Le deus ex machina

Le deus ex machina

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Chapitres

Une ville prestigieuse où se mélangent la mafia en col blanc, le trafic d'influence, la manipulation, les meurtres, et une organisation scabreuse qui n'hésite devant rien afin d'agrandir sa zone de pouvoir et d'acquérir des technologies stratégiques. Le deus ex machina, thriller financier, propose une intrigue haletante qui ne laissera personne indifférent. À PROPOS DE L'AUTEUR Financier ULG et expert-comptable IEC, André Villez a exercé comme consultant en stratégie d'entreprises publiques et privées durant plus de vingt ans, notamment en Belgique, en France et en Suisse. Au cours de sa carrière, il a pu découvrir les manipulations sournoises des politiciens ainsi que des prestataires de services lors de l'attribution de marchés publics. Ces expériences constituent la source d'inspiration de Le deus ex machina.

Chapitre 1 No.1

Avertissement

Ce « business-thriller » est un roman, un document de pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou des faits réels serait, bien sûr, pure coïncidence.

Remerciements

Je remercie mes amis et ma famille qui, d'un regard bienveillant et leur amitié, ont critiqué l'ébauche de ce manuscrit. Je remercie particulièrement Myjanou, ma compagne, pour sa « relecture » précieuse et ses encouragements, qui ont permis l'aboutissement de ce premier roman.

Il est 22 h 20 lorsque l'hôtesse du vol SN840 de la Sabena, en provenance de Bruxelles, annonce, de sa voix nasillarde, les phrases rituelles que je n'écoute même plus. Machinalement, je relève le dossier de mon siège et boucle ma ceinture. L'appareil survole le lac Léman, il vient de virer au-dessus de Lausanne et je commence à apercevoir les lumières de la côte. Bien que fréquentant ce vol hebdomadairement, j'apprécie à chaque fois de redécouvrir, dans la nuit qui tombe, le paysage du Mont-Blanc. Particulièrement lorsque la côte est sombre et que seuls les plus hauts sommets enneigés des Alpes restent éclairés et se découpent dans la pénombre. Ils virent du bleu rose au pourpre pour finir dans les teintes violettes.

Comme toutes les semaines, en tant que consultant international en management, membre du célèbre cabinet d'audit INCB (International New Consulting Bruxelles, intitulé très pudique pour audits et restructurations en tous genres), je me rendais de mon domicile en Belgique sur mon lieu de travail. Notre agence locale se trouvait dans la banlieue de Genève et j'étais un des quatre consultants seniors qui conduisaient les grands projets de restructuration sur la Suisse romande. Les consultants belges avaient pour habitude de prendre le dernier vol du dimanche soir, de sauter rapidement dans la voiture de location et de foncer dans leur petit studio pour être en forme le lendemain matin. En effet, la semaine qui nous attendait s'annonçait redoutable. Nous devions présenter le résultat de l'audit et un plan de restructuration d'un département informatique au comité directeur d'une des administrations de Genève. Ce projet nous tenait tous à cœur, car de cette présentation dépendait la continuité des contrats très importants

que nous comptions bien décrocher viala restructuration qui allait inévitablement suivre. L'ensemble de nos interlocuteurs était nerveux et avec raison. Des têtes allaient tomber. Nous aussi, nous étions tendus. Bien que nous fussions convaincus du bien-fondé de notre étude et de nos propositions de restructuration, le cabinet ne voulait pas servir de fusible dans l'inévitable bataille politique sur les responsabilités qui allaient suivre. Nous avions invité deux collègues de l'agence de Paris, deux économistes d'entreprise et deux éminences grises, professeurs d'universités (ces gourous capables d'expliquer en termes scientifiques et longtemps après, ce que l'on aurait dû faire avant) à la fois pour rendre « neutre et scientifique » notre étude et surtout pour valider notre travail. Notre équipe savait parfaitement, et les autorités également, que le matériel informatique était obsolète, non performant, et les logiciels complètement désuets. Mais la vraie question était de savoir qui allait supporter la responsabilité et surtout qui irait négocier le virage technologique et culturel en termes de gestion, d'organisation et de budget.

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En regardant les papiers du divorce, mes lèvres se sont courbées en un sourire moqueur. 'Quelle grande idiote suis-je ? Comment peux-je penser qu'il donnera une chance à ce mariage ? Comment puis-je oublier que je n'étais pour lui qu'un outil pour se défouler jusqu'à ce que sa bien-aimée Tina revienne. Puisqu'elle est revenue, comment pourrait-il me laisser là ?' "Après avoir signé ces papiers, vous recevrez 100 millions de dollars en guise de pension alimentaire." ajouta l'avocat. A cause de ses paroles, je suis revenue à mes esprits, ai pris le stylo qu'il me tendait et ai signé mon nom. J'étais aussi épuisée par ce mariage, tant physiquement que mentalement. Même si je voulais que mon enfant naisse dans une famille complète, je ne voulais pas qu'il ait une belle-mère et vive misérablement comme moi pour le reste de sa vie. Après avoir pris les papiers de ma main, l'avocat m'a donné la carte bancaire, a fait demi-tour et s'apprêtait à partir quand il s'est arrêté à la porte. Il s'est ensuite retourné et a ajouté : "M. Leblanc a dit qu'il espérait que vous ne le harcellerez pas, sinon vous devrez en assumer les conséquences." Les mots de l'avocat étaient comme un couteau qui me transperçait le cœur, mais j'ai quand même acquiescé. De toute façon, je ne prévois pas non plus d'avoir quoi que ce soit à voir avec lui à l'avenir. Je veux juste vivre une belle vie avec mes enfants. Après le départ de l'avocat, la chambre est retombée dans le silence. J'ai posé ma main sur mon ventre et dit à mes enfants : "Bébé, je suis désolée, maman ne peut pas t'offrir une famille complète ! Mais je te le promets, je ferai de mon mieux pour te donner l'amour d'une mère et d'un père." 'Quant à en donner un de mes enfants, je ne le ferai jamais. Ce sont mes bébés et ils ne sont qu'à moi. Je vais les mettre au monde et les élever quoi qu'il arrive...' Quatre ans plus tard... Freyja est revenue au pays avec ses trois enfants, pour hériter de l'entreprise laissée par son grand-père...

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