Méli Melo

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YEM

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Méli Mélo de Maux Prologue Je suis assise au beau milieu de ces personnes, sans pour autant y être. Mon corps est présent mais quant à mon esprit, il est loin, très, très loin. Même dans mes rêves les plus fous, je ne pouvais imaginer vivre ce genre de situation. - N'est-ce pas à toi que je parle Kamila ? Je me suis contentée de poser un regard hagard sur celle qui me sert de génitrice. - Cette fille est une honte pour moi. Une honte pour moi, cria papa, le visage déformé par la colère. - Qu'ai-je fait pour mériter une telle honte ? Pourquoi t'acharnes-tu à nous faire du mal ? Se lamentait maman. À les entendre, on croirait que je suis fautive alors que c'est loin d'être le cas. - Je suis vraiment désolé de son entêtement. Je n'ai pas pu m'empêcher de toiser celui à qui papa parle. Voulez-vous savoir de qui il s'agit ? Eh bien il n'est rien d'autre que mon pseudo mari. Pourquoi pseudo ? Parce que jamais, jamais je ne le considérerai comme tel ! - Je t'ordonne de te mettre à genou à ses pieds et de lui demander pardon ! ordonna papa. - Pardon ? Répondis-je étonnée. Cette question est sortie très difficilement de ma bouche. - Je te demande, ou plutôt je t'ordonne de demander pardon à ton mari et sur le champ ! termina-t-il en me pointant du doigt. - Qu'attends-tu ? Me questionna maman alors que je n'avais pas bougé d'un iota. - Je ne le ferai pas ! La fin de ma phrase et la gifle que je viens de recevoir sur ma joue ont quasiment eu lieu au même moment. Hébétée ? Oui, je le suis ! Car c'est bien la première fois que mon père me porte main. Cela ne fait que décupler la haine viscérale que je ressens déjà pour cet homme. - Tu oses refuser ? S'énerva papa. - S'il vous plait papa, demanda Ali, cela ne sert à rien d'en arriver aux mains. - J'éduquerai cette fille autant de fois qu'il le faudra ! Si je dois la rouer de coup du matin jusqu'au soir pour qu'elle soit correcte, je le ferai. C'est à croire que j'ai failli à son éducation en la gâtant beaucoup plus qu'il ne fallait. Je ne fais que récolter les pots cassés. C'est très difficilement qu'il a réussi à le calmer. Si les yeux pouvaient tuer, maman m'aurait déjà envoyé bouler six pieds sous terre depuis fort longtemps. - Cela te fait plaisir de faire du mal à ton père ? Une mère n'est-elle pas censée soutenir sa fille ? Penser à son bonheur ? L'aider dans les moments difficiles et empêcher qu'une injustice ne s'abatte sur elle ? Alors pourquoi est-ce que ma mère ne me soutient pas ? Pourquoi se ligue-t-elle contre moi alors que je suis la seule fille qu'elle a ? Me déteste-t-elle parce que je refuse d'être l'épouse d'un homme que je n'aime pas ? Parce que si une chose est sûre, c'est qu'il n'est pas question d'argent étant donné que nous avons un train de vie très aisé. Alors pourquoi s'acharnent-ils autant sur moi ? D'ailleurs, le motif de cette réunion est tout ce qu'il y a de plus dérisoire. Dans une autre vie j'aurais sans doute éprouvé de la gêne, mais là il n'y a que du dépit que je ressens.

Chapitre 1 01

Méli Mélo de Maux

Prologue

Je suis assise au beau milieu de ces personnes, sans pour autant y être. Mon corps est présent mais quant à mon esprit, il est loin, très, très loin.

Même dans mes rêves les plus fous, je ne pouvais imaginer vivre ce genre de situation.

- N'est-ce pas à toi que je parle Kamila ?

Je me suis contentée de poser un regard hagard sur celle qui me sert de génitrice.

- Cette fille est une honte pour moi. Une honte pour moi, cria papa, le visage déformé par la colère.

