The Human Mate

The Human Mate

Luces

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Thé Human Mate

Chapitre 1 Chapitre 01

Je me réveille lorsque deux petites mains se posent sur mes joues et les tapotent doucement.

« Maman! Maman! » dit ma fille avec sa bouille la plus sérieuse affreusement mignonne.

« Oui, Charlotte? » je réponds en me frottant les yeux et qu'elle sourit malicieusement.

Je me redresse et elle en profite pour se blottir contre moi pour réclamer son câlin du matin. J'embrasse le sommet de son crâne tout en la serrant contre moi.

« On va déjeuner? »

« Oh oui! »

Elle me lâche et se précipite hors de la chambre. Je me frotte de nouveau les yeux et attrape ma grande veste en laine pour m'y emmitoufler. J'écarte les rideaux pour jeter un coup d'œil dehors. Il fait beau, presque aucun nuage en vue et le vent agite les branches nues des arbres.

« Maman! » m'appelle Charlie.

Je la rejoins rapidement et la trouve assise à sa place, sautant presque sur sa chaise.

« Qu'est-ce qu'on mange ce matin? » je lui demande en ouvrant le frigo.

« Cé-éales! » répond-t-elle avec empressement.

Je souris et sors le lait du frigo. Je vais fouiller dans l'armoire pour sortir deux bols, deux cuillères et la boîte de céréales blanches a l'écriture rouge. Je nous sers et Charlie se jette sur son bol sans ménagement. Elle engouffre ses céréales si vite que j'ai presque peur qu'elle s'étouffe.

« Wôh, tout doux, Tigresse. »

Elle me jette un regard avant de continuer, un peu plus lentement cette fois. Je souris et nous finissons tranquillement de manger.

La matinée se passe tranquillement. Charlie a beau être très active, il n'y a pas mille façons pour elle de se blesser dans notre petit trois pièces, alors je n'ai pas peur de la laisser seule le temps que je prenne une douche rapide. En plus, elle connaît les règles de la maison.

On s'habille et je lui fais passer son manteau coccinelle. Comme d'habitude, elle boude un peu quand je le lui zippe jusqu'au menton.

« C'est chaud, » se plaint-elle.

« Oui, mais dehors tu seras bien. Allez viens, il ne faut pas rater le bus. » je termine en lui mettant son sac.

Les yeux de Charlie s'illuminent et elle part à toute vitesse m'attendre devant la porte. J'attrape mon sac et vérifie que je n'ai rien oublié. Comme à chaque fois que nous sortons, je dois retenir Charlie pour qu'elle ne parte pas en courant à la découverte du monde. J'ai sérieusement pensé à lui prendre un harnais à de nombreuses reprises. Avec elle, le « bon et bien moi je pars » que de nombreuses mères utilisent ne marche pas. Charlie n'est que trop heureuse de pouvoir faire ce qui lui plait. Contrairement à tous les enfants que je connais, elle n'a jamais eu peur de l'obscurité ou d'être seule.

Charlie me traîne presque jusqu'à l'arrêt de bus et je sors ma carte. Le temps que le bus arrive, je donne le défi à Charlie de faire le plus de jumping jacks possible, histoire de la vider un peu.

Le bus arrive finalement et j'échange un high-five avec Charlie pour avoir battu son propre record. Elle saute dans le bus, toute fière d'elle.

« Bonjou'! » qu'elle lance au chauffeur avec un grand sourire.

« Oh, bonjour, » dit le chauffeur en inclinant la tête, un grand sourire à moitié camouflé par sa moustache blanche.

Je lui fais un bonjour de la tête tout en passant ma carte sur la machine, qui s'illumine en vert.

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