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Amour passionnel ou destructeur

Amour passionnel ou destructeur

SOFIANE

5.0
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Chapitres

Comme dans chaque histoire, il y'a un homme, il s'appel babacar khouma junior. Je ne sais pas pourquoi ni comment mais je le dĂ©teste. Au plus profond de mon Ăąme. Le pire c'est qu'il me suit. Chaque fois que je sors que ce soit avec mes amies ou ailleurs, il rĂŽde dans les parages. Je vois comment les femmes le regard. Je vois cet air arrogant et supĂ©rieur sur son visage, mais je crois que le pire c'est son petit sourire au coin. Ah je le hais. Si seulement il pouvait me laisser tranquille mais non il en plus s'amuse Ă  chasser tout les hommes qui osent mĂȘme essayer d'entrer dans ma vie. Un jour, je l'ai mis au pied du mur, et il m'a avouĂ© la pire chose qui pouvait arriver. Mon Dieu, qu'est que j'ai fait pour mĂ©riter sa? Je m'appelle Sophietou Diop et voici mon histoire!

Chapitre 1 01

Chapitre 1: RENCONTRE

Sophietou Diop

Je me suis rĂ©veillĂ©e engourdie de partout c'est comme ça depuis des semaines. Mais je n'ai pas vraiment le choix. J'avoue que c'est mieux que les premiĂšres semaines. Aujourd'hui, je peux faire mes activitĂ©s tranquillement sans ĂȘtre fatiguĂ©e Ă  bout de champ.

Je me lÚve et me douche avant de sortir de ma chambre. Je trouve toute ma famille installée à table pour le petit déjeuner.

Moi: bonjour!

Eux: bonjour!

Ma mĂšre: Sophia tu as faim aujourd'hui au moins ?

Moi: oui. Je prends les médicaments.

Je m'installe, gourmande que je suis, je mange pour deux ou peut-ĂȘtre 3 qui sait mais j'ai tout le temps faim en tout cas.

Papa: tu as pensé à ma proposition chérie ?

Moi: oui. Mais je pense que je vais travailler avec tonton Ablaye.

Lui: comment ça?

Moi: il m'a envoyé sa proposition d'embauche hier et elle est plus intéressante que la tienne.

Lui: Ciré t'as vu que ton frÚre essaye de débaucher ma fille?

Maman: chii Issa depuis longtemps je me mĂȘle plus de vos histoires.

Moi: tu m'as toujours dit que question travail il fallait toujours s'Ă©loigner vers mon intĂ©rĂȘt professionnel.

Lui: tu t'en souviens alors?

Moi: bien sûr. Pourquoi vous me demander toujours ça. On vous a dit que j'étais atteint du syndrome de l'oubli ou de l'Alzheimer?

Ma mĂšre: pardon ma chĂ©rie mais aprĂšs l'accident on a tendance Ă  penser que tu as peut ĂȘtre oubliĂ© des choses.

Moi: bien sûr que non. Vous voyez bien que je me souviens de tout non ?

Sara: mais oui c'est ça, tu te souviens de tout.

Ma mĂšre: Saraaaa !!!

Elle: oui maman c'est bon.

Moi: toi tu ne respectes rien mĂȘme tes ainĂ©e, diĂ©mal rĂ©gime c'est mieux pour toi. Tshep

Je ris sous ma cape. Ma sƓur et moi ça a toujours Ă©tait comme ça. On se chamaille tout le temps. Et je la taquine sur son poids qui est tout Ă  fait normal. Mais comme un moment de sa vie elle a Ă©tĂ© grosse, je ne la lache plus.

Moustapha: toi va te soigner c'est mieux.

Mon pĂšre: Moustapha Amal diom (gĂšre toi)

Depuis 2 semaines c'est comme ça il y'a tout le temps des sous-entendu.

J'ai essayé de me mettre dans le bain mais c'est toujours des « mais non ma chérie c'est rien »

Mon frĂšre Moustapha, est mon complice depuis toujours, on a 2 ans d'Ă©cart. J'ai 24 et lui 26 ans. Sara la plus petite de la fratrie en a 21ans. Mais c'est une langue bien pendu.

Ma mÚre Ciré, elle est fille unique d'un magma de la finance, son seul et unique frÚre Ablaye a hérité de l'entreprise familiale. Ils sont inséparables.

Quant Ă  ma grand-mĂšre maternelle, c'est une autre histoire, malgrĂ© son Ăąge, cette dame continue d'ĂȘtre une pipelette ĂągĂ©e qui aime la vie plus que tout. Mais je l'adore car c'est aussi mon homonyme comme je vous l'ai dit, je n'ai pas vraiment le choix. Beugeu adouna comme pas possible.

Du cĂŽtĂ© de mon pĂšre, je vous dirai que c'est un peu plus compliquĂ©. Mon grand-pĂšre paternel avait 3 Ă©pouses, la mĂšre de mon pĂšre en Ă©tait la seconde. Et cette famille est tellement compliquĂ©e et bourrĂ©e de problĂšmes que je vous passe cette histoire et croyez-le ou non c'est dans votre intĂ©rĂȘt.