- Qu'ai-je fait pour mériter une telle honte ? Pourquoi t'acharnes-tu à nous faire du mal ? Se lamentait maman.

À les entendre, on croirait que je suis fautive alors que c'est loin d'être le cas.

- Je suis vraiment désolé de son entêtement.

Je n'ai pas pu m'empêcher de toiser celui à qui papa parle. Voulez-vous savoir de qui il s'agit ? Eh bien il n'est rien d'autre que mon pseudo mari. Pourquoi pseudo ? Parce que jamais, jamais je ne le considérerai comme tel !

- Je t'ordonne de te mettre à genou à ses pieds et de lui demander pardon ! ordonna papa.

- Pardon ? Répondis-je étonnée.

Cette question est sortie très difficilement de ma bouche.

- Je te demande, ou plutôt je t'ordonne de demander pardon à ton mari et sur le champ ! termina-t-il en me pointant du doigt.

- Qu'attends-tu ? Me questionna maman alors que je n'avais pas bougé d'un iota.

- Je ne le ferai pas !

La fin de ma phrase et la gifle que je viens de recevoir sur ma joue ont quasiment eu lieu au même moment. Hébétée ? Oui, je le suis ! Car c'est bien la première fois que mon père me porte main.

Cela ne fait que décupler la haine viscérale que je ressens déjà pour cet homme.

- Tu oses refuser ? S'énerva papa.

- S'il vous plait papa, demanda Ali, cela ne sert à rien d'en arriver aux mains.

- J'éduquerai cette fille autant de fois qu'il le faudra ! Si je dois la rouer de coup du matin jusqu'au soir pour qu'elle soit correcte, je le ferai. C'est à croire que j'ai failli à son éducation en la gâtant beaucoup plus qu'il ne fallait. Je ne fais que récolter les pots cassés.

C'est très difficilement qu'il a réussi à le calmer. Si les yeux pouvaient tuer, maman m'aurait déjà envoyé bouler six pieds sous terre depuis fort longtemps.

- Cela te fait plaisir de faire du mal à ton père ?

Une mère n'est-elle pas censée soutenir sa fille ? Penser à son bonheur ? L'aider dans les moments difficiles et empêcher qu'une injustice ne s'abatte sur elle ?

Alors pourquoi est-ce que ma mère ne me soutient pas ? Pourquoi se ligue-t-elle contre moi alors que je suis la seule fille qu'elle a ? Me déteste-t-elle parce que je refuse d'être l'épouse d'un homme que je n'aime pas ? Parce que si une chose est sûre, c'est qu'il n'est pas question d'argent étant donné que nous avons un train de vie très aisé. Alors pourquoi s'acharnent-ils autant sur moi ?

D'ailleurs, le motif de cette réunion est tout ce qu'il y a de plus dérisoire. Dans une autre vie j'aurais sans doute éprouvé de la gêne, mais là il n'y a que du dépit que je ressens.

Flashback

Le déferlement des vagues, ce vent frais, cette proximité que je ressens, je n'échangerai ce moment pour rien au monde. Je me sens bien, je me sens moi, je me sens tout simplement heureuse d'être au côté de cet homme pour qui je donnerai même ma vie s'il le fallait.

- Tu penses à quoi ?

C'est la douce voix de Rayan qui m'a ramené à la terre ferme. Nous sommes présentement à la plage.

- A nous ! J'ai hâte d'être ta femme.

Un large sourire a éclairé son visage.

- Et moi encore plus. Tu es la plus belle chose qu'il m'a été donné d'avoir dans ma vie. Je te le dis et je ne cesserai jamais de te dire que je t'aime ; j'ai hâte de partager mon quotidien avec toi, hâte de te faire l'amour du matin jusqu'au soir, de lire le plaisir dans tes yeux, d'entendre tes gémissements, de te voir porter nos enfants. J'ai hâte que tu sois ma femme devant Dieu, devant les hommes Kamila.

