« ChĂšres femmes, c'est bien de travailler mais svp, un mĂ©nage se gĂšre. Ne laissons pas le travail prendre tout notre temps, jusqu'Ă oublier notre rĂŽle de femme mariĂ©e. La vie est un combat dĂ©jĂ perdu d'avance. Quelque soit notre rĂ©ussite, notre Ă©chec, nous allons nous retrouver tĂŽt ou tard dans un trou. Donc, sachons faire la part des choses ». Bonjour la famille. Je m'appelle Zeynab (nom d'emprunt bien sur). J'ai 33ans et j'suis sĂ©nĂ©galaise Ă 100%. Maman d'une fille de 3ans. J'viens partager et sensibiliser en mĂȘme temps mes semblables. J'suis une femme d'un fort caractĂšre. J'me suis toujours battue dans ma vie pour ne pas dĂ©pendre sur les hommes. GrĂące Ă ma motivation, Alhamdoulilah, Dieu a exaucĂ© mes vĆux. Aujourd'hui, je ne dĂ©pends de personne. FinanciĂšrement, j'suis bien assise. J'suis mariĂ©e avec l'homme de ma vie Badou (nom d'emprunt). Un homme vraiment doux, simple, comprĂ©hensif qui cĂšde Ă tous mes dĂ©sirs. J'suis Ă©perdument amoureuse de lui. Mais mon caractĂšre bien trempĂ©, m'a jouĂ© de mauvais tour. Je me rĂ©clame une femme indĂ©pendante qui dĂ©cide de tout dans mon mĂ©nage. Vous aurez de plus amples dĂ©tails dans mon rĂ©cit. J'tenais Ă vous remercier d'avance et Ă vous avertir de ne pas commettre les mĂȘmes bĂȘtises que moi Ă l'avenir. J'parle en connaissance de cause. Merci Ă NanditĂ© d'accepter de sortir de ton trou comme tu le dis pour raconter mon histoire. Contente de t'avoir fait revenir sur ta dĂ©cision de mettre en stand by les Ă©critures. Enfin, j'ai rĂ©ussi. J'espĂšre que mes Ă©crits seront utiles Ă certaines femmes de ta page. Bisou Ă tout le monde. NanditĂ© : Salam, chers lecteurs, me revoilĂ lol. J'suis toujours dans mon Ă©toile de mariage rire. Madame s'occupe tellement bien de moi, que je n'ai plus le temps de me concentrer pour Ă©crire. Heureusement, elle a acceptĂ© de me laisser un peu pour partager cette histoire que j'trouve hyper intĂ©ressante. J'suis content de revoir certains noms dans les commentaires. Vous les cĂ©libataires de cette page, je n'ai aucun doute, vous serez de bons Ă©poux et de bonnes Ă©pouses rire car vous ĂȘtes tellement fidĂšles. Franchement votre fidĂ©litĂ© et votre patience me touchent. De nos jours, plusieurs mĂ©nages ont Ă©clatĂ© Ă cause de certaines erreurs que nos femmes commettent sans le savoir. C'est bien de se rĂ©clamer femme indĂ©pendante mais une femme restera toujours une femme. Elle a des devoirs Ă accomplir Ă la maison. N'abusez pas de votre situation pour imposer certaines choses Ă votre mari. Vous courez Ă votre perte. Pour moi, le mariage n'est pas un jeu. Soyons prĂȘts avant de nous engager. J'suis au premier rang pour suivre avec attention cette histoire. A vos claviers pour donner vos avis. Cette fois-ci, chacun aura son point de vu. WaxlĂšne sen xalat nak. Commentez et aimez... Image illustrative...
