autre à ma place ? Avais-je dit la voix tremblante ; quelqu'un de plus, expérimenté que moi ?

Il s'approcha rapidement de moi, et m'attrapa l'arrière de la tête en empoignant fortement mes cheveux dans sa main.

- Tu feras ce que je te dis est-ce que c'est bien clair ! Avait-il dit dangereusement, en tirant encore plus fort sur mes cheveux. Faisant encore plus partir ma tête en arrière.

Et pour seule réponse, j'avais retenu mes larmes et secoué la tête.

- Il ne me semble pas avoir entendu quoi que ce soit ! EST-CE QUE C'EST CLAIR !? Avait-il hurlé

- Oui...Oui, très clair, avais-je répondu avec difficulté.

Un sourire mauvais venait d'étirer ses lèvres, sa domination sur moi était quelque chose qui lui plaisait énormément.

Ça, et me faire souffrir était ces deux passe-temps favoris.

Après avoir entendu ma réponse très clairement cette fois-ci, il relâcha violemment mes cheveux et ma tête me faisant ainsi vaciller.

- Quand dois-je partir ? Dis-je les yeux baissés pour éviter son regard mauvais sur moi.

- Dans une semaine, prépare donc tes valises !

- Qui vas s'occuper des filles ?

- Gloria le fera en ton absence, me dit-il sèchement ; maintenant, dégage de ma vue.

Sans un mot de plus je me dirigeait donc vers la sortie de son bureau, mais avant que je ne puisse franchir totalement la porte, je l'entendis me dire :

- Peu importe ce que tu devras faire une fois là-bas ! Si tu dois te battre ou bien tuer ou même encore donner ton cul, pour récupérer ce qu'il me faut, tu le feras. J'espère avoir été assez clair !

- Bien, avais-je simplement répondu avant de quitter pour de bons ce maudit bureau.

Regagnant ce qui était ma chambre enfin si on pouvait appeler ça une chambre, c'était plus une petite pièce qui devait plus servir de débarras de base. Mais elle m'avait été attribuée.

Pourquoi ?

Bien que ce soit une grande villa, les chambres étaient réservées pour les invités. Il m'avait interdit de m'installer confortablement dans l'une d'entre elle comme si j'étais « une princesse » disait-il.

Si je voulais rester ici, ça se méritait m'avait-il toujours dit. Et pour ça, je devais travailler, pas bien loin, car il voulait toujours avoir un œil sur moi. Je travaillais donc ici même au sein de la villa, comme bonne à tout faire quatre jours par semaine. Les trois autres jours, je m'occupais des filles.

Mes tâches étaient variées, je faisais le ménage comme la cuisine ou encore l'entretien du jardin ou de la piscine en bref « bonne à tout faire » était vraiment le terme exact. Vu que je touchais à tout.

Je n'avais pas de salaire, mais en contre partie, j'étais nourri et loger. Mes journées commencées à sept heures du matin et elle finissaient souvent dans les alentours de vingt-et-une heures. Une fois, le repas du soir finit et toute la vaisselle nettoyée et rangée.

Le week-end, c'était pire comme il recevait beaucoup de monde, les journées paraissaient interminables et les nuits très courtes.

Mais comme il me le répétait depuis toujours, je n'étais pas à plaindre, j'avais un toit au-dessus de la tête, et de quoi me nourrir. Et il avait raison beaucoup n'avait pas cette chance et vivait dehors sans pouvoir se nourrir correctement. Alors je ne devais pas me plaindre de ma situation.

Et puis de toute façon valait mieux sinon, il me ferait passer l'envie de me plaindre à nouveau et croyait moi ça n'a rien d'agréable !

Le maître, comme il voulait que je l'appelle, n'aimait pas que je le contredise ou que je ne fasse pas exactement ce qu'il m'avait dit de faire. Et lorsque ça se produisait, il me battait jusqu'à ce que je comprenne la leçon et que l'envie de lui désobéir ne me reprennes plus.

J'essayais donc le plus possible de ne jamais aller à l'encontre de ce qu'il souhaitait. C'était bien mieux ainsi, après tout, c'était ma vie et je le méritait alors valait mieux accepté, c'était plus simple ainsi.

Heureusement que ça rester une villa, donc toutes les pièces étaient bien plus grande que dans une maison ou un appartement classique. Ce qui m'avait permis de pouvoir installer un petit matelas une place dans mon petit débarras qui me faisais office de chambre.