Cette manière qu'il a de prononcer mon prénom, je suis complètement gaga de cet homme. Mon cœur est gonflé d'amour. J'ai l'impression de flotter en plein air tellement je me sens légère.

Comme le dit si bien la citation de Jean-Jacques Rousseau : « l'amour véritable est un feu dévorant ».

Cet amour me dévore, mais de la plus belle des manières : douce, sucré... Lentement, il s'empare de chaque particule de mon corps à chaque seconde qui passe. Comment peut-on aimer à ce point ? Comment ?

- Cela sera peu comparé à la manière dont je m'occuperai de toi. Je ferai de toi l'une des femmes les plus heureuses sur terre. C'est vrai que je suis loin d'être riche, mais ce n'est pas l'argent qui fait une relation, mais plutôt la confiance et le respect mutuel que les conjoints se témoignent.

Vous avez sans doute compris qu'il n'est pas issu d'un milieu aisé, mais cela m'importe peu car notre amour dépasse l'entendement.

Depuis que je connais Rayan, mon monde a changé du tout au tout. Jamais un homme ne m'a regardé avec ces yeux de merlan frit, jamais un homme ne m'a embrassé avec une telle douceur, jamais un homme ne m'a rendu aussi heureuse, jamais un homme ne s'est autant soucié de mon bien être.

Et pourtant, cela ne fait même pas 1 an qu'on se connait. Mais j'ai l'impression de le connaitre depuis toujours !

- Je t'aime Rayan Fall.

Nous avons échangé un baiser des plus sensuels. Plus rien n'a d'importance, mis à part le reflet que je lis dans ses yeux. Je me noierai bien à l'intérieur. Quel délice !

- Marions-nous ma douce ! Marions-nous et concrétisons enfin ce rêve.

Il s'est mis à genou devant moi en emprisonnant mes petites mains dans les siennes.

- Arrête s'il te plait, dis-je timidement.

- Je suis sérieux mon amour. J'ai réussi à assembler une somme, trouver un studio ; pour un début, on s'en sortira. Mes parents sont d'accord, il ne manque que ton aval et ensuite je viendrai me présenter. Épouse-moi Kamila et laisse-moi te rendre heureuse. Je me battrai jour et nuit pour gagner encore plus d'argent. J'ai foi en Dieu et en notre amour, concrétisons et évoluons ensemble je t'en prie.

Que dire ?

- Oui ! Oui, répondis-je à travers mes larmes. J'accepte d'être ta femme, j'accepte de faire ma vie avec toi.

Il m'a serré tellement fort dans ses bras qu'à l'instant, nous ne formions qu'un ! Nous deux dans une même chair, nous deux face au monde, nous deux, nous projetant dans notre avenir.

- Je t'aime trop ! s'exclama-t-il.

On a encore échangé un autre baiser, avant que la sonnerie de mon téléphone ne me tire de ma rêverie.

J'étais bien tentée de laisser sonner, mais si je ne décrochais pas, maman aurait été capable de m'appeler mille fois de suite.

- Allô ? décrochai-je en me raclant la gorge.

Je ne me suis pas encore remise de mes émotions.

- Où es-tu ? Demanda maman. D'ailleurs je ne veux pas savoir où tu es. Je t'attends tout de suite à la maison !

Elle ne m'a même pas donné le temps de répondre, qu'elle avait déjà raccroché.

- Que se passe-t-il ? Me questionna Rayan inquiet.

- Non ce n'est rien ! Maman me demande simplement de rentrer maintenant.

- J'espère qu'il n'y a rien.

- Je ne pense pas. Ce qui me fait mal, c'est de devoir écourter ce moment.

- Des moments, on en aura plusieurs. D'ailleurs c'est l'occasion de lui parler de notre projet de mariage.

- Je stresse mon cœur.

- Tu n'as pas à stresser. Je suis sûr que la suite sera prometteuse pour nous.

- Amen !