1Úre Partie : Le début du commencement
Tout est arrivĂ© sur le chemin du boulot. J'Ă©tais stagiaire dans une grande sociĂ©tĂ© de la place. J'ne me jette pas des fleurs mais j'suis hyper motivĂ©e et intelligente. Avec mon abnĂ©gation, ma ponctualitĂ© et ma bravoure, j'savais que tĂŽt ou tard un contrat me sera proposĂ©. J'Ă©tais devant l'arrĂȘt bus vers les 7h00mn avec 3 personnes (une dame qui a l'Ăąge de ma maman, un garçon et moi) pour attendre tranquillement un bus. Soudain, une voiture se gara devant nous "Bonjour !!! On dirait que les transports en commun sont en grĂšve. Si ça vous arrange, j'pars jusqu'en ville". On pouvait entendre les "ALHAMDOULILAH" qui rĂ©sonnaient dans nos diffĂ©rentes bouches. Il ne l'a pas rĂ©pĂ©tĂ© 2 fois, que nous sommes tous montĂ©s Ă bord. La dame Ă©tait assise devant, le garçon et moi Ă©tions derriĂšre. Sur le chemin, la dame ne cessait de prier et de louer la gentillesse de cet homme « Mon fils, que le Bon Dieu te garde. Tu es vraiment gentil. Si toutes les personnes faisaient comme toi, j'pense que le monde serait beaucoup mieux. Ăa ne coĂ»te rien de mettre Ă bord des personnes dans ta voiture, vu que vous partez dans la mĂȘme direction. Aujourd'hui, l'Ă©goĂŻsme gagne de plus en plus du terrain. Mais, on ne peut pas en vouloir aux gens qui ne rendent pas service. Chacun Ă sa propre expĂ©rience. Les mauvaises personnes ont eu raisons sur les bonnes personnes. Certaines, tu les aides et elles te crĂ©ent des problĂšmes. En tout cas, j'prie pour que le Bon Dieu te garde ». J'rĂ©ponds par un AMINE. De derriĂšre, ils ont aussi formulĂ© des priĂšres Ă l'encontre de cet homme. Sans lui, nous serions en retard et ce n'Ă©tait mĂȘme pas sĂ»r que nous ayons une voiture, avec cette grĂšve. Le garçon Ă©tait le premier Ă descendre, quelques mĂštres aprĂšs, c'Ă©tait au tour de la dame. J'Ă©tais seule avec le mec. Il me regarde dans le rĂ©troviseur. "C'est madame ou mademoiselle ?" Moi qui suis du genre caractĂ©riel et rĂ©servĂ©, j'devais bafouiller mes principes pour rendre la politesse Ă ce monsieur qui m'a rendu service. Avec le sourire, j'rĂ©ponds, c'est "Mademoiselle". Il me sourit avant de poursuivre "Ah bon ! J'crois maintenant que nous les hommes, nous sommes devenus tous aveugles. Non ! Je n'irai pas vite. Est-ce que ce n'est pas toi qui veux ĂȘtre mademoiselle pour le moment ? Parce qu'avec cette beautĂ©, impossible d'ĂȘtre cĂ©libataire. Oups, j'ai perdu mes bonnes maniĂšres. Je ne me suis mĂȘme pas prĂ©sentĂ©. Je m'appelle Badara GUEYE mais c'est Badou pour les intimes" La discussion pouvait dĂ©marrer malgrĂ© moi. J'Ă©tais obligĂ©e de discuter avec lui. J'ai Ă©vitĂ© tant bien que mal le sujet sur ma situation matrimoniale mais c'Ă©tait peine perdue, le gars insistait pour savoir les vraies raisons de mon cĂ©libat. Je me suis laissĂ© aller "EnchantĂ©e Mr GUEYE. C'est Seynabou LY et Zeynab pour les intimes" Il me coupe la parole "Tu peux m'appeler Badou, ça ne me gĂȘne pas". J'reprends la parole "Comme vous le voulez. Badou, j'suis cĂ©libataire parce que je le veux. J'prĂ©fĂšre me caser, obtenir le boulot avant de songer aux relations amoureuses. J'ai des objectifs bien dĂ©finis et j'tiens vraiment Ă les atteindre d'abord. Je ne veux pas ĂȘtre perturbĂ©e pour le moment. J'espĂšre que vous me comprenez. Bon suis arrivĂ©e. J'suis stagiaire dans cette sociĂ©tĂ© que vous voyez. Merci mille fois pour ce grand service". Il me sourit "Dommage que nous devrions nous sĂ©parer en si bonne discussion. J'vais violer mes principes aussi, j'te donne ma carte. Pourtant, j'travaille Ă 100m d'ici. Ăa fait l'occasion de mieux se connaitre d'avantages. J'descends Ă 17h si c'est pareille pour toi, j'peux passer te prendre si ça ne te dĂ©range pas".
