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Coup d'un soir !

Coup d'un soir !

LENEY

5.0
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36
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Coup d'un soir! Une rencontre qui bouleverse toute une vie.. Un soir où tout changea.

Chapitre 1 01

#Coup d’un soir…ou pas ?#

********************1***********************

*Cotonou, Bénin*

*Ian Akakpo*

-Quels sont tes plans pour le 14, Ian ?

La salope…La salope m’a eu. Comment ai-je pu me faire avoir comme un idiot de première. Je suis loin d’être bête pourtant. Si j’étais aussi stupide, je n’aurais pas obtenu mon diplôme d’ingénieur en génie civil option « Bâtiments et Travaux Publics » avec les honneurs. Je ne serais pas un rédacteur Web et un célèbre coach en art oratoire.

-Ian ? C’est à toi que Florian parle…

Mais qu’est-ce qui n’a pas marché ? J’en ai eu des copines ! J’ai toujours été prudent avec les femmes. Tout homme normalement constitué sait que derrière ces créatures aux courbes (parfois) envoutantes et à l’apparence (parfois) fragiles se cachent des sorcières à l’apparence de saintes. Mais cette salope m’a eu.

-IAN !

-Aieee. T’a l’intention de me crever les tympans, Serge ? Dis-je en jetant un regard dur à l’homme clair et élancé qui me servait de meilleur ami.

Le reste de ma bande de potes (et de collègues pour la plupart) me fixait silencieusement.

-Désolé les mecs. Je suis un peu à cran ces jours-ci.

-Tu penses encore à Léonie ? Dit Florian, mon assistant à l’agence de rédaction Web et ami

-Comment ai-je pu être aussi stupide les mecs ? La pute se joue les femmes

« battantes » à Dubaï avec ses perruques achetées avec MON fric. Dis-je en me touchant le front

-Prends ça comme un acte de charité, petit. Intervint Samuel « Sam », l’informaticien et photographe du groupe

-Tu déconnes ou quoi mec ? La salope a vidé son compte bancaire et s’est enfui à Dubaï après l’avoir bien plumé. Elle nous a tous eu avec son air de sainte nitouche. C’est avec son fric qu’elle a ouvert ses trois boutiques de vente de perruques et d’accessoires pour femmes. C’est encore avec son fric qu’elle a fini ses études de Marketing. On n’oublie pas la voiture, les parents proches et éloignés, les besoins personnels...Tout ça pour quoi ? Pour vider sa carte et partir à Dubaï avec ses folles de copines… c’est quoi leurs noms déjà ? Dit Serge

-Amanda et Vanessa. Répondit Florian

-Que peut-on attendre d’une fille qui s’appelle Léonie et dont les meilleures amies s’appellent Amanda et Vanessa ? Demanda Serge

-A rien, mon vieux…a rien. Dit Florian, pensif

-Mais il est obligé de vivre avec. Lisa m’a quitté pour un vieux ministre de la cinquantaine…parce que, je cite : « Tu ne prends pas assez bien soin de moi. Je ne suis pas n’importe quelle femme. Il m’en faut plus. Je ne peux pas prendre le risque de faire venir des enfants dans une maison où le flux d’argent ne vient pas de manière constante et croissante. En plus, tu n’es jamais là.». Je ne m’arrête pas de vivre pour autant : j’ai encore une entreprise à faire tourner. Si mon travail ne plait pas à une meuf et bien tant pis. Dit Carl, notre concepteur d’objets décoratifs modernes qui n’avait guère pipé mot depuis le début de cet échange

-Depuis que Laetitia m’a quitté après que je l’ai surpris avec sa meilleure amie, j’ai compris qu’avec les femmes, il valait mieux être un dur. Dit Serge

Je lui donne une tape dans le dos dès que son regard se recouvre du voile d’amertume qui l’envahi à chaque fois qu’il pense à son ex-fiancé. Samuel soupire en disant :

-Je la couvrais de cadeaux, nous allions au restaurant toutes les semaines, les voyages, les soins chez l’esthéticienne étaient fréquents. Tous les matins avant de sortir de la maison, je lui écrivais. Nous échangions toujours par FaceTime. Je suivais les vidéos de ces débiles de coach du net pour lui faire plaisir. J’ai même lu des bouquins à l’eau de rose et de développement personnel dans l’unique but de la rendre heureuse. Où est passée cette chère Emliss Rose ?