Certes, ça n'était pas très grand mais suffisant pour moi, la seule chose qui me manquait était, je dois le reconnaître une fenêtre. N'étant pas une vraie chambre, cette pièce n'en disposait donc pas. Mais j'aurais tellement aimé, pouvoir admiré les le ciel durant la nuit. Parfois, je sortais en cachette pour me rendre au jardin, pour admirer les étoiles.

Ça avait quelque chose de très relaxant, j'aimais me perdre dans cet immense infini qui offrait tellement de possibilités et en même temps tellement rien.

Après tout que sais ton réellement, de l'espace ?

Si ce n'est, qu'il est infini...

Vous, vous rendez compte que ça veut tout et rien dire à la fois !

À cette simple pensée un sourire, naquit sur mes lèvres. Comme j'aimerais pouvoir être en ce moment en train de me perdre dans cette pluie étoilée.

Mais hélas la réalité me rattraper vite, en pensant que, dans une semaine, j'allais quitter chez moi pour une terre inconnue.

Une terre bien trop dangereuse.

Une terre qui peut-être serait la dernière chose que je verrais dans ce monde.

Car oui, le maître m'offrait un aller, sûrement sans retour dans l'entre, du diable...

- On recommence ! Et cette fois-ci mettez-y plus d'énergie Mesdemoiselles ! C'est fade ! Tonnais-je.

- Allez. 5,6,7 et 8 !

- Et 1,2,3,4, je tourne !

- 5,6,7, j'ondule !

- 8,9, et 10, je bloque ! Terminais-je.

- C'est, bien les filles, c'est mieux, mais pas tout à fait ça encore, certaines ne sont pas dans les temps ça rend le tout pas très harmonieux !

- Mais vous avez encore le temps de vous entraîner, la représentation est dans deux mois d'ici là, il vous faudra répéter tous les jours pour être au top.

Toutes les filles acquiescèrent de la tête.

- Bien, maintenant, allez vous étirez, ensuite faites vos séries et c'est bon.

Des souffles venaient de se faire entendre elles étaient fatiguées après cette répétition, mais c'était ainsi qu'on se perfectionnait la réussite n'attendait pas. Encore moins dans ce domaine.

- Sia, s'il te plaît, on ne peut pas simplement rentrer, on est fatiguée nous ! Râlait Britanny une des danseuses.

- Très bien, vous voulez rentrer ? Alors allez-y ! Mais lorsque que Riley, me demandera pourquoi votre présentation était si peu incroyable

- Je lui expliquerais que vous étiez fatiguée et que vous avez préféré rentrer après les séances.

Je vis leurs têtes paniquées totalement à la simple évocation de ce prénom Riley...

Riley étaient leur patron, le mien par la même occasion et il n'était pas connu pour être un être des plus tendre. Il ne laissait jamais la place à l'erreur ou à la médiocrité. Et si les filles n'étaient pas opérationnelles et parfaites pour chaque représentation alors c'était couru d'avance qu'elles en prendraient pour leur grade et moi par la même occasion.

Utiliser la peur sur elles n'étaient peut-être pas le meilleur moyen d'un point de vue extérieur, mais croyait moi, je préférais encore qu'elles aient peur et qu'elles s'en sortent indemnes plutôt qu'elle laisse la fainéantise les gagner et risquer de ne plus jamais les revoir...

Car oui, c'était arrivé à plus d'une, que Riley les fassent disparaître après les avoir torturé puis tuer.

Riley était un homme d'affaires qui baignait, dans des trafics illégaux. Je sais qu'il est en relation avec plusieurs chefs mafieux, il n'en fessait pas partie, mais il avait toujours rêvé d'en être. Sauf qu'on n'entre pas comme ça dans la mafia.

Alors, il utilisait ses entreprises pour blanchir l'argent de certains de ces mafieux. Riley est un homme à l'ego surdimensionné, bien qu'il ne soit plus tout jeune, il a toujours espoir qu'un jour la mafia veuille de lui. Et ses rêves de grandeur le poussent à croire qu'un jour, il dirigera même le plus grand réseau de la mafia de notre pays.

Un rêve bien trop ambitieux pour l'homme qu'il est ! Ces mafieux n'en n'ont que faire de lui, ils l'utilisent juste, profitant ainsi de son argent et de son nom.