J'prends sa carte de visite et je me tourne pour me diriger Ă la porte de la sociĂ©tĂ©. Pour dire vrai, il m'a l'air de quelqu'un de gentil. Il Ă©tait bien correct et il n'a pas utilisĂ© de gros mots. Il Ă©tait toujours civilisĂ© dans ses propos. J'me disais pourquoi ne pas essayer de discuter avec cet homme. D'habitude, j'Ă©tais tellement en retrait avec les hommes mais je ne sais pas pourquoi mais avec ce gars, c'Ă©tait un peu diffĂ©rent. Le feeling y Ă©tait. Pour la premiĂšre fois que j'Ă©tais Zeynab, une premiĂšre approche m'a sĂ©duite. Il fallait revenir sur terre pour me concentrer sur mon travail. Dieu merci, j'Ă©tais une personne qui savait faire la part des choses. Je me suis concentrĂ©e sur ce que j'avais Ă faire. Les heures passĂšrent et il Ă©tait presque l'heure de la descente. J'ai entendu un collĂšgue qui disait "Le retour sera difficile. J'vais essayer d'appeler mon copain pour qu'il passe me rĂ©cupĂ©rer. Les transporteurs sont en grĂšve et les rares chauffeurs de taxi ont augmentĂ© le prix". En entendant, cette parole, j'ai pensĂ© automatiquement Ă mon bon samaritain de ce matin. Je n'avais pas le choix. Comme j'avais terminĂ©, le peu de temps qui me restait, j'ai envoyĂ© un texto Ă Badou avec le cĆur qui battait trop fort. J'ai pris mon courage Ă deux mains pour le faire « Bonsoir le bon samaritain. J'espĂšre que je ne dĂ©range pas. Est-ce que vous partez dans la mĂȘme direction ? » Je n'ai pas encore fini de digĂ©rer le SMS que j'venais d'envoyer que j'reçois un appel d'un numĂ©ro privĂ©. Ăa ne pouvait qu'ĂȘtre que lui, parce que c'est la premiĂšre fois que j'reçois un appel dans un numĂ©ro masquĂ©. Je n'ai pas hĂ©sitĂ©, j'dĂ©croche et au bout du fil, c'Ă©tait lui « Bonsoir Zeynab, stp, tu peux me cĂŽtoyer. ConsidĂšre-moi comme ton ami. Evite les "vous". J'pense que nous avons le mĂȘme itinĂ©raire. Ce sera un grand plaisir de repartir avec toi. J'ai fini et j'sors dans 30mn maximum. Si tu as fini, tu peux m'attendre devant l'arrĂȘt de votre sociĂ©tĂ© ». Le marchĂ© Ă©tait conclu et je ne me suis pas fait prier. J'me suis pointĂ©e devant l'arrĂȘt bien avant les 30mn. Heureusement que je n'ai pas attendu longtemps avant qu'il n'arrive. J'monte Ă bord avec le sourire. Aujourd'hui, je ne faisais que sourire bĂȘtement. Monsieur n'avait pas oubliĂ© le sujet de ce matin. Sans tarder, il a soulevĂ© le dĂ©bat.
Badou : Zeynab, j'étais séduit ce matin par ton discours. C'est rare de nos jours de voir ton genre. Tu as des objectifs bien définis et j'espÚre que tu ne dévieras pas chemin. Je t'encourage et j'prie pour que tu réalises tes souhaits.