Nous tournons tous nos regards vers Florian, le seul membre de la bande qui ne s’était pas encore prêté au jeu de la confidence. Des perles de sueur se glissent sur ses joues. Ses doigts tremblent comme à chaque fois que je lui réclame des articles qu’il n’a pas fini de rédiger. Son regard est rivé sur le sable de la plage. Serge s’apprête à lui lancer une pique mais je lui pince le dos pour l’inviter au silence.

Après plusieurs secondes…non plusieurs minutes de silence, Florian se décide enfin à cracher le morceau :

-La mère de mes enfants m’a quitté parce que…parce que ma queue ne la satisfaisait plus.

-C’est-à-dire ? Dit Serge en détaillant le grand baraqué, qui venait de s’exprimer

-Et bien…Ma b**te est petite.

-C’est une blague. Dit Samuel en pouffant

Nous autres, tentons tant bien que mal de ne pas rire en espérant toutefois que Florian plaisante mais devant son air sérieux, nous comprenons tout de suite que ce n’en est pas une. Carl lance un regard à Samuel afin qu’il dise quelque chose pour détendre l’atmosphère et rassurer Florian mais ce dernier fait un signe discret à Serge qui me renvoie la balle. Bien sûr, il faut toujours que je m’y colle :

-Ecoute, Florian. Ce que tu vis est dur mais cette nana était une vraie connasse. Une vraie femme reste et aide son mec à trouver des solutions…et puis, pour ton problème…et bien, ce qui compte c’est de savoir s’en servir. Tu ne devrais pas complexer pour ça. Dis-je en me demandant ce que j’aurais fait si Ian Junior n’était pas aussi fort et grand qu’Ian Senior.

Les autres appuient mon propos en hochant la tête et en donnant des tapes dans le dos de Florian.

Nous fixons le bateau qui passe au loin lorsque Serge prend la parole avec cette lueur espiègle dans le regard (ça sent le plan foireux) :

-Mais vous savez quoi les mecs ? Il serait peut-être temps d’inverser les règles du jeu. Ces filles ne pensent qu’à trouver des mecs super riches qui jouent le rôle de psychologue, d’animateurs de shows télévisés, d’humoristes, d’acteurs de films pour adultes et qui soient à leur entière disposition. Il serait peut-être temps de prendre notre revanche.

-Qu’as-tu derrière la tête Serge ? Demandai-je

-Le terme « mougoupan » vous dit quelque chose ?

-Un truc comme coup d’un soir mais sans que l’autre ne soit au courant ? Dit Carl en arrangeant ses lunettes

-En quelque sorte. Chers soldats, l’ennemi à longtemps décimer nos troupes. Il est grand temps de montrer ce que nous avons dans le ventre. Usez de tout : de vos atouts physiques, de belles paroles, de votre portefeuille mais surtout de la ruse. Copiez les tactiques de l’ennemi. Ne vous laissez pas tromper par son apparence. Rappelez-vous de tout ce que l’ennemi vous a pris…et cognez. Frappez, lancez des pierres et tuez, soldats. Vous êtes prêts soldats ? Dit-il en se mettant debout, devant nous, en pointant son index dans notre direction comme s’il s’agissait d’une épée

Nous échangeons un regard entendu, nous levons ensemble et pointons tous l’index vers Serge.

-Oui, capitaine. Nous sommes prêts !

C’est ainsi qu’un soir de janvier, cinq hommes âgés de 27 à 32 ans scellèrent une alliance qui allait changer des vies. Les filles n’ont qu’à bien se tenir.