Car malgré tout, il reste Riley Miller, un homme d'affaires américain qui a plutôt bien réussi sa vie. Mais personne ne sait que dans l'ombre, c'est bien un tout autre homme qui se cache derrière ce nom réputé.

Riley m'a sorti de l'école, alors que je n'avais que treize ans. Il a dit que je devais servir à quelque chose et lui ramener de l'argent.

Je fais de la danse depuis que je suis en âge de tenir sur mes pieds, et j'adore ça la danse est plus qu'une passion pour moi. C'est un exutoire le moment où je suis enfin libre d'être entièrement moi, sans me cacher ou jouer le rôle d'une autre. Lorsque je laisse la musique me transporter, je suis juste moi...

La semaine est passée à toute vitesse, moi qui pensais avoir encore le temps avant de quitter les États-Unis pour ce pays inconnu, je m'étais trompé.

C'était déjà l'heure du départ, j'avais déjà préparé toutes mes affaires en amont. Et me voilà déjà devant l'aéroport après qu'un chauffeur m'y a déposé.

Le maître ne m'a pas fait de grand adieu ni de recommandations sur les dangers que pouvait abriter ce pays, non, il s'était seulement contenté de me dire qu'une chambre dans un petit hôtel avait été réservée pour moi le temps que je trouve une solution pour arriver à mon but.

Ses dernières paroles me laissèrent un goût amer lorsque j'y repensais.

« Tâche de me ramener ce que je t'ai demandé, il en va de ta survie dans ce monde.»

Voilà les dernières paroles que m'avait balancées mon géniteur avant de m'envoyer, direction, l'entre du Diable.

La seule chose qu'il avait eue l'intelligence de faire était de me prendre une chambre d'hôtel là-bas. En même temps, il ne me versait pas de salaire alors j'aurais eu beaucoup de mal à payer une chambre d'hôtel pour plusieurs jours.

Au fil des années, j'avais essayé d'avoir mon argent par mes propres moyens, mais dès qu'il s'en apercevait, il me frappait et prenait l'argent que j'avais réussi à avoir.

J'ai donc dû me faire plus discrète, ce qui me limitait davantage à avoir de l'argent.

Comment est-ce que je faisais ?

Et bien, c'est simple comme toujours, j'utilisais ma passion pour m'aider, beaucoup de filles souhaitaient améliorer leurs chorégraphies ou leur façon de danser. Elles savaient que plus elles étaient performantes lors des shows publics ou privés et plus elles récolteraient de l'argent.

Comme beaucoup d'hommes, ceux qui fréquentaient le Fire, adorer voir des femmes exécutées parfaitement ce genre de show. Et beaucoup donnaient d'énormes pourboires aux filles lorsqu'ils étaient satisfaits de leurs performances.

Alors quand j'ai compris que je pouvais moi aussi trouvé le moyen d'avoir un peu d'argent, j'avais accepté de donner des cours privés à certaines en échange d'une rémunération.

Les filles étaient déjà payées par le Fire, mais en plus elles amasser d'énormes pourboires. Alors, elles pouvaient bien me payer un peu pour les cours supplémentaires qu'elles me demander !

Je n'avais pas beaucoup d'argent de côté, parce que je ne demandais pas énormément pour ces cours particuliers. De plus, il fallait que je m'achète tout ce qui constitue la vie d'une fille.

Car ça n'était sûrement pas le maître qui se souciait de ce dont j'avais besoin. Entre les produits hygiéniques et mes vêtements de tous les jours, je devais me débrouiller toute seule pour me les procurer.

Bien que Riley soit un homme d'affaires à la tête de plusieurs entreprises, son mépris pour moi lui avait complètement fait oublier qu'une fois par mois, j'avais ce qu'on appelé des menstruations et que pour ça, j'avais besoin de choses bien spécifiques qu'il ne m'achetait pas.

Alors les premières années, j'avais simplement dû mettre plusieurs couches de papier toilette, que je devais aller changer presque toutes les demi-heures tant le papier n'était pas fait pour ça...

Une fois, j'avais essayé de lui demander de l'argent pour pouvoir aller m'acheter des serviettes, j'avais quinze ans. Il m'a foutu une claque tellement forte qu'il m'a ouvert la lèvre et laisser un bleue pendant plusieurs jours sur la joue.

Il m'avait hurlé que « j'étais qu'une petite merde qui cherchait déjà à le plumer, mais que je n'aurais jamais un cent de sa part ! », après ça, je ne lui ai plus jamais redemandé de l'argent.

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