Zeynab : Amine. ArrĂȘte de me jeter des fleurs. Les filles maintenant se sont rĂ©veillĂ©es. Elles savent ce qu'elles veulent faire de leur vie. J'suis de celles qui pensent Ă la paritĂ©. J'ferai tout mon possible pour ne dĂ©pendre de personne. Et je te le dis dĂšs Ă prĂ©sent : j'y arriverai Inchallah. Je ne demande que la santĂ© au Bon Dieu et le reste j'vais gĂ©rer.
Badou : Waouh !!! Quelle brave fille. Mashallah. Tu es courageuse et tu es sure de toi. Continues sur cette lancĂ©e et le meilleur viendra. MĂȘme si tu refuses d'en parler, j'envie ton mec. Il a tirĂ© le bon numĂ©ro.
Zeynab : (Sourire). Tu n'es pas obligĂ© de me croire mais je ne sors avec personne. Tu n'as pas entendu ce que je t'ai dit ce matin, je ne veux pas ĂȘtre dĂ©concentrĂ© de mes objectifs, raison pour laquelle, j'ai mis en stand by les relations amoureuses. J'sais que tĂŽt oĂč tard, ça viendra. J'ne vais pas te mentir, les propositions sont nombreuses et c'est trĂšs normal, mais je ne donne jamais de suite.
Badou : Huuum !!! Donc tu n'as jamais eu de petit ami ?
Zeynab : Bien sĂ»r. Quand j'Ă©tais lycĂ©enne et ce n'Ă©tait pas vraiment une relation amoureuse. On se voyait qu'Ă l'Ă©cole. Peut-ĂȘtre, tu diras que j'suis bizarre ou que j'mens mais j'me suis fixĂ©e trĂšs tĂŽt des objectifs. J'sais d'oĂč j'viens et oĂč est-ce que j'veux aller. J'suis issue d'une famille modeste et malgrĂ© les moyens limitĂ©s, papa et maman m'ont toujours soutenu. Ils se dĂ©brouillent chaque jour pour me mettre dans de trĂšs bonnes conditions. J'suis l'aĂźnĂ©e de la famille et je n'ai qu'un seul petit frĂšre. C'est mon devoir de prendre la relĂšve de la famille et de soulager mes parents. J'y arriverai Inchallah. C'est cette conviction qui me pousse Ă me surpasser de jour en jour. Je n'ai pas le droit Ă l'erreur. J'pouvais profiter de ma beautĂ© pour attirer les hommes mais je ne l'ai pas fait et je ne le ferai jamais. Tout ce que j'aurais dans la vie, ce sera Ă la sueur de mon front. Modestie Ă part, j'suis belle et j'ai tout ce qu'il faut. Je n'envie aucune fille sur ce point. J'suis le fantasme de plusieurs hommes. J'ai reçu diffĂ©rentes propositions venant des hommes. J'rĂ©ponds toujours par le sourire. J'ai entendu un chanteur qui disait « La belle femme est toujours un jouet pour les hommes riches ». J'dĂ©mentis. Je n'ai jamais cĂ©dĂ© aux hommes riches et je ne cĂ©derai jamais. Si j'Ă©tais pressĂ©e, j'pouvais entrer dans certaines choses qui n'honoreront jamais la femme. ALHAMDOULILAH, j'ai reçu une bonne Ă©ducation. J'ai toujours Ă©tĂ© Ă©duquĂ© dans la foi. J'ai appris Ă ĂȘtre patiente dans ma vie. J'sais que tĂŽt ou tard, ce sera mon tour chez le coiffeur. Tout ce qu'un homme peut avoir, une femme peut l'avoir aussi. Tu diras que j'parle trop mais j'tiens Ă te dire qui suis-je.