***

*Deux jours plus tard*

*Emliss Rose Konan*

-Devine qui va faire la couverture du Blue Diamond Magazine de février ? Dit Cindy, mon assistante en entrant dans mon bureau avec un sourire large jusqu’aux oreilles

-Moi, peut-être ? Dis-je, peu enthousiaste

-Emliss Rose t’es terrible. Tu sais combien de gens tueraient pour être à ta place ? Depuis cinq mois, tu enchaines les couvertures de magazine en Afrique. Tout le monde parle d’Emliss Rose Konan. Toutes les mariées veulent se faire habiller par toi Emliss !

-Je devrais me laisser submerger par le succès, Cindy ? Tout peut s’arrêter à tout moment. Mes robes de mariées, mes chaussures et mes bijoux pourraient ne plus autant captiver l’attention du public. Dis-je, pensive

-ça n’arrivera pas Emliss. Tu es une jeune femme belle, intelligente et pleine de créativité. Tu dessines et couds avec le cœur. Tu n’hésites pas à sacrifier tes nuits de sommeil pour satisfaire tes clients. Ta lumière ne va pas s’éteindre de sitôt, Emliss. Dit Cindy en m’entourant de ses bras

Quand elle me serre ainsi, j’oublie que je suis son aînée de 5 ans. Ses bras me rappellent ceux de ma maman, malheureusement partie trop tôt.

-Il aura lieu quand ce shooting ?

-Demain.

-DEMAIN ? Mais enfin, Cindy, tu sais que demain, je me rends à l’orphelinat « Terre des Anges » pour mon cours d’arts plastiques avec les enfants. Comment as-tu pu planifier un shooting pour demain.

-C’est tout à fait possible, Emliss Rose. Tu finis avec les enfants à 10h. Le shooting aura lieu au Fort Portugais de Ouidah. De Tori à Ouidah, c’est à peine une demi-heure voire moins si on s’y prend bien.

-Et je me repose quand déjà ?

-Pendant le trajet. Il y a en plus une virée à la plage au programme. Tu vas kiffer Emliss, ne t’en fait pas.

Je baisse la tête, trop épuisée pour lui répondre.

C’est ma belle-mère qui m’a suggéré de prendre une assistante pour « mieux organiser mes journées ». Résultat ? On dirait que je suis au camp militaire.

***

*Le lendemain*

Ma séance avec les enfants vient à peine de s’achever. Les enfants sont mignons et pleins de vie mais ils peuvent parfois s’avérer épuisants.

J’avale une gorgée d’eau pour me réhydrater lorsque Cindy me fait un signe de la main : elle tient à ce fichu shooting.

Je traine difficilement mon mètre quatre-vingt-deux et mes soixante-cinq kilos jusqu’à la voiture.

Je lui donne une tape dans le dos avant de m’installer sur la banquette arrière de ma Range Rover.

Je mets mes écouteurs pour oublier le trajet jusqu’à la ville où j’ai fait mes adieux à l’homme que j’aimais profondément puis fini par tomber dans les bras de Morphée…Malheureusement, cette histoire est gravée dans un coin de mon esprit et me revient toujours tel un boomerang à chaque fois que j’emprunte cette voie :

*5 ans plus tôt*

C’est la cinquantième vidéo que je regarde sur le sujet « Comment rompre avec un homme qu’on aime encore sans le faire trop souffrir ? ».

Je prends des notes, je répète des phrases mais je n’y arrive pas. Je ne trouve pas la bonne formule. A chaque fois que je me rends chez lui ou à son travail pour lui annoncer la nouvelle, nous finissons par faire l’amour et par cuisiner ensemble.

En plus, il me regarde toujours avec ces yeux de merlan frit qui me font oublier toutes les bonnes résolutions que j’ai prise.

Je suis perdue dans mes pensées lorsqu’une voix m’interpelle :

-Emliss Rose, vient ouvrir la porte.