Après m'être dépoussiérée, nous avons rangé nos affaires afin de regagner ma voiture.

- Monte que je te dépose ! dis-je à son encontre.

- Oh non, sinon tu feras un détour. Rentre et écris-moi quand tu arriveras ok ?

- Ok !

J'ai passé tout le trajet à rêvasser sur mon futur. Plein de doutes germent dans mon esprit, mais je suis sûre qu'il saura les balayer.

Le sourire qui éclaire mon visage peut illuminer des kilomètres à la ronde.

C'est donc toute émoustillé, que j'ai pressé le bouton de la sonnerie.

Quelques minutes se sont écoulées avant que le portail ne s'ouvre sur la bonne.

J'ai arpenté l'allée me menant au salon, en échangeant des messages avec Asma, ma cousine et meilleure amie pour lui raconter sa demande en mariage.

Du coup, je n'ai fait attention aux personnes assises au salon, que quand j'ai détaché mon regard de l'écran.

Tous les regards convergent vers moi.

- Salam aleykoum, dis-je d'une toute petite voix !

- Waleykoum salam !

- Ah, enfin tu es là ! Viens par ici, me dit maman en me désignant une place à côté d'elle.

Je me suis exécutée sans broncher.

- Kamila, tu connais ton oncle non ? me demanda papa.

- Oui tonton bonsoir !

- Comment vas-tu ma fille ? me répondit le tonton en question.

- Je vais bien et vous ?

- Je rends grâce à Dieu !

- Il est venu avec son fils. Salue-le voyons, insista papa.

Je n'avais même pas pris la peine de le regarder.

- Salam ! le saluai-je.

- Wa salam !

- Il s'appelle Ali ! ajouta papa.

- Enchantée Ali !

Le regard trop pressé qu'il a sur moi ne me plait pas du tout.

- Si ton oncle est ici, continua papa, c'est pour nous faire part de son envie de te prendre comme épouse pour son fils que voici ! Cela fait 5 ans qu'il vit au Canada et s'il est rentré, c'est expressément pour te voir afin de concrétiser.

- Nous sommes vraiment heureux de cette nouvelle ! Dieu ne pouvait pas mieux faire les choses, se réjouit maman.

- J'espère que tu ne seras pas contre cette union, ajouta mon oncle.

Avant même que je n'ouvre la bouche, papa s'est empressé de répondre.

- S'opposer ? Jamais ! Notre fille fait toujours ce qu'on lui demande de faire et je sais qu'elle n'ira pas à l'encontre de cette union qui renforcera sans aucun doute nos liens.

Fin du flashback

- Suis-je celle qui t'as mise au monde oui ou non ? Suis-je celle qui a supporté les contractions et t'as donné le sein ? Qui a veillé sur toi et ton éducation ? Alors pourquoi ? Pourquoi nous fais-tu autant souffrir ? Pourquoi refuses-tu de te donner à ton mari ?

Cela fera bientôt 1 mois que nous sommes mariés mais jusqu'à lors, même mon sous-vêtement il n'a pas vu.

S'il était vraiment un homme, il n'allait pas porter cette discussion devant mes parents. Quelle andouille !

- Je crois qu'il serait mieux pour moi de rentrer et de la laisser ici le temps que les tensions redescendent, dit Ali.

- Tu n'iras nulle part sans ta femme ! s'écria papa.

- Lève-toi, me dit maman en me tirant. Je te donne une nuit, une nuit pour accomplir ton devoir d'épouse sinon je te maudirai à vie espèce de pourrie gâtée !

J'ai ressentis un frisson me traverser tout l'échine, à la fin de sa phrase. Je suis plus éberluée qu'autre chose ! Comment ose-t-elle tenir un tel discours à sa propre fille ?

Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que jamais je ne flancherai devant leurs intimidations, quitte même à ce que je me fasse renier ou vive avec le poids de la malédiction toute ma vie.

Jamais je ne donnerai mon cœur encore moins mon corps à un autre homme que Rayan.......

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