Enceinte de mon père

Quand le PDG Devient PÈRE

C.D

« Que savez-vous vraiment de la trahison ? Rien ou pas grande choses probablement. Moi, je l'ai vécue. » La trahison est l'une des blessures les plus silencieuses, mais les plus ravageuses. Elle ne hurle pas, elle s'infiltre - dans les regards détournés, dans les mots qui changent de ton, dans les gestes qui deviennent froids. Ce qui la rend insupportable, c'est qu'elle vient souvent de ceux dont on n'aurait jamais douté. Commençons. À 18 ans, elle perdit tout en une seule journée. Les voix qui l'entouraient, jadis pleines de tendresse, s'étaient changées en jugements acérés. Celui dont l'amour semblait acquis détourna les yeux, sans même chercher à comprendre. On la bannit sans explication, sans appel. Elle disparut, brisée, abandonnée, effacée. Sept années s'écoulèrent dans l'ombre. Lorsqu'elle réapparut, elle n'était plus la même. Dans son regard : la tempête calmée d'une survivante. À ses côtés marchait un garçon aux yeux perçants, silencieux mais dangereux - son fils. On la raillait, la traitant de mère indigne. On murmurait sur son passage : « enfant né sans père » ...sans savoir qu'il était le fils caché, inavoué, d'un puissant PDG - dissimulé par sa mère pour mieux le protéger... ou mieux frapper.

Téléchargez le livre sur l'appli

Ce Samedi là, je me suis reveillée vers 5h pour prier et faire le menage dans la maison. Il y avait une odeur nauséabonde dans toute la maison. On vivait dans une baraque pas trop grande. Il y avait une seule salle de bain. Ma chambre, celle de papa, et une cuisine. On avait pas beaucoup de meubles.

Papa n'était toujours pas rentré, il devait sans doute être dans les bars à boire comme l'ivrogne qu'il était. Je n'aime pas mon père, lui non plus ne m'a jamais aimé. Je ne pense pas qu'il a épousé ma mère à cause de moi. Il dit toujours que j'ai été une grossesse non désirée et que je lui pourris l'existence. Bref après avoir fait le ménage, je monte étudier dans ma chambre. Je fréquentais dans une école du coin ,je savais que seul les études pourraient me sortir de cette situation. Et j'étais plutot douée dans ce que je faisais. On vivait à Diameugueune, c'est une banlieue Dakaroise. Vers 6h, pendant que je me préparais pour aller prendre mon bain, quelqu'un tape à la porte comme un furie, ça devait surement être mon père et il n'avait pas l'air content du tout. Je sentais qu'il allait encore me battre. Il tape comme un malade, je descends des escaliers pour ouvrir J'ouvrais à peine la porte et il me gifla de toute ses forces. je suis tombée par terre.

- Lui arrivant à peine à tenir debout : Je t'ai déjà dit de pas me faire attendre espèce de salope.

- Moi : Je suis desolée😥. J'étais dans ma chambre.

- Lui . Fermes ta gueule, lèves-toi et vas me faire à manger, j'ai faim Je m'exécute

J'avais l'habitude de ça, il ne se passe pas un jour où il ne me bats sans raison. Je vais dans la cuisine, je prends le chiffon et j'essuie le sang qui coulait de mes lèvres. J'ouvre le frigo (si on peut appelait ça comme ça ) un cadeau des voisins. Et je sors 3 oeufs que je lui prépare ça.

- Moi : Tiens papa Il me regarde avec mépris, je dépose le plat et je monte. Je l'entends chuchoté (salle batarde là). 10 minutes après je l'entends d'en bas

- Lui : Adamaaaaaaaaaaaaaaaa

- Moi : Oui

- Lui : Descends avant que je ne te trouve là bas. Je descends donc.

- Moi : Oui papa ?

- Lui : Débarrasses-moi de tes oeufs pourris là et apporte moi de l'eau.

Je m'exécute hélas en lui apportant l'eau , j'en verse un peu involontairement sur son jean ( pantalon américaine ).

Il me gifla encore.

- Lui: Tu peux pas faire attention salle chienne

- Moi : Je... je suis desolée😔 ,je vais essuyer ça. Je vais prendre un chiffon dans la cuisine et je me mets à essuyer son pantalon. J'avais 14 ans et je n'avais jamais eu de copain ,je ne connaissais rien à ces choses là. J'essuie et mon père se mit à gémir

- Moi : je t'ai blessé papa ?

- Lui : Non continues et monte un peu juste en bas de mon ventre.

- Moi : Mais ce n'est pas mouillé.

Lire