Badou : Non, ne t'inquiĂšte pas. J'suis de plus en plus sĂ©duit par ta personne. Tu es mature malgrĂ© ton air d'une petite gamine. Mashallah, tes parents ont rĂ©ussi pour le moment. J'prie et je te conseille de ne jamais changer tes principes. Je ne suis pas trop fan de la paritĂ©, parce que pour moi, une femme et un homme ne seront jamais Ă la mĂȘme longueur d'onde. Mais bon, comme suis dĂ©mocrate, j'accepte ton opinion. J'envie ton futur mari. Il aura une femme intelligente et qui ne laissera pas les besoins de la famille sur son dos.
J'souriais toujours « Sur ce point, il sera Ă©paulĂ©. Nous allons partager les besoins de la famille. C'est ma conviction. Un mĂ©nage se vit Ă deux, les besoins devront ĂȘtre partagĂ©s pour le bien de chacun d'entre nous. J'reste persuader que c'est la meilleure dĂ©cision qu'une femme doit prendre pour le bien de sa vie. Nous avons assez parlĂ© de moi. Depuis ce matin, j'Ă©tais au banc des accusĂ©s Ă ton tour. J'espĂšre que tu seras honnĂȘte pour avouer ta copine que tu Ă©tais en compagnie d'une fille qui parle beaucoup. Et stp, Ă©pargne-moi, votre refrain favori (Je n'ai pas de copine ou j'suis dans une relation compliquĂ©e) parce que je ne goberai pas ça. Tu es averti Ă l'avance ». Il me lance un grand sourire « Mdrrrr. Zeynab, en plus d'ĂȘtre expĂ©rimentĂ©e, tu es une comĂ©dienne. Est-ce que je t'ai l'air d'un immature ? Je ne dirai pas Ă ma copine que j'Ă©tais en compagnie d'une fille. Parce que je ne vois pas l'intĂ©rĂȘt de le dire. Nous n'avons rien fait de mal. Elle connait ce geste de moi. J'aime aider les gens. Ce n'est pas la premiĂšre fois que j'aide les personnes devant les arrĂȘts. Aduna amoul solo. Mon crĂ©do, c'est d'aider tant que je peux le faire. J'sors avec une fille depuis un an maintenant. Je ne te dirai pas que j'suis dans une relation compliquĂ©e mais y'a des incomprĂ©hensions. Bref... changeons de sujet ». J'ai refusĂ© « Non, j'suis dĂ©solĂ©e mais ce ne sera pas honnĂȘte de ta part de changer comme ça de sujet ». Il me lance encore un autre sourire « Zeynab, tu es presqu'arrivĂ©e devant l'arrĂȘt de ce matin. Surement, tu habites dans les parages. Si j'devais t'expliquer, ça prendra beaucoup de temps. Je te promets de tout te dire autour d'un petit pot, si tu acceptes bien sur ». J'ai souris avec de donner mon accord. Je ne sais pas pourquoi mais cet homme m'a l'air diffĂ©rent des autres. Il ne se vante pas ? Il ne promet pas la lune. J'ai senti une mesure dans ses paroles et ça m'intĂ©resse de creuser un peu plus sur lui. Auparavant, j'ai mĂȘme rencontrĂ© des hommes mariĂ©s qui n'assumaient pas leur mĂ©nage, des hommes qui Ă©taient en couple avec des personnes que je connaissais et ils refusaient carrĂ©ment qu'ils sont en couple. Mais avec Badou, j'ai senti de l'honnĂȘtetĂ© dans ses paroles. J'ai acceptĂ© sa proposition avant de descendre de la voiture. Il me retient par la main « Si tu veux demain, j'passe te prendre. Chaque jour, j'passe par lĂ et vu que nous partageons presque les mĂȘmes adresses de travail, nous pourrons nouer un partenariat amical ». J'souris Ă mon tour « Un partenariat amical kĂ©gn. Façon, j'suis lĂ , chaque matin pour attendre le bus. Si ça ne te coĂ»te rien, j'accepte avec plaisir. Soyons clairs, si tu le fais parce que tu as une chose derriĂšre la tĂȘte, tu peux abandonner dĂšs Ă prĂ©sent. Tu ne peux pas m'acheter avec ta voiture. Et si j'accepte, c'est parce que tu as Ă©tĂ© correct et simple dans tes propos. Si j'avais senti un petit peu d'arrogance dans tes paroles, je te jure que nous allions en rester là ». Il me reprend la parole « Ne sois pas dure Zeynab. Tu as Ă©tĂ© sympa jusque-lĂ et ce n'est pas le moment de changer de comportement. J'suis toujours respectueux envers les filles. Je n'essaie mĂȘme pas de te