C’est Gaëlle, ma meilleure amie et conseillère.

Je pousse un soupir et me dirige vers la porte. Dès que j’ouvre, elle arrange ses lunettes et détaille ma tenue : un short et un top vieux de 5 ans avec les cheveux rassemblés au sommet de mon crâne.

-Hum, tu n’as pas encore rompu avec Samuel. Dit-elle en s’installant sur le pouf de l’entrée.

Je colle mon dos au mur et me laisse tomber au sol avant de dire après un énième soupir :

-J’ai essayé Gaëlle. J’ai vraiment tout essayé mais je suis faible devant lui. Il suffit qu’il me regarde ou me touche et je perds complètement mes moyens. Je l’aime Gaëlle. Tu comprends ? Et puis, je ne sais pas…et si je faisais une erreur ? Et si Samuel était le bon et que je le laissais filer entre les doigts ? Et si je ne rencontrais personne d’autre après ? Et si je souffrais ?

-Emliss, ma chérie…ce n’est pas facile. Rompre n’est jamais facile. Il y aura toujours de la souffrance mais parfois c’est nécessaire. Vous êtes amis depuis la première année d’université. Tu l’as soutenu dans tous les challenges de sa vie. Tu es à ses côtés, tu le soutiens, tu te comportes comme une bonne femme. Vous avez tous deux un boulot stable et les moyens de vous unir. Tu lui donnes des indices depuis un an mais c’est à peine s’il prête attention aux signaux. Tu as 25 ans Emliss Rose. Si tu continues ainsi, tu vas te retrouver seule à 30 ans avec deux chats. Tu commences à devenir célèbre. Il te sera encore plus difficile de trouver un homme bien. Eloigne-toi de ce type qui ne pense qu’aux codes et à la photo et prends-toi en charge ma chérie.

-Samuel a quand même fait des efforts, Gaëlle. Il est plus attentionné, il me couvre de cadeaux, supporte mes caprices…Il n’y a pas beaucoup de mecs qui font autant à Cotonou et à Abidjan.

-Mais a-t-il une fois émis l’idée de t’épouser Emliss Rose ? Ouvre les yeux ma chérie. Ne gâche pas ta vie s’il te plaît. Regarde-moi, j’ai 30 ans. J’ai fait ce que tu es en train de faire aujourd’hui et le soir, je n’ai que mon oreiller pour me tenir compagnie. Je ne veux pas de cette vie pour toi ma puce.

-Ah Gaëlle…Dis-je en me laissant tomber dans ses bras

-Ce n’est pas chose facile mais tu verras qu’après l’avoir fait, tu auras les idées plus claires.

Après cet échange, nous avons dîné ensemble puis elle est rentrée. Le lendemain, Samuel m’écrivait pour m’inviter à passer le weekend à Ouidah-Plage.

-Voilà ! Gaëlle a tort ! Il veut passer le restant de ses jours avec moi. Dis-je à voix haute en lisant ce message

Je m’empressai de faire ma valise et de retrouver mon homme le vendredi 13 février à 15h30. Il m’a offert un bouquet de roses et m’a lui-même ouvert la portière (ce n’est pas dans ses habitudes).

Contente, je profitai de ce séjour en amoureux, heureuse que Samuel ait donné tort à Gaëlle.

Mais jusqu’à dimanche, 17h, , je ne reçut aucune bague. Nous reprîmes le chemin de la capitale. Samuel recommença à parler d’informatique avec un client au téléphone.

Agacée, je finis par lâcher :

-Samuel, je veux qu’on arrête.

-Tu veux qu’on reste à Ouidah jusqu’à demain ? J’ai du boulot, Emliss Rose. J’ai reçu un nouveau projet que je dois rendre dans exactement deux semaines. Si je pouvais, je prolongerai ce séjour. Tu sais que j’aime passer du temps avec toi.

-Non…Je veux dire…j’aimerais qu’on arrête cette relation.