Mon pĂšre: alors tu comptes faire quoi ?

Moi: je vais Ă  l'entretien ou Ă  mon premier jour qui sait dans ...je regarde ma montre et vois qu'il est 8h45.... dans une heure.

Je saute et me précipite dans la chambre. Je me maquille, porte une robe cintrée rouge et des escarpins noirs. Je prends mon sac à l'arrache et sors.

Je prends les clĂ©s de voiture de ma mĂšre mais avant de sortir elle s'arrĂȘte devant moi.

Elle: les clés !

Moi: Ma prĂȘte-moi reik sinon je vais ĂȘtre en retard.

Elle: tu ne conduis pas.

Moi: mais pourquoi ?

Elle: parce que ce n'est pas sûr.

Moi: mais le médecin a dit de reprendre mes activités comme avant.

Elle: oui mais tu ne conduis pas Sophia alors laisser.

Moi: mais vous ĂȘtes tous trop bizarres depuis deux semaines avec vos sous-entendus et vos langages codĂ©s le pire c'est que vous me traitez comme une malade mentale. J'ai eu un accident ça arrive Ă  tout le monde. Je n'Ă©tais mĂȘme pas au volant mais Moustapha l'Ă©tait, lui il conduit toujours. ArrĂȘtez de me materner s'il vous plaĂźt sinon je vais pĂ©ter un cĂąble pour de vrai laaa. Je vais bien trĂšs bien mĂȘme.

DÚs que j'ai terminé de m'emporter elle me devance dans sa voiture.

Elle: monte je te dépose.

Elle a entendu ce que j'ai dit ou pas ?

Elle: Sophia il te reste 30 mn et tu serais en retard.

Moi: si on t'a dit que je suis un bébé reik dit moi.

Elle: mais tu restes toujours mon bébé.

Je monte et continue Ă  lui faire la tĂȘte. Quand elle se gare, je sors de la voiture en trombe et je ne lui adresse mĂȘme pas un regard.

J'entre dans l'immeuble et la femme Ă  l'accueil me souris grandement.

Elle: Sophia comment vas-tu ?

Moi: je vais bien. On se connaĂźt ?

Elle: oui tu ...

Ton Ablaye: ah te voilà ma chérie.

Je lui fais un cĂąlin.

Moi: bien sûr que oui.

Il rigole.

Ton ablaye: j'arrive pas à croire que j'ai enfin réussi à t'embaucher. Ton pÚre n'a pas fait de crise ?

Je ris.

Moi: il m'a appris Ă  suivre mes intĂ©rĂȘts professionnels et ta proposition est plus allĂ©chante que la tienne.

Lui: rappelle-moi de primer mon RH. Devance-moi j'arrive.

Il s'arrĂȘte et parle Ă  la rĂ©ceptionniste. Elle hoche la tĂȘte et je mets dans un petit coin de ma tĂȘte de lui demande d'oĂč on se connait.

AprÚs les présentations, je passe la premiÚre partie de la journée à me familiariser avec cet environnement de travail.

La derniÚre fois que j'ai travaillé c'était à Paris aprÚs ma licence j'ai été embauchée chez Axa. Pendant 6 mois avant de rentrer définitivement au Sénégal.

J'ai adoré mon séjour, à Lyon. Je passais tout mon temps à voyager. Je suis une Traveler en vrai. Et avec mon ex c'était en partie les problÚmes que nous avons fréquemment confronté.

Seydina, il me manque des fois. Je sais que les problÚmes qu'on a eu à confronter sont nombreux. Mais jamais je n'aurais pensé qu'on se séparerait. Je l'aime beaucoup et je pensais que lui aussi.

Le pire c'est que je ne souviens pas vraiment de pourquoi nous avons rompu. Car Ă  ce que j'ai dĂ©couvert il y'a deux semaines, mon cƓur lui appartient toujours.

Quand je vois son poste sur Instagram, je me décide à lui envoyer un message de courtoisie.

« coucou Seydina c'est Sophie. Juste pour prendre de tes nouvelles. Gros bisous. »

A l'heure du déjeuner, une envie de paella me saisit et toute seule comme une grande ce que les gens ont du mal à croire récemment.

Je prends mon sac et sors aller déjeuner. Devant la porte, je remarque une voiture que j'avais remarqué aussi ce matin, et plusieurs fois ces deux semaines passées.

Je l'ignore prends un taxi et arrive au restaurant. Je dégustais ma paella, quand un homme qui ne serait pas trop loin des deux mÚtres entre dans mon champ de vision, dans un costume beige et une chemise bleu qui lui va comme du sur mesure, si ça n'en est pas un, s'assoie devant moi.