sĂ©duire ni de t'acheter avec ma voiture. Ce n'est pas un luxe, c'est un juste un moyen de dĂ©placement. J'pense que tu mĂ©rites mieux qu'on te drague avec une voiture. Si ça te dĂ©range de partir avec moi au boulot ou ça va Ă l'encontre de tes principes, je ne vais pas insister. Bonne fin de soirĂ©e ». Il me laisse descendre avant de dĂ©marrer sa voiture. En prenant le chemin de chez moi, j'Ă©tais noyĂ©e dans mes pensĂ©es « Waouh dans ma tĂȘte, c'est la premiĂšre fois qu'un homme se comporte ainsi devant moi. D'habitude, ils me poursuivaient avec leur voiture, d'autres me suppliaient de me ramener, d'autres essayaient de payer pour moi mais cet homme me parle avec une telle indiffĂ©rence. AĂŻe !!! AĂŻe !!! Je ne sais pas si c'est ce comportement qui m'a attirĂ© envers lui. MalgrĂ© ma surprise, j'ai aimĂ© ce geste. Ăa m'a fait revenir sur terre et m'a rappelĂ© que j'suis humaine. J'Ă©tais tellement sure de moi. Peut-ĂȘtre, certaines diront que j'suis arrogante mais non, c'est juste de la confiance en soi. Au premier jour, j'ai su qu'avec Badou, ce sera diffĂ©rent, Ă moins, qu'il joue un jeu ». J'suis arrivĂ©e chez moi et j'ai saluĂ© la famille avant de prendre mon bain et me plonger dans mes activitĂ©s favorites. Faire mes priĂšres, Regarder les sĂ©ries dans mon ordinateur. Avant de me coucher, j'reçois un texto de Badou « Bonsoir, demain vers les 6h45, j'passerai devant l'arrĂȘt. D'habitude, c'est mon heure pour partir au travail. Aujourd'hui, si j'suis parti vers les 7h30, c'est parce que j'savais qu'il n'y aurait pas de bouchon avec la grĂšve. Vu que le mot d'ordre est levĂ©. J'reprends les vieilles habitudes. Si c'est OK. Rendez-vous Ă 6h45. NB : Je n'aime pas attendre. Bye ».
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Chapitre 1 1
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Chapitre 2 2
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Chapitre 3 3
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Chapitre 4 4
12/06/2023
Chapitre 5 5
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Chapitre 6 6
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Chapitre 7 7
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Chapitre 8 8
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Chapitre 9 9
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Chapitre 10 10
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Chapitre 11 11
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Chapitre 12 12
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Chapitre 13 13
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Chapitre 14 14
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Chapitre 15 15
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Chapitre 16 16
12/06/2023
Chapitre 17 17
12/06/2023
Chapitre 18 18
12/06/2023
Chapitre 19 19
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Chapitre 20 20
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Chapitre 21 21
12/06/2023
Chapitre 22 22
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Chapitre 23 23
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Chapitre 24 24
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Chapitre 25 25
12/06/2023
Chapitre 26 26
12/06/2023
Chapitre 27 27
12/06/2023
Chapitre 28 28
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Chapitre 29 29
12/06/2023
Chapitre 30 30
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Chapitre 31 31
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Chapitre 32 32
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Chapitre 33 33
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Chapitre 34 34
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Chapitre 35 35
12/06/2023
Chapitre 36 36
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