-De quoi est-ce que tu parles ? Dit-il en freinant et en s’arrêtant devant la porte du non-retour

-J’ai essayé de te le dire depuis plusieurs jours mais je n’y arrivais pas. Ça n’avance pas Samuel. Il vaut mieux que nos chemins se séparent.

Il reste silencieux pendant une éternité avant de dire avec indifférence :

-Ceci est ton dernier mot Emliss Rose Konan ?

Je cherche son regard qui est posé sur l’océan Atlantique et après plusieurs minutes de silence pendant lesquelles des images d’une amitié et d’un amour merveilleux défilèrent dans mon esprit : L’amour ne fait pas tout. Avait conclu Gaëlle en quittant mon appartement jeudi soir

-Oui, Samuel.

-Très bien. Je te ramène à Cotonou ou tu vas te débrouiller ?

-Je vais me débrouiller Samuel. Tu peux ouvrir le coffre pour que je récupère ma valise ?

-Bien sûr. Dit-il en s’exécutant depuis son siège

Je sors de la voiture, prends mon sac à main, lisse ma perruque et sors la petite valise rouge que j’avais emporté pour ce weekend. Dès que j’ai fermé le coffre, il démarre sans un regard pour moi. Malgré l’air froid de la plage, j’ai l’impression d’être prisonnière de flammes invisibles. Je m’assieds sur la valise et en pleurs, hèle un taxi pour qu’il me ramène au poste de péage afin que je trouve (si Dieu le veut) un moyen de transport plus décent.

***

-Et voilà ! Nous sommes arrivés Emliss Rose !

-Où ça, Cindy ? Dis-je en ouvrant les yeux

-Au fort portugais, idiote. L’équipe de Blue Diamond est déjà là. Allez, viens on y va. Tu veux que je te prenne ton sac ?

-Mais, non idiote.

Je rassemble mes forces et sors de la voiture. Cindy me présente à une poignée de gens mais mon esprit est intrigué par l’homme en short, tricot et chapeau de paille en retrait.

-Il ne manque plus que le photographe ! Mr Noutai, vous pouvez venir s’il vous plaît ? Dit la maquilleuse à l’intention de l’homme en retrait

-A votre service, Armelle. Dit-il en affichant les trente-deux blanches que j’admirais avec fierté il y a 5 ans

Il avance avec désinvolture jusqu’à l’arbre où est attroupé l’équipe avec laquelle je dois travailler aujourd’hui. La fameuse Armelle, lui retire les lunettes de soleil qu’il porte et s’agrippant à son bras le présente :

-Mlle Konan, je vous présente le trésor de Blue Diamond Magazine…le chouchou de ces dames…Celui-là même qui donne vie à nos projets. Il est capable avec son appareil photo de vous voler votre cœur et votre tête.

-Armelle, abrège. Dit un des types de l’équipe, d’une voix lasse

-Je vous présente Samuel Charles Noutais. Samuel, voici Emliss Rose Konan.

Ça doit bien faire cinq minutes que j’ai le souffle coupé. Samuel en revanche, affiche un sourire large jusqu’aux oreilles. Il me tend la main comme on tend la main à n’importe qu’elle cliente avec qui on est amené à travailler. Mon corps tout entier tremble alors que le sien est détendu.

-Emliss Rose, le monsieur attend. Dit Cindy

-Emliss Rose, vous allez bien ? Dit la fameuse Armelle en me touchant le bras

C’est lorsqu’une troisième personne m’interpelle que je tends une main moite à Samuel.

-Elle va bien messieurs, dames. C’est l’effet Samuel Noutais. N’est-ce pas Mlle Konan ? Dit-il en me faisant un clin d’œil, amusé

Il faut que je me reprenne. Tout le monde me trouvera bizarre et pas professionnelle.

-Je vais très bien chers amis. Ne vous en fait pas. Enchantée, Mr Noutais.

Mon Dieu ! J’ai hâte que cette journée se termine.

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