Tellement que je le matais, que je me suis rendue compte qu'il s'Ă©tait assis Ă  ma table que trop tard. Et c'est Ă  ce moment-lĂ  que je me dĂ©cide Ă  relever la tĂȘte, mes yeux commencent par ses lĂšvres volumineuses tout roses, son nez droit, sa mĂąchoire Ă©tait carrĂ©e comme s'il serre les dents pour s'empĂȘcher de faire quelques choses.

Je n'ai jamais vu un visage aussi symétrique. Sa peau est aussi que chocolat au lait. Sa barbe bien taillée et parfait aurait donné à n'importe qui l'envie de la caresser, d'y frotter sa joue.

Le pire c'est quand mes yeux croisent les tiens. Leurs couleurs sombres, avec un léger regard espiÚgle rencontrent les miens.

Il sourit, un petit sourire au coin qui met en feu tous mes sens, j'avais dit que le pire Ă©tait ses yeux mais je me trompe car son petit sourire au coin est pire que tout.

Je me touche la bouche pour ĂȘtre sĂ»r que je ne bave pas. Il rigole. Mon Dieu c'est quoi ce mec dĂ©jĂ ? Une beautĂ© parfaite pareille existe ? Attendez c'est moi ou il vient de me rire au nez?

Lui: bonjour Ă  vous aussi. Vous aviez vraiment faim dites-moi.

Sa voix est tellement sexy, roque et doux Ă  la fois que je m'ordonne de me tenir tranquille. Il se prend pour qui sakh?

Moi: que faites-vous Ă  ma table?

Lui: j'avais envie de m'assoir avec vous.

Moi: excusez-moi ?

Lui: vous avez compris.

Moi: je vous demande de vous déplacer Mr. Je ne vous ai pas invité à ma table.

Je n'aime pas les gens qui se croient supĂ©rieur aux autres, et c'est le cas de ce mec dĂ©finitivement et je dĂ©teste ça. C'est le pire dĂ©faut. MĂȘme sa beautĂ© n'arriverait pas Ă  cacher ce dĂ©faut. C'est comme une Ă©norme cicatrice sur son nez.

Lui: je n'ai pas besoin de permission pour m'assoir ou je veux madame.

C'est définitif. Je crois bien que c'est arrivé, je le déteste maintenant.

Moi: mademoiselle !

Il sourit.

Lui: oui c'est ça mademoiselle.

Moi: vous ĂȘtes trop arrogant, soit vous partez, soit je vous fais partir de grĂ© ou de force.

Lui: ça vous prendra sûrement beaucoup de temps mais vous finirez par comprendre que je fais ce que je veux.

Wa? Abo bégué ioe khamo ma dh.

Moi: vous si arrogant que j'en ai mal Ă  la tĂȘte

Lui: ce n'est que le début. Je m'appelle Babacar khouma.

J'ai plus d'appĂ©tit Ă  cause de ce con, il m'Ă©nerve Ă  un point de non-retour. Être sĂ»r de soi est une chose, ĂȘtre beau est une chose aussi mais ĂȘtre un arrogant prĂ©tentieux c'est au-dessus de mes forces.

Et vu mon caractĂšre de lion, ce mec ne me connait pas, sinon il se ne frotterait pas au lion.

Je me lĂšve, prends le verre de bissap sur la table.

Moi: et moi je suis sûre que vous ne m'oublierez pas de sitÎt, enchantée Sophietou Diop.

Je lui renverse le verre de bissap sur le visage. Il lache un cri de surprise qui alerte tout le restaurant.

Moi: la prochaine soyez poli et bien Ă©levĂ© et peut ĂȘtre que la prochaine demoiselle que vous rencontrerez ne voudrait pas votre peau.

Je prends mes affaires sous son regard Ă©bahi. Et je me dirige vers la porte mais le serveur m'accoste.

Lui: madame l'addition.

Moi: le Mr lĂ -bas va s'en charger.

Je sors tranquillement rejoindre mon bureau. Mes mesures sont sĂ»rement extrĂȘmes mais je ne suis pas d'humeur et dĂ©solĂ©e pour lui mais il a encaissĂ© pour tous les gens qui m'ont frustrĂ© depuis deux semaines.

Et je vous jure que la prochaine fois qu'il se mettra à draguer comme un débutant, il pensera à moi et je suis sûre qu'il se calmera.

Je ne sais pas qui il est. Ni pour qui il se prend, ce dont je suis sûre c'est que ce Mr restera poli la prochaine fois qu'il rencontrera une jeune femme.

Mais Sophia avoue entre toi et moi, ce mec c'est une bombe. Il est si beau que ça donne mal Ă  la tĂȘte.

Et les genres de mec comme lui, y'a pas plus coureur de jupons, et je mérite mieux.

En plus je ne sais mĂȘme pas pourquoi ni d'oĂč ça vient mais je lui voue spĂ©cialement une haine incommensurable.

J'espĂšre ne plus jamais le revoir de ma vie. Ameen

***

Assez rigolĂ©, on ira au Rythme du seigneur đŸ™đŸœ

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